Je tiens à exprimer ma gratitude concernant la Science Chrétienne et ce qu'elle a fait pour moi.
Lorsqu'il y a quelque vingt ans, je pris intérêt à cette Science, j'avais épuisé tous les secours matériels et les docteurs ne me donnaient plus que six mois de vie. J'eus recours à Dieu comme on nous enseigne à le faire en Science Chrétienne, et je fus guéri d'un cancer à l'os — un sarcome, selon le terme médical. Après avoir étudié la Science pendant cinq semaines, je pus mettre de côté mes béquilles, ma canne, et commencer à marcher. Peu de temps après la suppuration cessa et ma guérison fut complète. Au cours des années, les creux laissés par des opérations faites à l'os se sont remplis, et il ne me reste maintenant qu'une petite cicatrice.
Lorsque j'entrepris l'étude de la Science Chrétienne, je ne pesais malgré ma haute taille que cinquante-deux kilogrammes, et il semblait qu'un souffle de vent m'emporterait; mais au bout de quelques semaines mon poids était redevenu normal.
Les docteurs et les spécialistes m'avaient dit que pour me sauver la vie, il faudrait m'amputer la jambe à la hauteur de la hanche, ce qui peut-être prolongerait de six mois mon existence. Après avoir été en Science Chrétienne pendant six mois, je me rendis chez un de ces mêmes spécialistes. J'avais tellement changé qu'il ne me reconnut pas, et lorsque je lui dis mon nom, il s'étonna de me voir encore en vie.
Une autre guérison dont je désire également parler, c'est celle d'une appendicite aiguë, qui survint quelques années plus tard. Je revenais d'une ville éloignée lorsque cette crise d'appendicite se produisit; j'étais alors chez ma mère, laquelle insista pour employer des remèdes matériels pendant toute la nuit; et le lendemain matin, elle me persuada de faire venir un docteur qui était un de mes bons amis. Ce dernier m'examina, puis ordonna mon transport immédiat à l'hôpital en vue d'une opération. Là on me fit deux prélèvements de sang, à neuf heures puis à quatorze heures, et selon la médecine, mon état empirait. Alors me vint cette pensée: il n'y a pas de raison pour que je subisse ces maux si je réalise la vérité de « l'énoncé scientifique de l'être » que Mrs. Eddy donne à la page 468 du livre de texte de la Science Chrétienne. Sur ma demande, ma mère télégraphia à un praticien de Chicago, ville située à plus de trois cents kilomètres, et au bout de peu de temps je me sentis mieux. A dix-huit heures, lorsqu'on fit un nouvel examen de mon sang, j'étais presque dans mon état normal, et le lendemain matin je me levai et quittai l'hôpital.
Pour ces guérisons et beaucoup d'autres, j'éprouve une profonde gratitude envers Dieu. Je Lui rends grâces au sujet du Christ Jésus, le Conducteur, et de Mrs. Eddy, qui nous donna la Science Chrétienne. La compréhension que j'ai de Dieu et de l'homme créé à Son image, selon Sa ressemblance, m'inspire une grande reconnaissance; je suis également heureux d'être membre de L'Église Mère et d'une église filiale de notre ville.
Chicago (Illinois), États-Unis.
