De tout temps le genre humain a pu choisir entre deux voies pour obtenir la maîtrise: la voie de la prière et celle de la volonté humaine. Des hommes énergiques et résolus délimitent un royaume des cieux, soit proche soit éloigné — un but censément désirable — et cherchent à s'en emparer peut-être par la force, comme le firent les Hérodes, les Caïphes, les Napoléons, mais échouent finalement parce que leurs désirs sont matériels; ou bien, à l'instar de Jésus, ils comptent sur la prière et remportent la victoire, parce que leurs désirs sont spirituels.
L'instinct des hommes les pousse à se frayer un chemin même par la force; mais ils perdent ainsi de vue les valeurs fondamentales, la spiritualisation des pensées et des désirs qui révèle Dieu.
Les armes de la volonté humaine sont charnelles; elles conduisent à la violence, à la cruauté, à la ruse, aux répressions, tandis que la voie de l'Entendement divin est celle de la justice et de la paix. Croire qu'un processus éliminant, chez soi-même ou chez ceux qu'on subjugue, la compassion, l'humilité, la miséricorde et la justice, pourrait faire du bien soit à l'individu soit à l'État, c'est une erreur dont il faudra se corriger. Elle nous allierait non pas à la force mais à la faiblesse, non pas au succès mais à la destruction. Comme nous le rappelle notre Leader, à la page 514 de Science et Santé avec la Clef des Écritures, « la tendresse accompagne toute la puissance que donne l'Esprit. »
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