Notre bien-aimée Leader écrit (Science et Santé avec la Clef des Écritures, p. 14): « Devenez conscient un seul moment du fait que la Vie et l’intelligence sont purement spirituelles, — qu’elles ne sont ni dans la matière ni matérielles, — et alors le corps ne fera entendre aucune plainte. Si vous souffrez d’une croyance à la maladie, vous vous trouverez soudainement guéri. » Quel espoir cette remarquable déclaration apporte à ceux qui se tournent vers la Science Chrétienne après avoir vainement essayé des méthodes matérielles! Méditer avec prière cette déclaration, en comprendre le sens, cela détruit la crainte, le découragement, le désespoir. La croyance que la maladie est tenace, qu’elle peut être grave, que la guérison sera forcément longue, qu’il doit y avoir une période de convalescence — cette croyance disparaît lorsqu’on saisit la signification du passage précité, qui nous inspire la joie.
Si l’un d’entre nous étudie la Science Chrétienne depuis un certain temps mais n’a pas encore obtenu la guérison, il devrait méditer cette déclaration. Qu’il se détourne du corps matériel, du moi matériel; qu’il devienne «conscient un seul moment » du fait que l’unique Vie est l’Esprit, et qu’en réalité il demeure dans cette Vie; alors sa guérison se produira.
C’est ce que put prouver un Scientiste Chrétien qui devait entreprendre un travail important. Il souffrait d’un mal physique, et bien qu’il eût essayé de réaliser la vérité, la guérison ne s’était pas encore manifestée. Comme il désirait sincèrement être libre pour faire le travail qui lui incombait, il put se détourner de la notion matérielle du moi et comprendre qu’il était en réalité spirituel, puisque c’est le cas de tout ce qui existe réellement. Quand il entrevit le glorieux fait que « la Vie et l’intelligence sont purement spirituelles, » tout son sens de peine physique disparut instantanément.
Lorsqu’elle vit nettement que l’être est spirituel, Mrs. Eddy fut guérie des suites d’un accident qu’on croyait devoir être fatal. A ce sujet, voici comment elle s’exprime dans Miscellaneous Writings (p. 24): « Cette brève expérience comportait une lueur du grand fait que depuis lors j’ai essayé de faire comprendre aux autres, savoir, la Vie dans l’Esprit et de l’Esprit, cette Vie étant la seule réalité de l’existence. » Elle écrit en outre, à la page 428 de Science et Santé: «L’auteur a guéri des maladies organiques considérées incurables, et a rendu les agonisants à la vie et à la santé par sa compréhension que Dieu est l’unique Vie. » Celui que gêne une croyance de maladie devrait s’attacher au fait d’une Vie unique, d’une seule conscience divine, infinie; il devrait se rendre compte qu’il ne peut être en dehors de cette Vie parfaite, car c’est la seule Vie ou conscience qui puisse exister. Alors la loi d’harmonie éternelle dont l’effet put guérir instantanément Mrs. Eddy, agira en ce qui le concerne et détruira toute trace de croyance à l’infirmité; et le disciple sera conscient de l’être éternellement heureux et libre.
Si une brève réalisation de l’être spirituel suffit pour vaincre la maladie, elle peut également résoudre d’autres problèmes. Celui que ne satisfait pas son occupation devrait se détourner du sens matériel concernant la position, le moi, le travail, les affaires, les appointements, et s’attacher au fait qu’il existe un seul univers parfait, spirituel, où tous sont employés et récompensés d’une manière parfaite, agissant selon l’harmonie que prévoit un plan parfait; il devrait se réjouir de cette glorieuse vérité. La brève réalisation de ce fait spirituel se manifestera par des circonstances plus harmonieuses. Celui qui se trouve sans travail devrait nier le témoignage matériel et se pénétrer du fait que, comme enfant de Dieu, il est dans le divin univers spirituel, il occupe une place dans le plan parfait de Dieu. Percevant cette vérité, il sera conduit à la tâche qui est la sienne; il pourra faire beaucoup de bien et recevoir des bénédictions.
L’un de nous pense-t-il n’avoir pas de vrais amis? Le fait est que dans l’univers de l’Amour, il est lui-même une idée de l’Amour en rapport avec d’autres idées de l’Amour, tous agissant de concert et d’après le plan parfait de l’Amour divin. S’il affirme ce fait et qu’il le réalise, le disciple s’élèvera plus haut que le sentiment de solitude et de manque; et les amis véritables ne lui feront pas longtemps défaut, même sur le plan humain.
Pensons-nous que nos bons efforts pour accomplir des choses louables restent sans effet? Détournons-nous de la pénible croyance que nous faisons quelque chose par nous-mêmes, et comprenons que Dieu S’exprime dans toute Sa création. Après de longs et vains labeurs, les disciples eurent instantanément une pleine réussite lorsqu’ils obéirent à ces paroles du Maître: « Jetez le filet du côté droit de la barque, et vous trouverez. » Celui dont le travail semble être resté vain commencera lui aussi à connaître la réussite dès qu’il se rendra compte que l’homme, l’idée de Dieu, exprime toujours l’activité spirituelle parfaite.
Quel que soit le problème en face duquel on se trouve, il peut se résoudre si l’on se détourne du sens matériel des choses pour voir l’être réel selon sa vraie nature — spirituel, harmonieux, parfait, comme il l’est et le sera toujours.