En 1923, je fus conduite à la Science Chrétienne au moment où je luttais...

En 1923, je fus conduite à la Science Chrétienne au moment où je luttais péniblement contre les soucis. Je n'oublierai jamais la première réunion de témoignages à laquelle j'assistai, un mercredi soir. La lecture commença par ces mots: « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés. » Pour moi ce verset prit un sens tout nouveau, et comme je cherchais Dieu depuis longtemps, je sentis que je L'avais trouvé. Dès lors j'ai reçu beaucoup de guérisons et de bénédictions.

Concevoir l'omnipotence de Dieu me guérit presque instantanément lorsque je m'échaudai la main gauche, et je pus sans inconvénient continuer à faire la lessive. J'ai aussi été guérie d'une raideur dans le bras; pourtant, après onze semaines de traitement, le docteur m'avait dit que je ne pourrais plus jamais me servir de ce bras. Je savais que dans la vérité j'étais l'enfant parfaite de Dieu, et quelques semaines après que j'eus renoncé au traitement médical je pus entreprendre une nouvelle tâche. Avec joie et reconnaissance, je citerai encore deux autres guérisons. Un matin, il y a plus de quatre ans, j'eus une hémorragie qui se répéta plusieurs fois dans la journée et les jours suivants. A mon insu on appela le docteur; il diagnostiqua un cancer de l'estomac et dit à mes proches que le mal était incurable. Le troisième jour je sentis en moi quelque chose qui m'engageait à m'attacher plus fermement à la Vérité. J'affirmai que rien ne peut entraver les fonctions d'un enfant de Dieu puisque Dieu est la Vérité, la Vie et l'Amour. Je promis que je m'efforcerais de consacrer à Dieu mon penser et toute ma vie, dans un esprit d'humble obéissance. Les ombres de la mort, la raideur des membres et le sentiment de froid disparurent. Quoique ayant eu jusqu'alors une forte fièvre, je pus penser plus clairement. Le docteur avait déclaré que je vivrais encore quinze jours à peine. Aujourd'hui je puis dire d'un cœur reconnaissant: Père, je sais que tu m'as exaucée! Ma santé est bonne, j'ai des forces, je peux manger de tout et je me considère comme une femme des plus heureuses.

Au printemps de l'année 1934, j'eus un accident. Une jeune fille qui n'était plus maîtresse de sa bicyclette vint donner contre moi avec une telle violence que je tombai et subis des lésions externes et internes. On me ramena chez moi, et pour obéir au règlement de police en cas d'accident, je dus faire venir un docteur. D'après l'examen médical, mon petit doigt était fracturé à sa base et il fallait y mettre des éclisses; en outre deux côtes étaient cassées et une troisième froissée. Le docteur voulait me transporter à l'hôpital pour m'examiner plus à fond, mais je n'y consentis pas. Il me banda la main et le dos. Après son départ, j'enlevai les bandages et les éclisses et je réalisai l'omnipotence de Dieu. Je savais que Dieu ne connaît pas les accidents. Bientôt je pus remuer le doigt sans ressentir de douleur, et le troisième jour je pus coudre à la machine. Notre Leader dit dans Science et Santé (p. 412): « Soyez entièrement persuadé vous-même de la vérité de ce que vous pensez ou dites, et vous serez vainqueur. »