Tous les scrutateurs de la Bible connaissent l'histoire de Naaman, « chef de l'armée du roi de Syrie, » et sa remarquable guérison que relate le second livre des Rois. En lisant ce récit, ceux qui réfléchissent seront frappés de sa simplicité et de sa profonde valeur spirituelle. Le Scientiste Chrétien y trouve une leçon morale bien précieuse et facilitant ses progrès sur la voie qui conduit des sens à l'Ame. L'infirmité de Naaman était due à un faux penser, et la correction de certaines erreurs mentales amena sa guérison. Nous apprenons qu'il était loyal et que son maître le tenait en grande estime, mais que cet homme « fort et vaillant était lépreux. »
Naaman se montra prêt à suivre le conseil d'une jeune captive, servante de sa femme, et à chercher de l'aide dans une direction nouvelle; en faisant ce premier pas, il commençait à sortir de son affliction. Nous voyons ensuite qu'il lui fallut, par l'obéissance, éliminer un faux sentiment d'importance et de grandeur personnelles. Naaman dut aussi apprendre que c'est Dieu qui guérit. Il dut mettre de côté le moi et dans une pensée de reconnaissance, obéir humblement aux directions de la Vérité transmises par le prophète Élisée; alors quand il « descendit et se plongea dans le Jourdain sept fois,... sa chair lui revint semblable à la chair d'un petit enfant, et i fut pur. »
Lorsqu'il s'agit de la loi de Dieu, les demi-mesures ne suffisent pas. Si nous voulons que nos entreprises réussissent, il faut obéir sans réserve aux exigences divines. Le royaume des cieux sur la terre, c'est l'accord complet entre Dieu et l'homme, entre le Principe et son idée; et rien ne peut troubler l'harmonie avec laquelle Dieu régit Son univers.
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