Une des plus grandes bénédictions que m'ait apportées l'étude de la Science Chrétienne, c'est une meilleure intelligence de la gratitude, due à l'admission sincère que Dieu, le bien, est omniprésent ici et maintenant même.
Dès mes premières années, on m'avait élevé presque en dehors de la religion. Mes parents ne voyaient pas la nécessité de m'enseigner les Écritures. J'aurais donc tout à fait ignoré leur message si dans mes rapports avec d'autres personnes je n'avais parfois entendu quelque allusion à un récit biblique. Comme je m'en aperçus après avoir entrepris l'étude de la Science Chrétienne, ces histoires dans bien des cas étaient dénaturées par la fantaisie de l'entendement mortel.
Notre foyer avait toujours été normalement heureux, mais nous n'étions jamais exempts de maladies qui en troublaient la quiétude. En général, notre pharmacie regorgeait de médicaments. Aussi loin que remontent mes souvenirs, je me vois souffrant de quelque maladie — rougeole, scarlatine, appendicite, jaunisse, catarrhe d'estomac. En conséquence, on me soignait sans interruption, me faisant prendre des remèdes et suivre toutes sortes de traitements. Un spécialiste réputé recommanda de m'envoyer à la campagne, ce qui fut fait, mais en vain. Selon la croyance des docteurs, je resterais toute ma vie faible et malade.
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