Tant de bonnes résolutions échouent parce qu'on n'en reconnaît pas l'origine! On croit qu'elles ont leur source en elles-mêmes, au lieu de savoir que l'amour du bien qui nous pousse à les prendre procède de Dieu, du bien.
Souvent une bonne résolution est attaquée par la suggestion qu'il n'est pas possible de la mettre en pratique dans la vie journalière. L'erreur voudrait nous faire croire que pour exécuter les bonnes résolutions ayant trait à l'honnêteté, à une vie droite, au refus de condamner ou de critiquer, il faut une spiritualité qui serait impraticable dans l'existence quotidienne. Elle cherche à nous convaincre qu'il est parfois bon de critiquer sévèrement, de condamner même, malgré l'exemple du Christ Jésus qui ne condamna point la femme prise en flagrant délit d'adultère.
L'auteur sait qu'en adoptant les méthodes humaines ordinaires on peut trouver bien difficile d'exécuter une bonne résolution. Lui-même avait par exemple le désir sincère de ne plus fumer; il s'y résolut maintes fois, sans jamais pouvoir tenir son engagement. Ceci dura jusqu'au jour où il eut en Science Chrétienne une guérison remarquable. Un peu plus tard, il s'aperçut que le désir de fumer s'était évanoui. Il avait pris la résolution d'obéir à ce commandement: « Attache-toi donc à Dieu, »— et la guérison s'était produite.
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