Jusqu'au moment où j'entendis parler de la Science Chrétienne, la souffrance...

Jusqu'au moment où j'entendis parler de la Science Chrétienne, la souffrance remplissait ma vie. A partir de 1910, les maladies se succédèrent, et ma convalescence fut longue et difficile. Pour ma dernière maladie, dite maladie de Basedow, je fus traitée sans grand succès dans un sanatorium du Tatra et à Prague. J'eus le malheur de perdre ma fille, et par la suite mon cœur devint très faible; ma maladie empira à tel point que d'après les docteurs et les spécialistes, mon état était très grave ou même désespéré. Une opération fut jugée nécessaire, et il me fallut rester huit mois à l'hôpital. Après cela je passai mon temps soit au lit soit sur une chaise-longue, regardant avec tristesse les personnes en santé qui passaient devant nos fenêtres. Par moments je souhaitais la mort, dans l'espoir que je serais libérée de toutes les souffrances.

Lorsqu'on me mena à un culte de la Science Chrétienne, il se fit dans ma vie un grand changement. Dès le premier jour je me sentis beaucoup plus forte, et une piété sainte et vraie remplit mon cœur. Je sentis instinctivement que j'avais été là où je pourrais recouvrer la santé. Je m'adressai à une praticienne qui m'aida avec amour. De jour en jour ma santé s'améliora, et je puis dire aujourd'hui que je vais bien; je suis en quelque sorte née de nouveau, et heureuse comme je ne l'ai jamais été auparavant. Je me sens forte et ferme, remplie d'une foi stable, comprenant la vraie substance de l'être de l'homme et convaincue de l'omniprésence divine. Pour moi cette preuve de l'amour de Dieu est si grande que je ne trouve pas de mots pour exprimer ma reconnaissance.

Je rends grâces à notre Père-Mère Dieu pour Sa grande miséricorde. Je remercie la Science Chrétienne et Mrs. Eddy qui m'ont apporté la compréhension; je suis reconnaissante envers la praticienne qui m'a soignée avec un inlassable dévouement.