[Extrait de la Christian Science Sentinel du 2 juillet 1938]
Parmi les versions anglaises de la Bible, celle qu'on nomme la Version du roi Jacques continue d'avoir la préférence. Pour ceux qui lisent l'anglais, cette traduction reste la première au triple point de vue du style, de la fidélité au texte original et de la spiritualité. Bien que les termes en soient plus ou moins archaïques, ce texte est devenu sacré.
« Depuis tantôt trois siècles, la Version autorisée, ou Version du roi Jacques, est la Bible dont se sert la partie du monde où l'on parle anglais » (Les Origines de notre Bible anglaise, par le professeur Ira Maurice Price, neuvième édition, 1934, p. 282).
Mary Baker Eddy ne cessa de préférer la Version du roi Jacques. Dans toutes ses œuvres, on ne trouve que six ou sept passages empruntés à d'autres traductions, et certains ne sont donnés qu'incidemment. (Voir Science et Santé 313:19, 360:25, 525:12; Miscellaneous Writings 97:22, 373:7; Unity of Good 31:1; Message for 1902 16:1.) Quelqu'un lui ayant fait cadeau d'une traduction récente, elle en accusa réception dans une lettre où elle disait entre autres: « Je ne recherche pas les choses nouvelles, à moins quelles ne surpassent en spiritualité les choses anciennes... Dans certains cas, le texte semble plus clair; par exemple, “breuvage mortel” a fait place au mot “poison.” Mais ce terme explicite présenterait peut-être des inconvénients. »
Comme la Version du roi Jacques est la base des œuvres écrites par notre Leader et lui a fourni des citations nombreuses, elle représente normalement pour les Scientistes Chrétiens la traduction anglaise reçue. Nulle autre version anglaise ne doit être utilisée dans nos cultes; et pour l'étude de la Science Chrétienne, les autres traductions anglaises ne devraient s'employer qu'à titre supplémentaire et comparatif. La Christian Science Sentinel publie des Notes bibliques où l'on trouvera des rapprochements qui peuvent être utiles.
