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Glorifier le Bien

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de septembre 1935


« Oui, glorifiez l'Éternel avec moi, » s'écrie le Psalmiste; et la Bible exhorte fréquemment les hommes à glorifier Dieu. La Science Chrétienne explique d'une façon simple et claire la valeur pratique et l'importance de ce conseil, qui ne se borne pas à mentionner une attitude recommandable chez les chrétiens. Partant de l'énoncé fondamental selon lequel Dieu est Tout et « il n'y en a point d'autre que lui, »— la Science Chrétienne soutient logiquement cette thèse par la révélation, la raison et la démonstration.

Le Scientiste Chrétien s'efforce de faire ressortir ce fait dans sa propre vie. Admettant que Dieu est bon, qu'Il est Tout, il prend comme point de départ la reconnaissance du bien en tant que seule présence, unique pouvoir. Si sa foi en cette vérité fondamentale est mise à l'épreuve, cela ne sert qu'à le fortifier, à l'encourager; et sa croyance au mal commence à disparaître. Dans toutes les situations, le bien est positif, et le moindre sens de ceci constitue déjà une réalité; tandis que le mal est négatif et ne peut jamais être qu'une illusion. S'agit-il de résoudre un problème humain, il importe fort de reconnaître le bien qui s'est déjà manifesté, même si ce bien paraît minime en face des craintes et des inharmonies. Afin de déplacer l'erreur dans la conscience humaine, le bien qu'on a ressenti doit être reconnu et glorifié. Dans la mesure où ceci s'accomplira, les conditions fausses disparaîtront.

Un des beaux récits bibliques nous parle d'une veuve qui eut recours au prophète Élisée. Comme elle paraissait incapable de payer sa dette, ses deux fils allaient être saisis par un créancier qui en ferait des esclaves. Nous pouvons nous représenter le prophète écoutant avec compassion cette triste histoire, attendant la minute où les nuages du sens mortel s'écarteraient pour laisser pénétrer la lumière de la Vérité, et trouvant cette occasion dans la réponse que donna la veuve lorsqu'il lui demanda ce qu'elle avait à la maison. « Ta servante ne possède rien dans toute la maison, si ce n'est une fiole d'huile, » dit-elle. Cette femme reconnaissait ce qu'elle possédait déjà, et pour Élisée ceci représentait un point de départ qui devait permettre de résoudre le problème. Il s'agissait d'apprécier et de glorifier le bien déjà constaté; et avec le secours du prophète, la veuve se montra à la hauteur de cette tâche. A mesure qu'augmentait le sens du bien qu'elle possédait, elle sentit disparaître de sa conscience les craintes suscitées par la dette, qui fut dûment réglée. Grâce à sa connaissance des valeurs spirituelles, Élisée put concevoir la solution du problème et les pas humains qui s'imposaient.

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