Aux réunions du mercredi soir et au culte annuel d'Actions de grâces qui ont lieu dans les églises Scientistes Chrétiennes, ceux qu'a guéris l'intelligence de la loi divine révélée par Mary Baker Eddy, Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne, expriment spontanément leur reconnaissance. Quelquefois plusieurs personnes restent debout en attendant leur tour de parole. Pourquoi sont-elles si désireuses de parler en cette occasion — lorsque la gratitude est spécialement présente à leur pensée — tandis qu'en général, elles ne s'y résolvent qu'avec peine? Ceci doit être dû à la crainte au-dessus de laquelle on s'est élevé dans un certain cas, mais qu'on subit en l'absence d'un stimulant exceptionnel.
On entend souvent dire: « J'aimerais donner mon témoignage, mais j'ai peur quand il me faut parler en public. Peur de quoi? Le dictionnaire donne cette définition de la crainte: « Émotion pénible causée par l'approche d'un danger. » Tous ceux qui connaissent la crainte admettront que c'est une « émotion pénible »; mais en quoi consiste le « danger » qui s'approche? Les Scientistes Chrétiens savent que célébrer publiquement la bonté de leur Père ne peut les mettre en danger, car Il est avec ceux qui Le louent. Si nous analysons la chose à la lumière de la Science Chrétienne, nous voyons que la destruction de la crainte ne constitue pas un danger: la crainte elle-même est le fondement de tous les maux — péché, maladie et mort. La crainte est un mal qui sous tous les rapports cherche à tenir les hommes dans l'esclavage, car elle sait qu'une partie de ses fausses prétentions au pouvoir se détruit chaque fois qu'on exprime la Vérité et l'Amour.
A la page 197 de Science et Santé avec la Clef des Écritures, Mrs. Eddy écrit: « Nous devrions maîtriser la crainte au lieu de la cultiver; » en outre, dans Christian Science versus Pantheism (p. 6), elle a ce passage: « Continuons à dénoncer le mal comme l'illusoire prétention que Dieu n'est pas suprême, et persistons à le combattre jusqu'à ce qu'il disparaisse,— non pas en donnant des coups dans le brouillard, mais en élevant la tête au-dessus des brumes et en écrasant du pied le mensonge. » Se soumettre à l'erreur parce qu'on ressent la pénible émotion de la crainte, c'est à coup sûr cultiver la crainte, dont la fausse influence augmente lorsqu'on s'y abandonne. Se contenter d'attendre pour prendre la parole que la crainte soit tombée, c'est donner « des coups dans le brouillard; » cela revient en effet à reconnaître qu'un pouvoir contraire à l'omnipotence nous empêche d'exprimer la gratitude que nous devons assurément au Père.
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