C’est pleine d’une humble gratitude envers Dieu et d’une douce reconnaissance à l’égard de notre révérée Leader, Mary Baker Eddy, que je donne le témoignage suivant.
La Science Chrétienne me fut présentée en 1920. A cette époque je souffrais d’une telle faiblesse physique que je pouvais à peine marcher. Je passais mes journées étendue sur un divan dans notre bibliothèque et je lisais un peu de tout. Les divers remèdes et les potions stimulantes avaient échoué; je résolus donc de penser le moins possible à mon état. Je tentais de me reposer et de reprendre courage pendant la journée afin que mon mari trouve un intérieur agréable lorsqu’il rentrait dîner.
Ce fut à la suite de la visite d’une aimable cousine et de mes conversations avec elle que j’éprouvai le désir d’acheter le livre de texte, Science et Santé, par Mrs. Eddy. Je crois que ni ma cousine ni moi ne pensions que je pourrais jamais guérir de ma grande faiblesse, mais nous crûmes que ce livre m’aiderait à passer les heures solitaires. J’avais toujours beaucoup étudié la Bible. Bien que désappointée dans ma jeunesse par l’instruction religieuse, mon grand désir était de connaître la vérité concernant la vie de Jésus et ses miracles. Je lus et relus le livre de texte; je le trouvai clair et beau. Sa lecture m’absorbait au point que je pouvais à peine l’abandonner pour faire une promenade en voiture.
Je poursuivis cette étude un bon mois avant de vouloir l’abandonner un moment. Un jour mon mari, étant rentré de bonne heure l’après-midi, voulut me faire prendre un peu le soleil. Il faisait très beau et je me sentais heureuse. Nous avions à causer de bien des choses, et petit à petit nous marchâmes plus vite, nous trouvant finalement dans les faubourgs de la grande ville — et nous nous rendîmes compte que j’avais marché deux heures. J’étais guérie et je compris que c’était la lecture de Science et Santé qui avait produit cette guérison apparemment miraculeuse.
Depuis lors j’ai eu bien d’autres guérisons, tant morales que physiques. J’ai été guérie d’une pénible maladie de la vessie; j’ai eu plusieurs démonstrations pécuniaires, et je continue à constater les effets de la Science Chrétienne appliquée dans ma vie journalière. J’aimerais relater une épreuve qui exigea du courage. Il y a environ deux ans, lorsque je fus élue Première Lectrice d’une église filiale, je portais encore des verres, ne pouvant sans ceux-ci lire un seul mot, même avec un très bon éclairage. J’avais aussi des sortes de mouches dans le champ visuel, ce qui me gênait beaucoup. Jusqu’alors je n’avais jamais pensé à travailler en Science pour mes yeux, mais avant d’entrer en fonctions je décidai de faire un travail sérieux à ce sujet, surtout à cause des mouches. Au bout de deux mois, il m’était possible de lire sans verres et ces mouches disparurent complètement. Lorsque je commençai à lire aux cultes, je subis l’épreuve véritable; mais en m’attachant fidèlement au Principe divin, peu à peu toute tentation de faire une concession quelconque à l’erreur me quitta.
Pour tous les bienfaits que l’étude de la Science Chrétienne m’a apportés, pour le privilège d’être membre de L’Église Mère et d’une église filiale, particulièrement pour le bonheur d’avoir suivi le cours d’instruction où nous apprenons à connaître ce que sont l’Amour et la sagesse, bien vive est ma reconnaissance. — Paris, France.
