Une gratitude indescriptible remplit mon cœur quand je pense à ma première guérison par la Science Chrétienne. Il y a bien des années, avant de connaître la Science Chrétienne, j'eus une grave maladie de cœur. Nous consultâmes l'un après l'autre les meilleurs médecins, mais aucun d'eux ne put m'aider et je m'affaiblissais de jour en jour. Les docteurs haussaient les épaules et disaient qu'il n'y avait rien à faire; que cela pouvait durer encore quelque temps, mais que la mort était possible d'une heure à l'autre. Après cela nous essayâmes les méthodes de guérison par la nature, l'homéopathie et d'autres systèmes, qui n'eurent aucun succès. Je gardai le lit pendant six mois, et nous étions tous très malheureux.
Un jour quelqu'un qui travaillait avec mon mari attira son attention sur la Science Chrétienne et dit que je pourrais certainement guérir; que lui-même était incapable d'expliquer les choses, mais que son père était Scientiste Chrétien. Il donna à mon mari l'adresse d'une praticienne à Dresde. Même alors je ne pus me résoudre à demander de l'aide, car je croyais qu'il me faudrait accepter une nouvelle foi. J'avais tant prié Dieu, avec une telle ferveur, mais je n'étais pas guérie. Je désirais me rétablir, pourtant je voulais rester fidèle à Dieu.
A la maladie de cœur vint s'ajouter une forte grippe. La douleur m'empêchait de parler et je gémissais jour et nuit. J'étais dans cette grande détresse lorsque mon mari me rappela la Science Chrétienne, car ma famille ne pouvait plus me voir souffrir. Enfin je donnai mon consentement et mon mari alla trouver la praticienne. Pendant qu'ils s'entretenaient, je m'endormis tranquillement. Mon mari rentra tout heureux; quand il me trouva si paisiblement endormie, il fut sûr que je guérirais bientôt. Il me réveilla et me dit que la Science Chrétienne était tout à fait évangélique; c'était la guérison par le Christ, et il nous fallait seulement apprendre à mieux connaître Dieu. Ce message me réjouit et je remerciai Dieu sincèrement. Jusqu'alors on ne m'avait permis de manger que certaines choses, et en petite quantité; quant à la viande, je n'en avais pas eu depuis des mois; mais mon mari m'annonça que je pouvais manger de tout. Les aliments ne m'avaient jamais paru si bons; je me sentais bien, heureuse, et j'aurais voulu me lever tout de suite. Pendant deux jours néanmoins, je ne fis que manger et dormir, car il y avait plusieurs jours que je n'avais pas dormi. Le troisième jour, quelque chose me dit que je pouvais très bien me lever, puisque Dieu me protégerait. Je me levai et je passai la matinée à coudre. Le docteur de la caisse d'assurance vint chez nous et fut stupéfait en voyant que j'avais osé me lever et faire de la couture. Il m'ordonna de me recoucher tout de suite et dit qu'en cas de rechute il faudrait l'appeler. La rechute ne se produisit pas. Au contraire, jour après jour je me sentis mieux, et le cinquième jour je pus reprendre tous les travaux du ménage. J'avais complètement oublié le docteur. Il revint encore une fois et fut très surpris de me trouver joyeuse et bien portante. Il croyait que je devais être de nouveau très malade; mais après un sérieux examen, il dit: « Un miracle est arrivé. »
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