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Notre École du dimanche

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’octobre 1937


Les moniteurs ou monitrices, les élèves et tous ceux qui remplissent des fonctions à l'École du dimanche Scientiste Chrétienne devraient y trouver la joie, les lumières, l'inspiration et les progrès. Les multiples branches d'activité de L'Église Mère existent pour que la pensée devienne toujours plus spirituelle; pour que tous, y compris les jeunes, arrivent à comprendre les faits spirituels, leur accessibilité constante, et la faculté éternelle que Dieu donne à chacun pour connaître ces faits spirituels et les utiliser.

L'utilité de l'école du dimanche marche de pair avec la compréhension spirituelle toujours croissante des personnes en fonctions, des moniteurs, des élèves; avec l'inspiration, la joie spirituelle, la grâce, la tendresse et la liberté que tous expriment. Aimer Dieu, aimer le genre humain, aimer l'Entendement et son pouvoir guérisseur, aimer les choses spirituelles, aimer et apprécier le Christ Jésus et Mrs. Eddy — voilà ce qu'il faut à notre école du dimanche.

Avant d'accepter les fonctions de moniteur au sein d'une École du dimanche Scientiste Chrétienne, ne serait-il pas sage de se demander si on a l'intention d'être régulièrement à son poste? Lorsque les moniteurs sont enclins à manquer l'école du dimanche, cela peut décourager les élèves et souvent même leurs parents; cela ouvre en outre une porte à l'erreur, qui suggérera peut-être aux élèves et aux parents qu'une fréquentation irrégulière est justifiable, excusable.

« Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez point; car le royaume des cieux est pour ceux qui leur ressemblent, » dit Jésus lorsque ses disciples reprirent ceux qui lui présentaient de petits enfants. Jésus ne voulait pas que l'orgueil, la crainte, le doute, le scolasticisme de la matérialité, puissent dominer sur la conscience de ceux qui le suivent et leur ravir la faculté de voir que les enfants sont prêts à comprendre les faits spirituels. Nous devrions souvent nous rappeler ces paroles du Maître!

Le mot « laissez » signifie non seulement permettre ou ne pas empêcher, mais encore aider, soutenir. Refusons d'écouter la suggestion selon laquelle les enfants ne pourraient comprendre ou employer la vérité; loin d'y donner un pouvoir quelconque, sachons qu'il est naturel et doux d'aimer la Science Chrétienne, de s'intéresser à cette Science qui permet aux petits de connaître Dieu, le bien infini, la Vie et l'Amour infinis, omniprésents. Alors nous aiderons et soutiendrons, nous laisserons « venir » au Christ, à la Vérité, « les petits enfants. »

Inciter les enfants à penser spirituellement, telle est l'œuvre de l'École du dimanche Scientiste Chrétienne. Vu sa grande importance, ce travail exige que les moniteurs consacrent chaque jour quelque temps à la prière; il leur faut savoir que l'Entendement les instruit, les guide et les éclaire, leur permettant ainsi de parler et de présenter la vérité d'une façon claire, correcte et simple, grâce à laquelle tous les enfants reconnaîtront son charme et sa valeur; il leur faut en outre manier et annuler la prétention d'un pouvoir qui résisterait à cette œuvre de notre église et s'y opposerait. Nous devons nous rendre compte que le mal et la matérialité ne peuvent se faire passer pour des choses intéressantes, attrayantes, délectables ou naturelles aux yeux des élèves. Inévitablement ce travail quotidien aura pour fruits de grandes bénédictions.

C'est agir avec amour et avec sagesse que de faire un bon travail avant de partir pour l'école du dimanche; sachons que l'entendement mortel ne saurait présenter aucune phase d'erreur dont nous ne puissions nous rendre maîtres; nous pourrons faire face à l'erreur de telle sorte que les élèves seront aidés; en même temps, nous serons nous-mêmes fortifiés et nous obtiendrons un plus haut sens de notre unicité avec Dieu, le bien infini.

Le sens personnel, la susceptibilité, sont mauvais où que ce soit et en tout temps; comme ils ne se trouvent pas dans l'infinitude de l'Amour, ils n'ont droit à aucune place dans l'École du dimanche Scientiste Chrétienne. Se blesser, ou s'indigner contre les tours de l'entendement mortel qui prétend s'exprimer par les élèves, c'est ne pas réduire l'erreur au néant dont elle sort. Nous sommes quelquefois tentés de nous laisser horrifier par le mal, dont une des méthodes est la suivante: induire ceux qui se laissent influencer par lui à discuter avec pessimisme les défauts de la jeunesse moderne. Seule la Science Chrétienne enseigne et démontre que le mal est toujours irréel, faux, mensonger. Le Scientiste Chrétien a pour joyeuse tâche de prouver que le mal est irréel — ce n'est rien ni personne. Il est parfaitement clair que nous ne saurions nous offenser ou nous choquer de choses dont nous pouvons prouver le néant.

Le moniteur doit comprendre et posséder la joie, la liberté, l'élasticité, l'inspiration de l'enfant; il doit se souvenir qu'il est enfant de Dieu et vient à l'École du dimanche Scientiste Chrétienne dans l'espoir de mieux comprendre la Vérité, de recevoir l'inspiration et les instructions de l'Entendement. Avec cette attitude le moniteur fera du bien aux élèves de son groupe; et en rentrant chez lui, il saura que pour lui aussi les bénédictions ont été abondantes.

Il faut de la patience, beaucoup de patience pour enseigner dans une École du dimanche Scientiste Chrétienne. Il faut de l'humilité, une humilité toujours plus grande. Il faut un amour inlassable, s'exerçant d'une manière si intelligente que le mal puisse être surmonté et vaincu parce qu'il n'a ni cause, ni activité, ni personnification quelconques.

Avec insistance, Jésus dit à Pierre: « Pais mes brebis »—« Pais mes agneaux. » Le moniteur paît ou nourrit ses élèves grâce aux déclarations simples, claires et pratiques de la Vérité; par des illustrations, il leur montre comment on applique le penser spirituel dans les problèmes de chaque jour.

Si nous voulons nourrir les enfants, il nous faut voir et savoir qu'ils aspirent au pain qui rassasie. Acceptons-nous l'argument d'après lequel ils ne trouveraient pas la Science Chrétienne intéressante et compréhensible? Admettons-nous l'argument selon lequel ils ne désirent pas venir à l'École du dimanche Scientiste Chrétienne et la fréquentent pour la seule raison que leurs parents l'exigent? Acceptons-nous la suggestion que parmi les élèves, quelques-uns ne s'intéressent ni à spiritualité, ni aux idées spirituelles? Si nous acceptons l'un ou l'autre de ces arguments, nourrir les enfants paraîtra difficile, car nous nierons qu'ils aient faim et désirent être rassasiés. Ces arguments montrent que l'entendement mortel ignore la vraie nature des enfants: il ignore qu'ils ont faim de justice, d'intelligence spirituelle, de ce qui procure le bonheur, la satisfaction, la joie. Dans nos écoles du dimanche, les élèves sont prêts à participer avec fruit au « banquet de la Science Chrétienne à la fête et au flux de l'Ame » (Miscellaneous Writings, p. 149).

Mrs. Eddy sut voir qu'il est essentiel d'étudier les commandements, l'oraison dominicale (avec son interprétation spirituelle) et les béatitudes; le fait que dans le Manuel (Art. XX, Sect. 3) elle désigne ces passages comme étant « les premières leçons » que doivent apprendre les élèves à l'École du dimanche Scientiste Chrétienne montre bien qu'elle en reconnaissait la grande valeur. Les commandements, l'oraison dominicale, les béatitudes! Autant de passages qu'il faut comprendre spirituellement; leur signification spirituelle ne doit pas être obscurcie par la poussière et l'aridité du matérialisme. Pour quiconque en saisit la portée spirituelle, ce sont des paroles vitales, utiles et précieuses.

Il est normal et naturel que dans nos écoles du dimanche, les élèves apprennent le plus tôt possible l'admirable prière donnée par Jésus et spirituellement interprétée par Mrs. Eddy, ce qui permet à l'humanité d'en voir toute l'importance et la valeur. « L'oraison dominicale, » écrit Mrs. Eddy aux pages 15 et 16 de Christian Healing, « spirituellement comprise et accompagnée de sa version spirituelle, ne saurait être répétée trop souvent pour le bien de tous ceux qui, ayant des oreilles, entendent et comprennent. » Ce passage montre toute l'importance de comprendre le sens spirituel de l'oraison dominicale; il indique aussi qu'on ne doit pas négliger la lettre, sans laquelle nul ne peut répéter quoi que ce soit. L'étude de l'oraison dominicale offre une occasion propice pour faire saisir aux élèves la vraie nature de la prière et celle du traitement donné en Science Chrétienne. Les élèves ont besoin de savoir qu'ils peuvent prier selon la justice, qu'ils peuvent cas échéant se traiter eux-mêmes ou aider leur prochain en Science Chrétienne.

Les commandements offrent au moniteur une admirable occasion d'exposer la grandeur, l'omniprésence et l'omnipotence du seul Dieu qui est Entendement, Esprit infini; d'expliquer que nous sommes capables de compter sur Dieu et de chasser le mal, de compter sur l'Esprit et de n'être point sujets aux croyances matérielles. En outre, l'étude des commandements permet de démasquer certains défauts contre lesquels on doit être en garde; on doit leur résister et les rejeter parce qu'étant dépourvus de bien, ils n'amèneront jamais la joie, la satisfaction, la santé, ou le bonheur .

Mrs. Eddy appelle le Sermon sur la montagne « le plus grand discours de notre Maître » (Rétrospection et Introspection, p. 91). Pour les moniteurs et les élèves, quelle bénédiction d'étudier ce que notre Maître a dit de plus grand! Combien de qualités spirituelles excellentes, merveilleuses et puissantes nous sont présentées dans le Sermon sur la montagne! Étudier les béatitudes permet de réveiller la pensée des élèves, de leur faire voir les qualités mentales et spirituelles qu'il faut reconnaître, apprécier, cultiver et mettre à profit. Lorsqu'on aime ces qualités, qu'on les protège et qu'on les emploie, elles nous apportent des bénédictions incalculables et des joies toujours plus grandes.

Jésus a dit: « Que vous en semble? Si un homme a cent brebis, et qu'il y en ait une qui se soit égarée, ne laisse-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf pour s'en aller dans les montagnes chercher celle qui s'est égarée? » Il se peut que le moniteur doive parfois aller « dans les montagnes » pour chercher une brebis « égarée. » Il doit gravir la montagne de la compréhension spirituelle, afin que ni le magnétisme animal ni les sens matériels ne lui ravissent son discernement et sa perception spirituels; car alors il ne verrait pas les enfants véritables, toujours réceptifs à l'égard des idées de la Vérité, toujours heureux d'écouter les faits spirituels de l'être, manifestant sans cesse la faculté d'aimer et de comprendre la vérité— aptitude que Dieu leur donne et que maintient le Principe. Dans nos Écoles du dimanche Scientistes Chrétiennes, nous ne pouvons avoir de brebis perdues. Le moniteur doit monter sur les cimes de la vision spirituelle; il doit gravir les hauteurs du penser spirituel où se révèlent Dieu et Ses idées; il doit élever ses pensées jusqu'à ce qu'il soit sûr de ce fait: tout enfant de Dieu manifeste la juridiction de la Vérité et de l'Amour, il reflète la bonté, la droiture, la pureté et la sainteté de son Père-Mère Dieu. S'il agit de la sorte, le moniteur trouvera la brebis qui semblait égarée; et sa joie sera grande, car il aura vu et compris dans une certaine mesure l'unicité et la perfection éternelles de Dieu et de l'homme.

Le prophète Ésaïe déclare: « Tous tes enfants seront instruits par l'Éternel et le bonheur de tes fils sera parfait. » Puisse cette prophétie s'accomplir dans nos Écoles du dimanche Scientistes Chrétiennes, et cela jusqu'aux extrémités du monde!

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