C'est en 1915 que j'entendis parler de la Science Chrétienne pour la première fois, mais onze ans s'écoulèrent avant que je me tourne résolument vers cette Science pour obtenir de l'aide. Voici comment les choses se passèrent. On m'avait prescrit la quinine pour combattre des attaques continuelles de malaria. L'usage régulier de la quinine portait atteinte à ma santé, et je prenais toujours de l'aspirine pour soulager mes maux de tête. Comme ces remèdes ne servaient pas à grand-chose, dans ma détresse j'eus recours à Dieu. Je trouvai, dans une vieille caisse où je cherchais autre chose, un exemplaire du Christian Science Journal, et la pensée me vint que c'était peut-être la réponse que Dieu faisait à ma prière. Je lus certains articles métaphysiques qui m'apportèrent beaucoup de paix et de joie. Cette nuit-là pendant bien des heures je dormis profondément, et à mon réveil je sentis que j'étais un nouvel homme. Je possédais un exemplaire de Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mrs. Eddy, et j'en commençai l'étude quotidienne. Comme premier signe visible de guérison, je perdis le désir de fumer ou de boire. Je n'ai plus jamais eu envie de fumer; par contre il m'a fallu demander une fois l'aide d'un praticien pour vaincre la croyance que l'alcool était une nécessité soit dans les affaires soit comme réconfortant. A l'époque où cette guérison s'accomplit, je recevais une pension pour invalidité partielle due à la malaria, et lors du prochain examen médical, le conseil de santé remarqua avec surprise que j'allais mieux. Cependant on ne voulut pas me donner mon congé, et l'on me dit de revenir douze mois plus tard. Alors on me trouva complètement guéri, et je reçus les félicitations du conseil.
A l'époque où j'entrais en Science, un de nos enfants, qui n'avait pas encore trois ans, souffrait d'une descente du rectum; le docteur nous avait dit que ce mal continuerait peut-être plusieurs années jusqu'à ce que l'enfant grandisse et que les muscles deviennent assez forts pour fonctionner normalement. Un praticien s'occupa de la chose et le garçon guérit. Cette inharmonie n'a jamais reparu. Dans un autre cas, les oreillons sous une forme accentuée cédèrent en quarante-huit heures, grâce à l'aide d'une praticienne D'autres malaises auxquels les enfants sont sujets disparurent dans le néant quand on les traita par la Science Chrétienne.
Une guérison que j'ai eue il y a plus de trois ans m'a fait mieux comprendre ce que signifie: Dieu est Tout-en-tout. Je manifestais tous les symptômes de la pneumonie, je gardais le lit et j'avais le délire. On appella une praticienne qui une fois renseignée sur mon état, vint immédiatement. En me voyant, elle dit: « Nous pouvons du moins être reconnaissants de ce que ceci n'est pas réel! » Ces paroles de la praticienne, jointes à sa compréhension de la présence constante du bien, me permirent d'entrevoir la Vérité suffisamment pour me débarrasser de l'erreur qui semblait me tenir; une demi-heure plus tard j'étais assis, et dans mon état normal. Le mesmérisme avait tout de suite été rompu par la compréhension de ce fait: la maladie n'est pas réelle, autrement dit, Dieu est toujours présent.
Connectez-vous pour accéder à cette page
Pour avoir le plein accès aux contenus du Héraut, activez le compte personnel qui est associé à tout abonnement au Héraut papier ou abonnez-vous à JSH-Online dès aujourd’hui !