A La page 233 de Science et Santé avec la Clef des Écritures, Mary Baker Eddy, Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne, écrit: « Le fait qui est l'opposé d'une maladie quelconque, est ce qu'il faut pour la guérir. » D'une manière générale, le fait qui est l'opposé de toute maladie c'est la santé. Quoique paraissant à l'ordinaire physique, la maladie, considérée du point de vue de la Science Chrétienne, se trouve n'être qu'une croyance du prétendu entendement mortel. L'opposé de cette croyance ou le fait contraire, c'est que la santé est une qualité de l'Entendement divin, présente toujours et partout. Comprendre ce divin fait neutralise et détruit la croyance à la maladie.
Selon la croyance, les maladies seraient tantôt chroniques tantôt aiguës, organiques ou fonctionnelles; elles pourraient changer de forme, se déplacer, aller et venir, paraître et disparaître. Mrs. Eddy déclare (ibid., p. 419): « La maladie n'a point d'intelligence; elle ne peut se déplacer ni changer de forme. » Voilà le fait contraire touchant la maladie; compris et prouvé, il annule les prétendues lois de l'entendement mortel qui sont censées causer le développement d'une maladie, ses fluctuations, les rechutes ou la récidive.
La maladie paraît prendre diverses formes — congestion, stagnation, engorgement. Quel est le fait contraire qu'il faut pour guérir ces choses? N'est-ce pas celui-ci: toute action procède de l'Entendement divin, elle est gouvernée ou régie par cet Entendement et ne saurait être paralysée, arrêtée, entravée ou renversée. Jésus le savait; il en donna la preuve lorsque guérissant l'homme à la main desséchée, il dit: « Étends ta main. » Nous lisons dans la Bible que cet homme « l'étendit; et elle redevint saine comme l'autre. »
Parfois la maladie semble se manifester sous forme de fièvre ou d'inflammation. La Science Chrétienne montre que la fièvre est une condition mentale enflammée qui s'extériorise; que c'est la crainte physiquement exprimée dans ce qui pour les sens matériels représente une inflammation du corps. Quel est le fait opposé à la crainte? Ne le trouvons-nous pas dans ce verset biblique: « Il n'y a point de crainte dans l'amour... Celui qui craint n'est pas parfait dans l'amour »? Celui qui est « parfait dans l'amour, » autrement dit l'homme spirituel créé à l'image de l'Amour, de Dieu, celui-là ne saurait craindre. Voilà donc le fait contraire qu'il faut pour guérir la fièvre, causée par la crainte. Évidemment Jésus le comprenait; lorsqu'il guérit la belle-mère de Pierre, atteinte d'une « forte fièvre, » la Bible nous dit qu'il « se pencha sur elle, tança la fièvre, et la fièvre disparut. » Ce que Jésus tança, c'était sans doute la crainte qui selon la croyance avait causé la fièvre.
L'entendement humain accepte généralement la croyance que parvenue à un certain degré, la maladie devient fatale — elle aboutit à ce qui paraît être la mort. Quel est dans ce domaine le fait contraire? N'est-ce pas ceci: la Vie étant Dieu, elle est immortelle, indestructible? La Science Chrétienne enseigne que l'homme réel, spirituel, n'a d'autre vie que Dieu, qui est la Vie éternelle. Elle montre que la Vie n'est point dans la matière et par conséquent n'échappe pas de la matière; que ni la maladie, ni les accidents, ni aucune forme de la croyance mortelle ne peuvent mettre fin à l'existence de l'homme, lequel coexiste avec Dieu, avec la Vie et l'Amour. Évidemment Jésus savait ces choses lorsque devant la tombe de son ami, à Béthanie, il donna cet ordre: « Lazare, sors! » — ajoutant ensuite: « Déliez-le, et laissez-le aller. »
Une autre forme du mal, c'est le manque — manque de travail, de fonds, de temps, d'aptitudes, et cœtera. Or quel est le fait contraire qui guérira la croyance au manque? N'est-ce pas celui de l'abondance de l'Amour? N'est-ce pas l'éternel fait que Dieu, l'Entendement divin, S'exprime par un nombre infini d'idées spirituelles, toujours accessibles à l'homme qui tient de Dieu l'aptitude à refléter le vrai? La conscience de l'infinitude n'implique aucun manque.
On connaît un grand nombre de cas où les Scientistes Chrétiens ont prouvé la justesse de ces paroles écrites par leur Leader et citées au début de notre éditorial: « Le fait qui est l'opposé d'une maladie quelconque, est ce qu'il faut pour la guérir; » ils ont également prouvé que comprendre le fait en question guérit la maladie même sous ses formes les plus aiguës et virulentes. Dans leur pratique, les Scientistes Chrétiens se sont aperçus qu'ils peuvent savoir tout ce dont ils ont besoin concernant la nature de la maladie ou les croyances mortelles y relatives; que s'ils cherchent auprès du divin Entendement l'inspiration et les directions, le fait contraire propre à guérir la maladie leur sera révélé. Aussi affrontent-ils avec confiance les problèmes qui se dressent devant eux; ils s'appuient sur cette assurance que donne l'Écriture: « Il n'y a rien de caché qui ne doive être découvert, ni rien de secret qui ne doive être connu. »
