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L'Homme de Dieu est intact

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’août 1938


Si l'on cherche la vérité qui guérira chez soi un mal physique, on trouvera dans Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mrs. Eddy, une déclaration très utile (p. 476): « Jésus voyait dans la Science l'homme parfait, qui lui apparaissait là où l'homme mortel pécheur apparaît aux mortels. Dans cet homme parfait le Sauveur voyait la ressemblance même de Dieu, et cette vue correcte de l'homme guérissait les malades. » Ailleurs, notre Leader nous dit que « l'harmonie et l'immortalité de l'homme sont intactes » (ibid., p. 521); que « la perfection de l'homme est intacte » (Miscellaneous Writings, p. 173).

En nous tournant vers ces vérités spirituelles révélées en Science Chrétienne, nous apprenons que l'homme est parfait, que sa perfection est intacte. D'après le dictionnaire, « intact » signifie « qui n'a pas été touché, qui n'a point souffert d'altération; ... sans souillure. » L'homme parfait, l'homme sans souillure que Jésus voyait est le même dont Dieu a dit, comme nous l'apprend la Genèse: « Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance. »

En dehors de la création spirituelle, la perfection n'existe pas. Pour le sens matériel, une fleur peut sembler parfaite pendant une heure ou même un jour, mais cette perfection apparente ne reste pas longtemps intacte: bientôt la fleur se fane et dépérit, sa beauté fugitive prend fin. La même fragilité se remarque chez l'homme mortel, dont les Ecritures disent: Il « a la vie courte et il est abreuvé d'angoisses. »

Pour celui qui souffre selon la chair, c'est une belle heure que celle où la Science Chrétienne vient lui révéler l'homme réel dont la perfection, l'harmonie, l'immortalité sont intactes; qui coexiste éternellement avec Dieu; qui est exempt de toutes les prétendues lois de l'existence matérielle. Quand nous ouvrons la porte de la conscience humaine à la vision de l'homme intact, inattaquable dans sa perfection, le mensonge d'après lequel il y aurait une autre espèce d'homme commence à s'effondrer, et les prétendues lois d'un univers matériel ou physique ne peuvent plus nous effrayer. L'homme dont la perfection est intacte n'entretient jamais le faux rêve d'un mortel imparfait. Il n'est jamais atteint par des choses nuisibles ou capables de le souiller; il ne saurait être malade, affaibli, perclus, infirme, déjeté, défiguré. Il ignore l'inactivité, les obstacles, la démoralisation, la fatigue; il ne connaît point la croyance au péché, la crainte, les tourments, le faux sens de responsabilité.

Quelle que soit la persistance de l'entendement mortel déclarant que l'homme est faible, malade, imparfait, nous pouvons empêcher ce mensonge d'entrer dans notre conscience; pour cela, il faut veiller sur la porte de notre penser, être toujours prêts à prendre nos armes spirituelles et ne voir que l'homme parfait dont Jésus avait connaissance. Agir ainsi, c'est éprouver la grande joie avec laquelle Paul faisait face aux épreuves et aux tribulations dont s'accompagnait son ministère pour Christ.

Si notre regard mental s'attache à l'homme éternel, spirituel, créé par Dieu, nous pouvons déclarer, avec une conviction due à la connaissance démontrable de l'être réel, qu'il n'y a point d'autre homme. Nier l'existence d'un homme mortel et matériel, c'est croître dans la stature et la ressemblance du véritable homme spirituel, dont la perfection est intacte. Quand nous désirons ardemment exprimer la nature de l'homme parfait — être en toutes circonstances pleins d'amour, de tendresse, de compassion, honnêtes, justes et purs — nous nous rendons toujours mieux compte que nous reflétons ces qualités divines; notre sécurité, notre contentement s'accroissent, et nous trouvons le repos dans la compréhension de l'homme créé par Dieu.

Celui qui croît chaque jour dans l'intelligence de l'homme parfait devient nécessairement plus aimable envers son prochain. Il voit tous ses semblables dans leur être réel, comme Dieu les connaît — purs et parfaits. Il perçoit toutes choses sur la base des valeurs divines. Il résiste à la tentation de juger faussement, de tenir pour réels quelque défaut mortel, quelque action malveillante, quelque aspect désagréable de la personnalité humaine — entêtement, mesquinerie, vanité, arrogance. Il ne dit point de faux témoignage contre soi-même ou contre autrui. Il sait que dans le royaume ou l'univers de Dieu, la perfection de toutes choses est intacte; qu'il n'y a sous aucun rapport des faiblesses ou des tares, puisque tout ce qui existe est la création du Dieu parfait. A mesure que le disciple est mieux capable de connaître l'homme tel que Dieu le connaît, sa vision de la réalité et son aptitude à penser correctement deviennent plus amples. L'obscurité mentale qui masque la vue lorsqu'on pense aux autres d'une manière erronée ou peu charitable, cède à l'illumination spirituelle dont s'accompagne la perception juste de l'homme en tant qu'idée parfaite du Père parfait, méritant d'être aimé comme l'aime Dieu, l'Amour divin.

Dès le commencement, l'homme n'a cessé d'être avec le Père, reflétant le Père dans une sécurité inattaquable, une paix ininterrompue. N'étant pas sous la pression turbulente et fiévreuse des méthodes ou des voies humaines, il travaille d'une manière spontanée, dépourvue de tension. La presse et l'agitation du vivre et des agissements mortels ne le concernent pas. Les limitations, le marasme, le découragement qui paraissent assaillir le sens humain des affaires ne font nullement partie de la création divine, et l'homme de Dieu ne les connaît pas. Reflétant la sagesse de Dieu, l'homme agit et marche toujours conformément au plan divin.

Lorsqu'on apprend à refléter les qualités connues de Dieu et de l'homme, — Son idée, — on possède la conscience du vrai être spirituel, de la pureté, de la vérité, de l'amour, de l'union avec Dieu. Alors le disciple connaît la perfection divine et s'identifie avec elle. Il connaît la présence et le pouvoir du Christ, de la Vérité, que révèle la Science Chrétienne. De plus, il sait qu'il connaît cela. S'il demeure dans le Christ, rien ne peut lui ravir cette connaissance. Fondé dans la conscience spirituelle du bien, il sait qu'aucune attaque soudaine de l'erreur ne peut le renverser. Il découvre et déjoue les prétentions qu'émettent le magnétisme animal, la suggestion mentale agressive, la mauvaise pratique mentale destinée à nuire. Il sait que la protection divine est toujours accessible, et cela le protège contre les assauts de l'erreur. Le faux penser mortel ne l'épouvante pas. Il peut l'observer sans en être atteint, en restant pur et sans frayeur. La crainte, l'ignorance, le péché, causes élémentaires de la maladie et de la mort, perdent leur semblant de réalité ou de pouvoir quand la conscience est remplie de cette compréhension: l'homme est éternellement parfait, intact.

S'il comprend que l'homme est entièrement spirituel, le disciple laisse derrière lui la stupidité, la mesquinerie, la bassesse du moi mortel avec ses ambitions erronées, ses fausses conceptions des victoires et du succès. L'une après l'autre les possessions terrestres cessent d'avoir de la valeur ou de donner satisfaction. La seule chose qui garde son prix, c'est la vision de l'homme réel jointe à la conscience progressive et satisfaisante de l'Amour et de la Vie. Avec cette conscience-là, nous sommes riches à souhait; sans elle, nous sommes bien pauvres.

Dans les témoignages de guérison qu'impriment les périodiques Scientistes Chrétiens, nous trouvons mainte relation de délivrances physiques ou autres, obtenues par ceux qui entrevirent l'homme pur et vrai dont Dieu est le créateur. L'homme est enfant de Dieu: saisir pour soi-même cette vision et s'y attacher, permet de résoudre les problèmes avec la certitude de réussir. Si la guérison ne vient pas aussi vite que nous l'aurions désiré, ne nous décourageons pas. Quand la vraie vision de l'homme prévaut dans notre pensée, nous ne consultons point le corps pour y trouver les indices du progrès, et nous ne croyons pas que la guérison ou la convalescence exigent un certain nombre de jours ou de semaines. Car nous savons que là où demeure l'homme parfait de Dieu, il n'y a ni maladie ni temps: la perfection est inacte dans une éternité de Vie et d'Amour, harmonieuse, immortelle, où le temps ne joue aucun rôle. L'homme spirituel demeurant là constitue le seul homme qu'il y ait.

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