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Assemblée Annuelle de L'Église Mère

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de septembre 1935


L'assemblée annuelle de L'Église Mère a eu lieu le lundi 3 juin, dans l'aprèsmidi; les membres venus de près et de loin s'étaient réunis dans l'édifice de l'église. Ils écoutèrent avec la plus grande attention et apprécièrent beaucoup les rapports, qui témoignaient de l'expansion constante du mouvement de la Science Chrétienne dans le monde entier.

La séance s'ouvrit par le chant du cantique 305, « Montre-moi comment, Berger, gravir le coteau, » dont les paroles sont de notre Leader. Puis le Président sortant de charge, le Dr John B. Brewer, lut dans la Bible et dans le livre de texte de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy, les passages corrélatifs que voici:

La Bible

Ps. 118:19–25, 29
I Cor. 3:9–11, 16

Science et Santé

Page vii:1–2, 15–28
116:15–22
226:16–2

Après un intervalle consacré à la prière silencieuse suivie de l'oraison dominicale dite à haute voix, l'assemblée chanta le cantique 292, qui débute par ces paroles: Put on the whole armor of pure consecration.

Le Président lut ensuite les noms des nouveaux fonctionnaires de L'Église Mère, savoir:

Président: A. Barry Bacon, de Marshfield, Massachusetts; Trésorier: Edward L. Ripley, de Brookline, Massachusetts; Secrétaire: Ezra W. Palmer, de Brookline, Massachusetts; Premier Lecteur: Ralph B. Scholfield, de Londres, Angleterre; Deuxième Lectrice: Miss Florence Siever Middaugh, de Los Angeles, Californie.

Le Dr John M. Brewer, Président sortant de charge, s'exprima en ces termes:

C'est pour moi une tâche bien agréable que de vous souhaiter la bienvenue à cette Assemblée annuelle, au nom des fonctionnaires de L'Église Mère. Nous avons aujourd'hui un triple objectif: nous écouterons les rapports indiquant les magnifiques progrès de notre mouvement; une fois encore, nous exprimerons avec joie notre fidélité et notre reconnaissance envers Le Conseil des Directeurs de l'Église de la Science Chrétienne, par l'intermédiaire duquel notre église est gouvernée; enfin, nous nous consacrerons à nouveau au travail qui nous attend, pour que notre Cause et sa mission curative produisent tous leurs fruits. Une armée de Scientistes Chrétiens dévoués, répandus dans le monde, se joignent aujourd'hui à ces expressions de joie et de consécration.

Comme elle l'a dit elle-même, notre Leader, Mary Baker Eddy, est le pionnier de la Science Chrétienne (Rétrospection et Introspection, p. 30); elle en est aussi véritablement la Découvreuse et la Fondatrice. Elle suivit fidèlement les directions données par le grand Maître; et bien que la théologie scolastique, la crainte et l'indifférence eussent voilé aux yeux des hommes le chemin tracé par Jésus, Mrs. Eddy a ouvert aux gens de notre époque un pays plus vaste et plus prospère que ne l'a fait tout autre explorateur dans le triple domaine terrestre, maritime ou aérien.

On entend souvent dire qu'il n'y a plus de pays neufs avec leurs belles perspectives. C'est là une erreur. Nous sommes entourés de nouveaux territoires spirituels; nous n'avons qu'à en prendre possession, les explorer, nous y établir, planter et moissonner. Un jour ou l'autre, le monde comprendra clairement la vraie nature de ces perspectives; il entrera avec nous dans le pays de la Science Chrétienne, où il trouvera la bonté toujours présente de Dieu et en jouira.

Dans l'avance faite par notre mouvement, Mrs. Eddy nous a montré le chemin, et il en sera toujours ainsi. Ses élèves fidèles et les autres travailleurs du début ont aidé et aident encore les colons qui s'établissent dans la patrie meilleure. A présent, c'est nous qui devons, tout aussi sincèrement, bien que sur une moins grande échelle, être des poinniers dans le milieu où nous sommes; il nous faut défricher de nouvelles terres et courir de bon cœur vers le but, même si nous sommes parfois méconnus et critiqués.

Les rapports que nous allons entendre montreront ce qu'a été au cours de l'année dernière cette œuvre de pionniers. On nous parlera sans doute de résultats obtenus dans des champs nouveaux et lointains. Honorons ceux qui travaillent aux confins de nos bons efforts — ceux qui affrontent des régions nouvelles et semées d'obstacles, un labyrinthe de théories, et mainte autre condition défavorable. Formant une cohorte unie, soutenons-nous et encourageons-nous mutuellement dans notre compréhension progressive du royaume des cieux.

Ici le Président sortant de charge présenta son successeur pour l'année courante, A. Barry Bacon, qui prononça le discours suivant:

Amis et membres de L'Église Mère réunis dans ce bel édifice pour écouter les rapports des progrès accomplis pendant l'année dernière, je désire rappeler à votre attention l'Aperçu historique que donne le Manuel de l'Église; il nous dit qu'en 1879 un « petit groupe de personnes, qui cherchaient la Vérité avec sincérité, se réunirent pour délibérer sur les moyens d'établir une église sans credos qui devait s'appeler 'l'Église du Christ, Scientiste.' » Ce petit groupe comprenait Mary Baker Eddy et certains de ses élèves en Science Chrétienne. Ils s'assemblèrent le 19 avril, et Mrs. Eddy fit la motion suivante, qui fut adoptée ensuite d'un vote: « Organiser une église destinée à commémorer la parole et les œuvres de notre Maître, et ayant pour but de rétablir le Christianisme primitif et son élément perdu, la guérison. »

Cinquante-six ans se sont écoulés dès lors, et cette organisation s'est accrue, elle a prospéré. La Cause devait forcément prospérer, car elle reposait sur le roc de la Vérité; elle était guidée et surveillée avec amour par Mary Baker Eddy, Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne, et révélatrice de la Vérité à notre époque. Sous sa direction, l'organisation a pris le vaste développement qu'elle atteint aujourd'hui.

Comme le dit l'Aperçu historique, cette Église devait « commémorer la parole et les œuvres de notre Maître; » elle avait « pour but de rétablir le Christianisme primitif et son élément perdu, la guérison. » La restauration de cet « élément perdu, la guérison, » est la pierre angulaire de ce grand mouvement.

La Bible déclare: « Vous les reconnaîtrez donc à leurs fruits. » Pendant les quatre dernières années de prétendue crise, où le monde entier s'est débattu sous l'étreinte du chômage, de la pénurie, de la misère et du malheur, la Science Chrétienne a pu secourir une foule de gens qui grâce à l'application de cette Science, ont été guéris de conditions erronées. Au milieu de cette période, on eut la sagesse d'entreprendre la construction de notre nouvelle Maison d'Édition. Ceci donna du travail à nombre de personnes, fit circuler des sommes considérables, et illustra d'une manière bienfaisante le courage et la persévérance dans l'accomplissement du bien.

Les fonds nécessaires à la poursuite de cette grande œuvre ont été fournis par le Champ de la Science Chrétienne, car dans une pensée d'amour, les Scientistes Chrétiens du monde entier ont généreusement envoyé leurs contributions. Pour pouvoir donner, beaucoup d'entre eux ont dû vaincre le manque apparent et faire des sacrifices; mais tous se réjouirent de l'œuvre accomplie et furent bénis. L'achèvement de cet édifice, qui a sa place auprès des temples que nous aimons, est une des grandes choses accomplies au sein de notre mouvement; il exigea des efforts bien dirigés qui contribuèrent à développer les qualités spirituelles dont la conscience humaine a besoin.

Facilitée par les installations modernes qui permettent d'imprimer, de préparer et d'expédier le nombre énorme de publications qu'elle produit, notre Société d'Édition envoie dans toutes les parties du monde notre quotidien, The Christian Science Monitor, qui présente sainement les nouvelles nationales et mondiales sous leurs aspects les plus intéressants, et prouve en outre l'influence curative de la Vérité. Unique en son genre, ce journal a été fondé par notre Leader pour aller dans les centres comme dans les endroits écartés. Le Monitor et les autres périodiques établis par Mrs. Eddy,—Journal, Sentinel, Héraut, Livret Trimestriel,— ainsi que ses propres ouvrages, sont tous imprimés dans le nouveau bâtiment et accomplissent une œuvre immense.

D'autres bonnes œuvres progressent également, grâce à ceux qui se sont mis à suivre les directions divines. Notre excellent Conseil des conférenciers apporte la parole de la Vérité dans toutes les parties du monde. Les professeurs et les praticiens de la Science Chrétienne ont fidèlement et courageusement continué à guérir la maladie, le péché et la mort. Les écoles du dimanche de nos églises, qui font connaître aux enfants les pures vérités guérisseuses de la Science Chrétienne, posent des bases solides faisant prévoir la diffusion des lumières. Soit par la radio soit autrement, les Délégués à la Presse communiquent aux auditeurs réceptifs le pouvoir guérisseur de la Vérité. Le Comité des Leçons bibliques, qui travaille d'une manière discrète et tranquille, fait ressortir dans les Leçons-Sermons que contient le Livret Trimestriel de la Science Chrétienne le vrai sens du Christ révélé par notre Leader dans Science et Santé avec la Clef des Écritures. Toutes ces activités ont heureusement été guidées avec amour par Le Conseil des Directeurs de L'Église Mère. Comptant sur Dieu, cherchant sans cesse les directions divines, nos travailleurs ont suivi la voie de la sagesse et ont développé les œuvres que comporte ce grand mouvement.

Mrs. Eddy écrit dans Rétrospection et Introspection (p. 28): « Toute Science est une révélation. Son Principe est divin, non humain, et s'élève plus haut que les étoiles du ciel. » Efforçons-nous tous de refléter davantage ce divin Principe; courons vers le but qui consiste à mieux guérir; élevons toujours plus haut l'étendard de la Science Chrétienne.

Un Mot de la part des Directeurs, lu par George Wendell Adams, Président du Conseil pendant les douze derniers mois

D'année en année, les Directeurs sont plus reconnaissants de ce que le Champ aime et soutienne les activités autorisées du mouvement de la Science Chrétienne, fondé par notre bien-aimée Leader, Mary Baker Eddy.

Mrs. Eddy cherchait auprès de Dieu la réponse à tous les problèmes; et dans la mesure où nous suivons son exemple, nous sommes spirituellement restaurés et bénis. Elle nous montre que la spiritualité ne s'éveille et ne se maintient que par une consécration sincère à l'égard du divin Principe; or seule la spiritualité guérit les malades et réforme les pécheurs.

Nous devrions nous intéresser non seulement aux problèmes individuels, mais au bien-être du monde en général. La Vérité et l'Amour veillent sur le monde entier comme sur le plus infime de ses habitants. Dans ces temps agités où nous parviennent les rumeurs de graves désaccords entre les nations, nous devrions souvent nous tourner vers Dieu dans un esprit de prière; nous devrions nous attendre non à ce qu'une nation s'élève contre une autre nation, mais à ce que l'Amour, Dieu, soit reconnu comme suprême touchant les affaires des hommes. En réalité, ce n'est pas l'envie ou la haine que les hommes et les peuples éprouvent les uns pour les autres; ayant tous le même Père céleste, ils se respectent et s'aiment mutuellement. Notre Leader a dit (The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 220): « Chaque jour je prie pour la pacification de toutes les difficultés nationales, pour la fraternité des hommes, la fin de l'idolâtrie et de l'infidélité, ainsi que pour la croissance et l'établissement de la religion chrétienne — le christianisme du Christ. En outre j'ai foi en l'efficacité de ma prière; je sais que Dieu retourne et retournera les choses jusqu'à ce que règne Celui auquel appartient l'empire. »

Nous remercions le Champ d'avoir rendu possibles, par sa manifestation de confiance et de fidélité, d'une part la transformation de l'ancienne Maison d'Édition, devenue Bâtiment administratif de L'Église Mère, d'autre part la construction, l'installation et l'ameublement de la nouvelle Maison d'Édition. Nous n'oublions pas un instant les sacrifices que vous faites pour la Cause: ils montrent quel amour vous avez pour notre Leader, quelle reconnaissance vous éprouvez envers Dieu pour les vérités curatives et rédemptrices que vous démontrez chaque jour; et nous en remercions chacun de vous.

Notre grand mouvement poursuit son activité bienfaisante, car, ainsi que l'exprime notre Leader, « la Science majestueuse ne s'arrête pas...» (Science et Santé, p. 566). L'érection de bâtiments, si beaux et si nécessaires qu'ils puissent être, ne constitue pas en soi le fondement du progrès spirituel dont l'humanité a surtout besoin. Pour être durable, la croissance doit résulter d'un effort spirituel actif et sérieux; en d'autres termes, elle doit correspondre à la manifestation du Christ dans la conscience individuelle. Il reste peut-être encore beaucoup d'ivraie qu'il faut séparer du bon grain; mais l'expansion constante de notre mouvement depuis une quarantaine d'années — l'établissement d'églises, et particulièrement la construction de L'Église Mère et de son Annexe; les mesures prises pour faciliter l'administration des affaires et la publication de la littérature autorisée, y compris les ouvrages de notre Leader — tout cela illustre dans une grande mesure l'activité spirituelle continue. Cette activité spirituelle est due aux guérisons qui se sont accomplies, aux problèmes qui ont été résolus; en conséquence, hommes et femmes cherchent de plus en plus à savoir ce qu'enseigne réellement la Science Chrétienne.

Pour répondre aux plus chères espérances de notre bien-aimée Leader, il ne suffit pas d'être pénétré de reconnaissance pour les résultats déjà obtenus. Nous ne devons pas non plus nous laisser décourager par tel ou tel manquement; mais nous devons veiller à ce que l'activité juste, fruit de la compréhension spirituelle, ne soit jamais interrompue, et à ce que chacun de nous fasse sa part. Puissions-nous tous dire avec Paul: « Frères, pour moi, je ne crois pas avoir encore atteint le but, mais je fais une chose: oubliant ce qui est derrière moi et m'élançant vers ce qui est devant moi, je cours vers le but, pour obtenir le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ » (Phil. 3:13–14).

Rapport du Trésorier, Edward L. Ripley, pour l'année se terminant le 30 avril 1935

La Première Église du Christ, Scientiste, à Boston, Massachusetts
L'Association de Bienfaisance de la Science Chrétienne
Le Home pour Scientistes Chrétiens, à Pleasant View
Association de Bienfaisance sur la côte du Pacifique
Shawmut Realty Trust

Numéraire et titres en caisse au 30 avril 1935: Fonds Généraux $331 738,92; Fonds Fiduciaires $1 132 911,61; total $1 464 650,53; revenu normal et contributions reçues en faveur de buts spéciaux $2 822 448,80; dépenses courantes, plus sommes versées pour la nouvelle Maison d'Édition, et la transformation du Bâtiment administratif $2 909 465,24; numéraire et titres en caisse au 30 avril 1935: Fonds Généraux $334 753,99; Fonds Fiduciaires $1 042 880,10; total $1 377 634,09.

Les titres en caisse au 30 avril 1935 figurent dans ce total pour un montant de $940 155,75, selon la valeur qu'ils avaient au moment de leur réception; leur valeur marchande au trente avril donnerait une somme inférieure.

Le passif de L'Église Mère, des trois institutions charitables et du Shawmut Realty Trust se montait au 30 avril 1935 à $663 118,13 et se décomposait ainsi: Factures courantes, plus salaires hebdomadaires en cours $80 382,69; emprunt fait à une banque (pour travail de reconstruction) $500 000; impôts pour 1935 à partir du 1er janvier, et payables le 1er juillet $82 735,44. (Les lettres hypothécaires provenant d'immeubles donnés et se montant à $18 616,52 ne sont pas incluses dans le passif ci-dessus mentionné.

Depuis le 1er mai nous avons versé à la banque $50 000, réduisant ainsi l'emprunt à $450 000.

RAPPORTS DES VÉRIFICATEURS DE COMPTES

29 mai 1935

Ayant vérifié les livres du Conseil des Directeurs de l'Église de la Science Chrétienne, les comptes du Trésorier de L'Église Mère, La Première Église du Christ, Scientiste, à Boston, Massachusetts, y compris ceux des trois institutions charitables, je certifie que le rapport du Trésorier, indiquant les recettes, les dépenses et la balance des comptes au 1er mai 1935, est correct.

Au Conseil des Directeurs de l'Église de la Science Chrétienne
Boston, Massachusetts

Nous avons examiné les comptes et vérifié le bilan établi par le Trésorier de L'Église Mère, La Première Église du Christ, Scientiste, à Boston, Massachusetts, pour l'année se terminant le 30 avril 1935. Les bilans de l'Association de Bienfaisance de la Science Chrétienne; du Home pour Scientistes Chrétiens, à Pleasant View; de l'Association de Bienfaisance de la Science Chrétienne, sur la côte du Pacifique, et du Shawmut Realty Trust — arrêtés au 30 avril 1935 et préalablement vérifiés par d'autres experts, nous ont été soumis.

Nous certifions que d'après ce que nous savons, le rapport du Trésorier a été correctement préparé; il correspond aux bilans ci-dessus mentionnés; il indique les recettes et les dépenses totales de La Première Église du Christ, Scientiste, à Boston, Massachusetts, et des Administrations précitées, pour l'année se terminant le 30 avril 1935. Le rapport du Trésorier indique également, à la même date, l'actif et le passif globaux de ces diverses institutions.

Boston, Massachusetts, le 1er juin 1935

Au cours de l'année, L'Église Mère a dépensé les sommes suivantes: Pour la nouvelle Maison d'Édition $331 858,79; pour transformer l'ancienne Maison d'Édition, devenue Bâtiment administratif de L'Église Mère $188 753,96; pour l'ameublement et l'aménagement de ce bâtiment $31 674,86; pour l'entretien des trois institutions charitables, en plus des $222 488,43 donnés par le Champ, $165 232,20; pour diverses œuvres de secours en Amérique et outre-mer, lorsque le besoin était urgent $27 354,58; pour ceux qui séjournent dans les maisons Scientistes Chrétiennes en Angleterre et au Pays de Galles $15 896,14, représentant les contributions reçues; pour la bienfaisance dans le district de L'Église Mère, et pour secours spécial aux chômeurs $10 779,24.

Pour une raison d'ordre pratique, les Directeurs de L'Église Mère avaient pris la décision d'emprunter la somme nécessaire pour compléter la transformation de l'ancienne Maison d'Édition et l'aménagement de la nouvelle Maison d'Édition. Cette raison a été clairement exposée dans une communication du Conseil publiée dans la Christian Science Sentinel du 24 mars 1934, et répétée en partie par le Trésorier lors de la dernière Assemblée annuelle. Dans leur exposé du 24 mars, les Directeurs expliquaient aussi pourquoi il fallait considérer comme deux choses entièrement distinctes, d'une part les contributions destinées à la construction proprement dite de la nouvelle Maison d'Édition, d'autre part les sommes devant payer l'aménagement du nouvel édifice et la transformation de l'ancien, devenu Bâtiment administratif. Résumons ces faits. Le Fonds de Construction de la Maison d'Édition, établi exclusivement pour faire face aux dépenses de la construction, ne pouvait pas légitimement être employé à d'autres fins. Il était donc nécessaire d'établir un fonds séparé pour l'ameublement additionnel et l'aménagement du nouvel édifice, ainsi que pour la transformation de l'ancien.

L'achèvement « sans délai et sans dette » de la nouvelle Maison d'Édition, dont le coût total se monte à $4 450 000—y compris les impôts payés pendant la construction — au milieu de la plus grande crise financière que le monde ait jamais connue, représente une œuvre capitale dont l'inspiration a une valeur inestimable pour tous les Scientistes Chrétiens et pour le monde en général. L'achat de nouvelles presses coûtant $80 000 pour The Christian Science Journal et la Christian Science Sentinel, et certaines autres installations nécessaires, étaient indispensables aux progrès du travail accompli par La Société d'Édition de la Science Chrétienne.

Pendant la période de construction, comme le N° 206 de Massachusetts Avenue, où étaient logés les bureaux de L'Église Mère, avait dû être démoli pour faire place à la nouvelle Maison d'Édition, il avait fallu louer d'autres locaux, à l'Hôtel Hemenway et ailleurs, ce qui représentait un loyer annuel de $30 000. La plupart de ces dépenses ainsi que les inconvénients qu'offrait la dissémination des bureaux, ont disparu grâce à la transformation de l'ancienne Maison d'Édition; en effet, ce bâtiment abrite et abritera longtemps encore tous les bureaux de L'Église Mère et ceux des Administrateurs testamentaires de Mary Baker Eddy. Le bâtiment avait été bien construit dès l'origine, mais on n'avait prévu des bureaux que dans une de ses parties; s'il était demeuré vacant après le départ de la Société d'Édition, il aurait fallu chaque année environ $20 000 pour payer les impôts et l'entretien de l'édifice. Il était donc nécessaire de transformer l'aile bâtie entre 1908 et 1911, qui contenait les ateliers; on dut construire des chambres blindées destinées aux archives de valeur, faire de nouvelles installations pour l'eau, la vapeur, l'électricité, et adapter l'édifice aux besoins des divers bureaux. Les frais se montèrent à $412 000, sans compter les intérêts et les impôts; l'ameublement de son côté coûta $32 000. Rien n'était plus essentiel à l'ordre, à l'économie et à la dignité des rouages administratifs de L'Église Mère que l'utilisation pratique de l'ancienne Maison d'Édition comme Bâtiment administratif. Ceux qui y servent la Cause par leur travail, ainsi que les visiteurs ou autres personnes ayant affaire dans ces bureaux, peuvent y sentir une atmosphère de joie et de confiance et jouir des avantages qui leur sont offerts.

Tous ces travaux ont été complétés par l'extension des jardins de l'Église; grâce à cette amélioration, qui a coûté $47 000, on peut voir depuis Huntington Avenue toute L'Église Mère originale et son Annexe, ainsi qu'une partie de la nouvelle Maison d'Édition; ceci fait grand plaisir aux membres qui nous rendent visite, et permet au public de mieux apprécier L'Église Mère. Si l'on n'avait pas donné suite à ce projet, il aurait fallu consacrer une bonne partie de la somme à la réparation des vieux bâtiments qui ont été démolis pour faire place à des jardins.

Dans son sermon intitulé The People's Idea of God (p. 1), notre révérée Leader nous assure que « chaque pas vers le progrès est un pas plus spirituel. » La situation actuelle devrait donc nous permettre d'ajouter avec joie à notre démonstration de la substance; nous montrerons ainsi que « la voie de la justice gagne le droit de passage,— la voie de l'Amour et de la Vérité grâce à laquelle toutes nos dettes se paient, le genre humain est béni et Dieu glorifié » (The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 232).

Rapport des Administrateurs des Dons et Dotations dont bénéficie l'Église de la Science Chrétienne, lu par Fred M. Lamson, Administrateur

Le Conseil des Directeurs de l'Église de la Science Chrétienne, qui désire rendre au Champ tous les services possibles dans le cadre du Manuel de l'Église, a établi en 1926 une administration qui peut recevoir des dons et gérer des dotations. Les trois administrateurs qui la composent fournissent une caution comme garantie de la fidélité avec laquelle ils remplissent leur tâche.

Cette administration peut recevoir des biens dont le propriétaire signe un Acte notarié (Deed of Trust) révocable; dans ce cas, elle détient et gère les titres qui lui sont remis. Dans le cadre de certaines limites, le revenu net de chaque dépôt est versé au donataire ou aux personnes qu'il a désignées; mais finalement une portion considérable du capital, sinon le tout, fera retour à L'Église Mère et sera employée, d'une manière que déterminera le Conseil des Directeurs, « pour favoriser et répandre la religion de la Science Chrétienne enseignée par » Mary Baker Eddy.

Les Administrateurs ne peuvent garantir un intérêt fixe. Ils peuvent seulement verser au donataire le revenu net qu'eux-mêmes reçoivent pour des fonds placés avec prudence. Dans ces temps-ci, il n'est pas facile de faire des placements aussi fructueux que les Administrateurs le désireraient; mais depuis un an, les perspectives se sont beaucoup améliorées, et la patience permettra d'obtenir des résultats meilleurs. Par la sagesse et la prudence avec laquelle elle choisissait ses placements, notre Leader nous a donné un excellent exemple; et sa méthode mérite d'être étudiée par tous. Les Administrateurs s'efforcent de mettre en première ligne la sécurité des fonds qui leur sont confiés. Ils n'achètent que des titres représentant des placements de tout repos.

En cas de pressante nécessité, le donataire peut retirer une partie du capital ou même le tout.

Les événements ont prouvé qu'en établissant cette administration, le Conseil des Directeurs rendait grand service à nombre de personnes, qui se sont ainsi déchargées de la gérance de leurs biens et en ont réglé l'emploi final. Actuellement, les dépôts se montent, comme valeur nominale, à plus de deux millions de dollars; les titres sont déposés dans une banque de Boston (Old Colony Trust Company) qui en a la garde. Les Administrateurs sont toujours prêts à donner tous les renseignements nécessaires aux Scientistes Chrétiens qui désireraient constituer un dépôt.

En tant que Scientistes Chrétiens, les Administrateurs cherchent les directions divines afin que « la sagesse, l'économie et l'amour fraternel » (Manuel, Art. XXIV, Sect. 5) président à la gérance des fonds qui leur sont confiés; car ce sont là les qualités que notre noble Leader a désignées comme norme pour tous les actes des membres de son église.

Rapport des Administrateurs testamentaires de Mary Baker Eddy, lu par William M. Bartlett, Secrétaire

Pour accomplir le but proposé par notre Leader, Mary Baker Eddy, c'est-à-dire pour favoiriser et répandre d'une manière plus efficace la religion de la Science Chrétienne qu'elle-même a enseignée, les Administrateurs testamentaires ont dépensé environ $118 000 pendant l'année qui prit fin le 30 avril.

Sur ce montant, ils ont utilisé plus de $49 000 pour aider trente-sept églises et sociétés à construire, acheter ou transformer leur édifice; plus de $20 000 pour égaliser le coût des conférences incombant aux églises et aux sociétés dans toute l'étendue du Champ, en payant les frais de voyage supplémentaires des conférenciers; $11 000 pour aider les églises et les sociétés à payer leur première conférence et permettre aux organisations Scientistes Chrétiennes dans les universités et les hautes écoles d'avoir une conférence; plus de $24 000 pour encourager la distribution gratuite des publications de la Science Chrétienne; environ $12 000 pour placer les ouvrages de Mrs. Eddy et d'autres publications autorisées dans les bibliothèques publiques, là où L'Église Mère n'a pas de filiale — pour fournir aux aveugles des publications en braille — pour placer nos écrits dans les bibliothèques circulantes de la Science Chrétienne, ainsi que dans les pénitenciers et les maisons de correction — pour faire parvenir le Monitor aux Consulats des États-Unis, aux officiels et aux membres du Congrès à Washington, ainsi qu'à certains personnages officiels de Londres, Angleterre.

Pendant l'année dernière, sans qu'une demande leur ait été adressée par les Administrateurs, onze églises ont spontanément remboursé plus de $8 500 qui leur avaient été accordés jadis.

En septembre 1934, les Administrateurs ont introduit un escompte plus généreux sur les ouvrages de Mrs. Eddy commandés par les Salles de Lecture, et ils ont aboli la réduction faite pour les fortes commandes. Cette mesure a eu d'heureuses conséquences: les petites Salles de Lecture, qui ont maintenant les mêmes avantages que les grandes, peuvent offrir un choix plus complet des ouvrages de notre Leader; l'activité et la prospérité se font sentir davantage.

Les Administrateurs testamentaires ont le plaisir d'annoncer que touchant la vente des ouvrages de Mrs. Eddy, les chiffres de 1934 marquent une augmentation de vingt-neuf et demi pour cent sur ceux de l'année précédente.

Le monde a besoin des vérités curatives de la Science Chrétienne et ce besoin s'est accentué au cours des vingt dernières années. Pour y faire face, les Administrateurs testamentaires ont beaucoup élargi la liste des publications: des reliures nouvelles et plus commodes ont été adoptées, et l'on a autorisé des traductions en diverses langues. Les publications récentes comprennent notamment: Rétrospection et Introspection, traduction allemande, édition toile et édition de poche; Science et Santé sous deux nouvelles reliures; Poems de Mrs. Eddy, Miscellaneous Writings, The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, Complete Concordance to Mrs. Eddy's Writings— reliés en maroquin bleu et en maroquin brun.

En 1915, la liste des publications comportait trente-neuf articles; elle en a maintenant plus de deux cents; en outre, on prépare de nouveaux volumes et des traductions autorisées qui dans l'espace de douze mois porteront ce total à deux cent trente.

Cette activité croissante donne aux églises et aux sociétés de la Science Chrétienne ainsi qu'à leurs Salles de Lecture l'occasion de développer elles aussi leur travail: elles aident à mettre les vérités de la Science Chrétienne entre les mains d'une humanité qui a faim et soif de la justice.

Rapport du Chef des Délégués à la Presse, C. Augustus Norwood

Les Délégués à la Presse et leurs Assistants — six mille personnes environ — comprennent la grandeur du travail à faire pour que le monde entier accepte le message de la Science Chrétienne. Dans l'assurance que le travail progresse, ils contribuent à ce résultat; car notre Leader a dit (Message for 1901, p. 11): « La Parole de Dieu est un puissant prédicateur; elle n'est pas trop spirituelle pour être pratique, ni trop transcendante pour être entendue et comprise. »

Les Délégués savent que la correction des faussetés présentées au public en ce qui concerne la Science Chrétienne est un devoir fondamental que prescrit le Manuel de L'Église Mère, par Mary Baker Eddy. Ils constatent néanmoins avec joie que la Science Chrétienne est maintenant assez bien connue pour que les fausses données nécessitant une mise au point soient relativement peu nombreuses.

Reproduits d'après le Livret Trimestriel de la Science Chrétienne, des extraits de nos Leçons-Sermons parviennent chaque semaine à des milliers de personnes, car une foule de journaux, y compris quatre quotidiens de New-York, impriment ces passages. Outre cela, les articles religieux copiés dans The Christian Science Monitor, la reproduction plus générale des conférences sur la Science Chrétienne, la publication des rapports lus à l'Assemblée annuelle de L'Église Mère, sont parmi les choses qui transforment d'une manière efficace la pensée du public. Ce progrès est confirmé par le fait qu'environ quatre-vingts groupes de non-Scientistes ont désiré entendre des Délégués à la Presse qui leur ont fait un bref exposé.

Comme la législation sociale est à l'ordre du jour, la protection des Scientistes Chrétiens à l'égard des restrictions imposées par l'autorité a nécessité plus de travail dans le domaine législatif qu'il n'en avait fallu au cours des dernières années. Mais cette augmentation de travail a produit un résultat important: nous avons maintenant plus d'amis que jamais dans les sphères législatives.

Il y a quelques siècles, on enchaînait la Bible dans les églises, et le nombre de ceux qui pouvaient la lire était limité. L'imprimerie a rendu possible la circulation générale de la Bible, entraînant une grande spiritualisation de la pensée. Ce fait met en lumière les possibilités de la T. S. F.

Outre la radiodiffusion des cultes, des conférences et des nouvelles, environ six mille programmes religieux spéciaux ont été diffusés pendant l'année dernière. Aucun n'a provoqué de controverse publique; d'autre part, la liste des guérisons reconnues supporte bien la comparaison avec les témoignages donnés lors des réunions du mercredi soir. Toutefois, les Délégués sentent que ces programmes doivent recevoir le soutien, l'amour et la protection qui sont donnés à toutes les autres activités de notre mouvement, pour que leur message guérisseur produise complètement ses fruits.

En ce qui concerne notre travail par T.S.F., la série intitulée: « Le Monitor passe en revue les Nouvelles »— a pris un développement considérable. Cent soixantedix-sept postes émetteurs offrent maintenant cette série au public. Dans chaque cas, The Christian Science Monitor est mentionné au début et à la fin de la diffusion. Le notable succès de cette activité est dû à l'excellent travail de ceux qui préparent ces nouvelles, sous la direction du Conseil de Rédaction du Monitor. C'est au Délégué à la Presse pour l'Ontario que revient le grand mérite d'avoir proposé ces diffusions. Je puis dire avec reconnaissance qu'aux États-Unis et au Canada, les Délégués à la Presse ont fait un travail remarquable en obtenant qu'un si grand nombre de postes offrent au public les diffusions intitulées: « Le Monitor passe en revue les Nouvelles. »

Les Délégués à la Presse se joignent à tous les autres Scientistes Chrétiens dans les efforts faits pour écarter le voile qui cherche à cacher aux mortels le pouvoir de la Parole de Dieu. Cette Parole est déjà omniprésente; Dieu protège notre travail et lui assure le succès.

Rapport du Conseil des Conférences de la Science Chrétienne pour l'année se terminant le 30 avril 1935, lu par Peter V. Ross, Président

S'adressant au Conseil des Conférences, Mrs. Eddy écrivait ceci (The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 248): « Vous ne vous targuez pas d'être grands; vous êtes ici pour saisir et définir ce qui est démontrable, éternel. Ce sont des prophètes et des héros spirituels ceux dont le droit de naissance, à la fois ancien et nouveau, consiste à mettre fin aux faussetés avec sagesse et à proclamer la Vérité d'une manière si attrayante qu'une affection fervente et sincère pour la race humaine se trouve capable d'émanciper les hommes. » Il est certain que la parole de la Vérité, proclamée là où se sont assemblés ceux qui recherchent les choses saintes, est invariablement puissante. Aussi les conférences sur la Science Chrétienne ont-elles exercé dans le monde, comme on pouvait s'y attendre, des effets rédempteurs bien marqués depuis le début du vingtième siècle.

Elles ont aidé à développer dans la pensée du public une attitude plus cordiale envers la Science Chrétienne et une meilleure appréciation de ses mérites. Elles ont présenté à ceux qui désiraient les connaître les enseignements fondamentaux de la Science Chrétienne. Elles ont engagé les chercheurs à lire nos publications autorisées. Elles ont montré à ceux qui sont troublés ou affligés qu'ils peuvent avoir recours aux praticiens. Elles ont encouragé les disciples à bénéficier de l'instruction donnée en classe.

Pendant l'année qui vient de prendre fin, les salles ont été le plus souvent archipleines; on a pu remarquer une foule de nouveaux visages, et les guérisons bien caractérisées ont été nombreuses. Ceux qui étaient venus entendre la conférence, et ceux qui en écoutaient la diffusion radiophonique, ont compris que la vie peut être beaucoup plus libre et plus heureuse.

Ces résultats ne sont pas uniquement dus aux efforts du conférencier. Ils proviennent aussi dans une grande mesure de l'atmosphère créée par le travail spirituel des Scientistes Chrétiens résidant sur place, et par l'attente éclairée des foules réunies. Sans doute, l'impression totale ou partielle de la conférence dans un journal a de la valeur, et les comités ont raison d'y tenir; toutefois c'est en assistant soimême à une conférence sur la Science Chrétienne qu'on en ressentira surtout la force et les effets bienfaisants.

Les membres des églises filiales n'ont pas manqué de faire avec zèle le travail préparatoire qu'exige une conférence. Ils se sont montrés ingénieux en ce qui concerne les annonces et la publicité: ils ont reconnu que des gens ayant les opinions les plus diverses et appartenant à tous les milieux aiment qu'on leur rappelle l'approche d'une conférence ou qu'on les invite personnellement à y assister.

Songeant avant tout aux nouveaux venus et aux infirmes, les membres n'ont pas oublié qu'une conférence sur la Science chrétienne est destinée à tous ceux qui se sentent poussés à s'y rendre — incroyants, étrangers, ou Scientistes Chrétiens; toutefois ces derniers s'arrangeront naturellement pour laisser de bonnes places aux non-Scientistes. Les praticiens actifs et les membres qu'absorbe le travail de l'église ne se sont pas refusé l'encouragement que représente une conférence: ils comprennent que ceci leur permet de mieux poursuivre la campagne dans laquelle ils se sont engagés, comme le dit notre Leader, « pour faire diminuer le mal, la maladie et la mort » (Science et Santé, p. 450).

Ici comme dans tous les domaines de l'activité en Science Chrétienne, les Directeurs de L'Église Mère, malgré de multiples devoirs, ont trouvé le temps d'exercer un contrôle plein de vigilance. Ils se sont assurés que les conférences, sans sortir de leur sphère légitime, répondent aux besoins de notre époque. Leur longue et vaste expérience au sein de la Cause, l'inébranlable résolution avec laquelle ils poursuivent les buts indiqués par notre Leader, expliquent pourquoi leurs conseils, heureusement toujours accessibles, ont été d'une valeur incalculable pour les membres du Conseil des Conférences.

Pendant les douze mois précédant le 30 avril 1935, il s'est fait 3 043 conférences sur la Science chrétienne, qui attirèrent environ 3 070 510 personnes. Parmi ces conférences, 254 ont eu lieu en Grande-Bretagne et en Irlande; 96 sur le continent européen et en Scandinavie; cinquante-cinq en Australasie; douze aux îles

Hawaï et en Orient; vingt-huit en Afrique; huit aux Bermudes, dans la Zone du Canal et les Indes occidentales; une dans la ville de Mexico; 2 589 aux États-Unis, dans l'Alaska et au Canada. Rentrent dans le total général, 49 conférences données sous les auspices d'organisations Scientistes Chrétiennes dans les hautes écoles ou les universités.

Ici l'assemblée chanta le cantique 2.

Rapport de la Société d'Édition de la Science Chrétienne, lu par Roland R. Harrison, Gérant

Par le rapport annuel de La Société d'Édition de la Science Chrétienne, un économe rend compte de la manière dont il a administré les ressources qu'ont fournies l'amour et le soutien du vaste Champ de la Science Chrétienne. Telle est l'attitude du Conseil des Administrateurs de la Société d'Édition lorsqu'il aborde des tâches grandes ou petites, et losqu'il mesure les progrès accomplis.

La Rédaction du Journal. de la Sentinel et du Héraut apprécie beaucoup les grands avantages qu'offre la nouvelle Maison d'Édition en ce qui concerne la publication des périodiques.

Le nombre des articles reçus est satisfaisant. Quant à la qualité des articles soumis à la Rédaction, elle accuse une avance marquée; ce fait suscite notre gratitude à tous, car il indique des progrès spirituels dans le Champ.

Les articles pour la jeunesse et les enfants continuent à intéresser ceux auxquels ils sont spécialement consacrés. Ici les questions qui préoccupent l'enfance et la jeunesse sont traitées d'une façon claire et simple, toujours du point de vue Scientiste Chrétien. Tous les membres de L'Église Mère ont le droit de soumettre des articles religieux destinés au Monitor, où ils paraissent à la page du Home Forum; ces articles exposent clairement les problèmes individuels et généraux, et montrent comment ceux-ci peuvent être résolus par la compréhension spirituelle.

Souvent les lecteurs expriment leur reconnaissance touchant les diverses éditions du Héraut de la Science Chétienne, qui paraît en français, en allemand, dans les langues scandinaves, en hollandais et en braille. Ces éditions contribuent beaucoup à faire connaître sur le continent européen et ailleurs l'influence curative de la Science Chrétienne.

Les membres de L'Église Mére, et tous ceux qui ont été guéris par la Science Chrétienne devraient se rappeler la valeur du témoignage imprimé aussi bien que du témoignage oral. A ce sujet, Mrs. Eddy écrit (Manuel, Art. VIII, Sect. 24): « Le témoignage... est plus qu'un simple récit de bienfaits; il escalade le pinacle de la louange et illustre la démonstration du Christ, 'qui guérit toutes tes infirmités' (Psaume 103:3). »

Les douze derniers mois ont été caractérisés par des troubles extraordinaires survenus dans diverses régions; grâce aux nouvelles qu'il reçoit de toutes parts, le Monitor a pu enregistrer les événements critiques d'une manière à la fois pondérée et instructive. Ses lecteurs ont pu compter sur lui pour obtenir des vues impartiales et pleines de discernement au sujet des nouvelles vitales touchant les États-Unis, l'Europe et l'Extrême-Orient; les événements ont été présentés d'une manière fidèle et complète, et en tenant compte de leur influence sur la société en général.

Dans ses éditoriaux, le Monitor, qui n'est enrégimenté dans aucun parti, continue à maintenir sa position indépendante; il cherche constamment à critiquer d'une manière constructive, à louer ce qui est bien ou ce qui se rapproche le plus du bien dans les questions nationales ou internationales; il indique aussi ce qui est faux soit dans les lignes de conduite soit dans les actions.

Nous avons reçu de divers côtés des commentaires favorables touchant les radiodiffusions préparées par la Rédaction du Monitor; les Délégués à la Presse ont répandu ces résumés de nouvelles par l'intermédiaire de cent soixante-dix-sept postes émetteurs. On ne peut mettre en doute les effets bienfaisants de cette entreprise louable, inaugurée et poursuivie d'une manière très efficace par les Délégués en question.

Sous plusieurs rapports, le Département des Annonces a enregistré de grands progrès. On a vu augmenter d'une manière réjouissante la publicité faite par les fabricants, les négociants, les hôtels, les compagnies de chemin de fer, d'aviation et de navigation, les banques, les écoles, etc. Cette avance est due en partie à la reprise des affaires; mais elle provient surtout de ce que les annonceurs en général reconnaissent de mieux en mieux le soutien remarquable que leur donnent les lecteurs du Monitor; ils constatent que ce qu'ils dépensent pour la publicité dans ce quotidien est d'un bon rendement.

Le Supplément hebdomadaire est attrayant et profitable, comme en témoignent des lecteurs et des annonceurs toujours plus nombreux. La rotogravure nous perment d'offrir des annonces en couleur occupant toute une page. Les résultats de cette innovation ont été si satisfaisants que les perspectives sont excellentes.

Au cours de l'année dernière, vingt et une villes ont désigné pour la première fois un Représentant d'annonces. Des Comités d'informations publicitaires ont été nommés par trente-deux églises qui n'avaient pas encore pris cette mesure. L'expansion de ces activités et le soutien plus cordial accordé de toutes parts à nos annonceurs, prouvent qu'on saisit toujours mieux l'importance des annonces; celles-ci mettent les œuvres curatives de la Science Chrétienne à la portée de nombreuses personnes qui ont besoin de ces bénédictions et sont prêtes à les recevoir.

Au point de vue du tirage, tous les périodiques sont sensiblement en progrès sur l'année dernière. Pour le Monitor, il s'est vendu en moyenne 136 603 numéros par jour pendant les six mois précédant le 28 mars 1935, ce qui représente la plus forte moyenne de ce genre depuis que le Monitor existe. Grâce au Supplément, le numéro du mercredi a un tirage qui dépasse d'environ vingt mille le chiffre hebdomadaire moyen.

Nous reconnaissons que ces résultats magnifiques sont dus en bonne partie aux fidèles efforts de nos 1 687 Représentants de la circulation, qui nous ont assuré des abonnements dont le nombre dépasse de plusieurs milliers ceux qu'ils avaient obtenus l'année précédente.

Vers la fin de l'année 1934 a paru une nouvelle brochure en italien, intitulée: « La Science Chrétienne: son simple Message;" elle est spécialement destinée à ceux qui débutent dans l'étude de la Science Chrétienne ou ne connaissent pas notre organisation. Une édition hongroise, parue en février, sera suivie d'éditions arménienne, tchèque, finlandaise, portugaise, espagnole, roumaine et russe.

La Société d'Édition publie de nouveau des brochures en anglais, ce qui rend plus accessibles divers articles particulièrement utiles extraits des périodiques.

En 1923, Miss E. Mary Ramsay, qui lorsqu'elle était Déléguée à la Presse pour le comté de Midlothian (Écosse), avait commencé à écrire au sujet de Mrs. Eddy, publia une courte biographie de notre Leader, sous ce titre: « La Science Chrétienne et celle qui l'a découverte. » Ce livre, écrit en anglais, appartient maintenant à la Société d'Édition; ayant subi une révision, il est en vente et fait partie de nos publications autorisées.

Une édition de l'Hymnaire destinée à l'école du dimanche a également été préparée, car les petits enfants avaient besoin d'un livre plus mince et plus léger.

Les Administrateurs profitent de cette occasion pour exprimer la profonde reconnaissance qu'éprouvent au sujet des magnifiques locaux actuels tous ceux qui s'occupent de la publication. Ces travailleurs ont la ferme intention de justifier par un service encore plus efficace les dépenses faites pour la nouvelle Maison d'Édition.

Rapport du Département des Filiales et des Praticiens, lu par Miss M. Rosamond Wright, Gérante

C'est toujours avec joie que nous recevons une lettre disant que la Science Chrétienne et son influence curative ont atteint les habitants d'une nouvelle localité— qu'un nouveau groupe a des cultes du dimanche et cherche à s'organiser pour devenir une filiale de L'Église Mère.

Pendant l'année dernière, nous avons correspondu avec cent vingt groupes de ce genre; soixante-treize ont complété leur organisation et sont devenus des filiales, qui se répartissent comme suit: Quarante-sept dans l'Amérique du Nord, une dans l'Amérique du Sud, dix-sept en Europe, deux en Asie, deux en Afrique et quatre en Australasie. Vingt-huit sociétés ont pu prendre le titre d'église. Il existe maintenant deux mille sept cent vingt et une filiales de L'Église Mère.

Six cent soixante-dix praticiens et cinquante-cinq gardes-malades ont obtenu l'insertion de leur annonce dans le Journal, et quarante-neuf ont été autorisés à faire paraître leur annonce dans le Héraut. Comme l'indiquent les excellents témoignages de guérison qu'ils ont présentés, leur œuvre devient de plus en plus un ministère de grâce et d'amour.

Les jeunes gens et les jeunes filles de nos universités cherchent les vérités spirituelles: nous en trouvons une preuve intéressante dans le fait que depuis notre dernière assemblée, nous avons correspondu avec les étudiants de quatorze universités ou hautes écoles, où l'on fait des démarches pour former une organisation conformément à l'Article XXIII, Section 8, du Manuel de L'Église Mère.

Il fait beau voir l'enthousiasme exprimé par ces jeunes Scientistes Chrétiens, et la sincérité avec laquelle ils reconnaissent les bienfaits que leur apporte la Science Chrétienne. Deux de ces nouveaux groupes ont obtenu l'insertion de leur annonce dans le Journal. Les quarante-sept organisations universitaires qui figurent sur la liste du Journal poursuivent leurs labeurs d'après les stipulations du Manuel.

Rapport sur les Associations de Bienfaisance de la Science Chrétienne et le Home de Pleasant View, lu par William W. Davis, Inspecteur-administrateur

Nos institutions de charité et de bienfaisance ne peuvent se régler sur aucun précédent: elles croissent et leurs méthodes se perfectionnent. Le premier de nos Sanatoriums est celui de Chestnut Hill (Massachusetts); il fut établi parce que notre bien-aimée Leader avait reconnu quelques années auparavant l'urgent besoin d'un refuge tel que celui-là au sein de notre organisation. Le second fut bâti plus tard à San-Francisco, pour desservir la côte Pacifique Pacifique et les États avoisinants.

Au double point de vue mental et financier, le Champ de la Science Chrétienne soutient avec amour et fidélité ces entreprises importantes, ainsi que le Home pour Scientistes Chrétiens à Pleasant View. On a pu constater pendant les douze derniers mois une avance marquée soit comme rendement soit comme nombre d'hôtes reçus. Les contributions plus généreuses fournies par le Champ, l'augmentation du revenu la compression des dépenses, ont diminué de près de moitié le montant des sommes qu'a dû fournir L'Église Mère. Cependant, les contributions sont toujours nécessaires afin d'éviter à l'Église le paiement de sommes qu'elle pourrait employer d'une autre manière pour le bien de notre mouvement, et afin que nos Sanatoriums puissent continuer d'exercer comme il le faut la bienfaisance sans laquelle leur utilité ne peut s'accroître.

Afin que le Champ soit mieux informé des avantages dont peuvent jouir les Scientistes Chrétiens qui séjournent dans nos Sanatoriums, nous avons répandu beaucoup d'imprimés, envoyé des lettres aux filiales —églises ou sociétés — et à diverses personnes; nous avons encouragé les églises à nommer un Comité d'informations pour soutenir les Sanatoriums. Aux États-Unis, environ cinquante pour cent des filiales de L'Église Mère ont établi ou se proposent d'établir ce genre de comité, et cette coopération est très utile. En outre, notre Représentant auprès du Champ, Mr. John Henry Weer, a visité les filiales et leur a fait des exposés riches en informations pratiques et exactes. Ses causeries ont été accueillies avec joie, et bien des lettres de remerciements sont parvenues à L'Église Mère à ce sujet.

Dans les deux Sanatoriums, le nombre des hôtes a sans cesse augmenté; constamment le personnel acquiert et met en pratique une perception plus nette de la sollicitude et des directions données par l'Entendement divin. Les guérisons sont nombreuses et bien faites pour nous réjouir; le Champ apprécie de plus en plus le bien que peuvent faire de temps à autre des séjours consacrés à l'étude et au rafraîchissement spirituels, car souvent on nous exprime de la reconnaissance à ce sujet. Après avoir passé quelque temps chez nous, des personnes qu'absorbent les affaires, d'autres qui travaillent à l'église ou au foyer, ont maintes fois écrit qu'elles avaient pu reprendre leur travail avec une assurance, un espoir et un courage nouveaux; et ces qualités à leur tour se sont reflétées dans des améliorations survenues à leur foyer et dans leurs affaires.

Parmi les nombreux cas de guérison et de régénération qui se sont produits dans nos deux Sanatoriums pendant l'année dernière, ce rapport ne peut en mentionner que quelques-uns. Après avoir séjourné cinq semaines au Sanatorium, un hôte souffrant d'asthme chronique est rentré chez lui guéri. Une autre personne, qui souffrait beaucoup de l'estomac et se nourrissait exclusivement de liquides pris en très petites quantités, put manger d'une manière normale peu de jours après son arrivée. Un hôte qui par suite d'une chute avait une lésion à la hanche, fut complètement guéri pendant une visite qui dura dix jours. Un autre, après avoir été entièrement guéri d'un état asthmatique avec complications aiguës indiquant une pneumonie, exprima sa reconnaissance parce qu'il comprenait et appréciait davantage ce que représentent nos Sanatoriums. Une personne affligée de rhumatisme dans les jambes fut complètement affranchie en trois semaines. Un homme d'âge mûr qui souffrait de l'intestin et du foie, rentra dans son foyer au bout de trois semaines, entièrement guéri. La victoire sur le ressentiment et l'angoisse dus à des malheurs domestiques entraîna la guérison d'un goitre interne qui disparut en trois semaines. Une infection qui avait produit un empoisonnement du sang fut complètement guérie en huit jours. Un homme qui resta moins de quatre semaines au Sanatorium fut guéri d'une néphrite chronique et son poids s'accrut de six kilos. Ces exemples et beaucoup d'autres prouvent le pouvoir guérisseur de l'Amour, de la Vie et de la Vérité, démontré dans la Science Chrétienne. En nous quittant, bien des hôtes ont dit à peu près ce qu'écrivait l'un d'entre eux: « Je n'ai jamais vu d'endroit plus beau et plus reposant. »

On en pourrait dire autant du Home pour Scientistes Chrétiens à Pleasant View; les pensionnaires venus de près et de loin y forment une famille harmonieuse et heureuse; ils prennent part à certains travaux. L'année dernière, deux personnes bien qualifiées ont mis à la portée des autres pensionnaires deux activités nouvelles: elles leur ont offert des leçons de dessin ou d'aquarelle et des leçons de chant. On a beaucoup admiré l'exposition de certaines peintures exécutées par les artistes du Home.

Les conférences offertes par des membres du Conseil des Conférences de la Science Chrétienne sont reçues avec gratitude aux Sanatoriums ainsi qu'au Home; on apprécie également les cultes réguliers et bien d'autres avantages.

On sent toujours mieux la bonté et la concorde qu'expriment les hôtes, les adjoints et les fonctionnaires. Ceci indique qu'on reconnaît de plus en plus la présence du Christ guérisseur apportant la santé, la paix, la joie, et la réalisation nécessaire de la totalité, de l'omnipotence et de l'omniprésence divines.

Témoignages de Guérison, lus par Mrs. Marjorie C. Mulock, de Détroit, Michigan

Lecture fut donnée de plusieurs témoignages intéressants et dûment vérifiés. Ces documents attestaient que grâce à la compréhension de la Science Chrétienne, l'œuvre curative et rédemptrice se poursuit dans toutes les parties du monde.

Rapport du Secrétaire, Ezra W. Palmer

Seul le pouvoir spirituel donne aux hommes l'initiative et l'intelligence nécessaires pour dominer les conditions toujours changeantes du monde moderne. Ce pouvoir régénérateur et spirituel de la Science Chrétienne se montre d'une manière frappante dans les lettres écrites par ceux qui désirent devenir membres de L'Église Mère. Chaque jour le Secrétariat reçoit des messages de ce genre, venant de toutes les parties du monde civilisé et parfois des régions les plus reculées. Ils décrivent les vaines recherches faites pour obtenir la santé et la liberté en ayant recours à diverses croyances religieuses, aux doctrines ou aux pratiques les plus variées — la recherche du « baume de Galaad » qui guérit les maladies. Ils parlent de difficultés politiques, religieuses, financières et théologiques pour lesquelles le correspondant n'avait trouvé aucun remède. A la fin, plein de lassitude et souvent en désespoir de cause, il s'est tourné vers la Science Chrétienne et a trouvé la guérison. Nous avons donc au Secrétariat les preuves certaines du fait que l'augmentation du nombre de nos membres est le résultat direct des guérisons qui se sont produites dans la conscience individuelle des candidats. Dans bien des cas, les maux qui ont été guéris passent généralement pour incurables.

Un autre point à noter, c'est le nombre de lettres que nous écrivent des jeunes gens ou des jeunes filles; cette correspondance montre qu'ils comprennent la Science Chrétienne, sont capables de la démontrer, et désirent devenir membres de L'Église Mère. Ils sont accueillis avec joie par L'Église Mére, et nous désirons leur dire, comme l'a fait notre Leader, Mary Baker Eddy (Miscellaneous Writings, p. 110): « Enfants bien-aimés, le monde a besoin de vous — plus encore comme enfants que comme hommes et femmes: il a besoin de votre innocence, de votre désintéressement, de votre affection fidèle, de vos vies sans souillure. »

Souhaiter la bienvenue à de nouveaux membres de L'Église Mère est toujours une tâche bien agréable. Nous nous réjouissons parce qu'ils ont résolu de marcher avec nous comme des frères en Christ. A mesure que ces nouveaux membres graviront la route conduisant des sens à l'Ame, ils devront être de vaillants soldats qui s'attachent fermement aux vérités spirituelles et se protègent chaque jour contre les attaques du sens matériel. S'ils étaient assaillis par des difficultés dépassant leur force de résistance, nous serions heureux de les voir s'adresser à nous pour obtenir le mot d'encouragement qui les aidera dans leur ascension. Puissent-ils se rappeler la tendre exhortation que Paul adressait à l'église des Thessaloniciens: « Que le Seigneur dispose vos cœurs à aimei Dieu et à attendre patiemment le Christ! » Quiconque attend patiemment le Christ ne chancellera pas et ne risquera point de s'égarer.

Nous désirons dire combien nous apprécions l'amour et le soin avec lesquels les membres se sont assuré que les formulaires de demande d'admission qu'ils contresignaient étaient correctement remplis avant de parvenir au Secrétaire. Ces précautions nous ont permis de nous occuper des demandes sans être entravés par des inexactitudes.

Au cours de l'année, L'Église Mère a fait donner dix-huit conférences. Grâce aux labeurs joyeux et consacrés des nombreux comités en cause, toutes ces conférences ont attiré beaucoup de monde et des guérisons certaines s'y sont produites.

Dans l'ensemble de nos activités, les trois Salles de Lecture de L'Église Mère jouent un rôle important. Leurs rapports signalent une fréquentation réjouissante et la solution de problèmes aigus; ils montrent que le public s'intéresse vivement à la Science Chrétienne. Les bibliothécaires sont des travailleurs généreux et dévoués, qui ne refusent ni leur temps ni leur sagesse spirituelle aux pèlerins lassés ou malheureux. Dans le monde entier, les Salles de Lecture de la Science Chrétienne sont des avant-postes spirituels établis pour venir en aide à ceux qui cherchent sincèrement la Vérité. Le calme spirituel et l'harmonie qui y régnent indiquent au visiteur sincère que le Christ guérisseur est présent pour réconforter, guider et bénir.

ŒUVRES D'ASSISTANCE

Pendant les douze derniers mois, L'Église Mère a secouru les malheureux dans quelques pays d'Europe et dans les parties de l'Amérique affectées par la sécheresse; en Australie, elle a aidé les victimes des inondations.

A Asheville (Caroline du Nord), le travail s'est poursuivi dans l'hôpital Oteen — le plus grand établissement fédéral destiné aux anciens combattants qui souffrent de certaines maladies. Entre le personnel de l'hôpital et le Scientiste Chrétien qui travaille dans ce milieu, les rapports ont été des plus cordiaux. Les publications de la Science Chrétienne sont les bienvenues, et l'on reconnaît les guérisons accomplies. Parfois ceux qui sur leur désir ont été traités et guéris en Science Chrétienne apportent à leur tour cette Science dans leur famille. Récemment les Directeurs de L'Église Mère ont reçu une lettre empreinte d'une sincère reconnaissance; son auteur avait été guéri à l'hôpital par la Science Chrétienne, bien qu'on l'eût déclaré incurable. Sept ans plus tard, il était devenu praticien et son nom figurait dans le Journal.

Pour obvier au chômage, L'Église Mère a maintenu son Fonds local de Secours, spécialement actif pendant les mois d'hiver. Les employés de L'Église Mère, de la Société d'Édition, de l'Association de Bienfaisance à Chestnut Hill, ont alimenté ce fonds, que d'autres Scientistes Chrétiens ont également désiré soutenir. Une seconde œuvre étroitement unie à la première a secouru d'une part les membres de L'Église Mère qui fréquentent nos cultes et se trouvaient momentanément dans la détresse, d'autre part certains étèves de notre école du dimanche. Pour compléter ces secours, on a distribué à ceux qui en avaient besoin des habits usagés et d'autres choses utiles donnés par des membres ou des amis. Cette bienfaisance représente l'aide pleine d'amour accourdée à des frères; elle dit d'une façon pratique: « Chauffezvous, rassasiez-vous » (Jacques 2:16).

Tels ont été les fruits de l'année dernière. Les Scientistes Chrétiens ne cessent d'être reconnaissants envers leur Leader, Mary Baker Eddy, qui affronta le mépris du monde afin d'apporter aux hommes, par la Science de l'Entendement, le pouvoir spirituel dont on peut dire qu'inévitablement il rétablit le christianisme primitif et apporte la rédemption universelle. Dans le Message qu'elle adressait à L'Église Mère pour 1889 (The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 152), notre bien-aimée Leader a dit: « Le rétablissement du christianisme pur repose uniquement sur la compréhension spirituelle, l'adoration spirituelle, la puissance spirituelle. »

Rapports du Champ

Les Directeurs de L'Église Mère ont reçu avec plaisir les nombreux rapports et les affectueux messages envoyés à l'occasion de l'Assemblée annuelle par les filiales —églises, sociétés, organisations universitaires. Faute de temps, la lecture en fut abrégée, mais The Christian Science Monitor a publié la liste complète des organisations dont les messages nous sont parvenus.

Voici quelques-uns des rapports 

Les trois églises filiales de Pittsburg (Pensylvanie) s'expriment comme suit: « Aux époques de détresse, la pensée se tourne vers Dieu, ainsi que le prouve ce qui se passe dans notre champ. Nos Salles de Lecture manifestent une activité croissante; un nombreux auditoire invisible profite de nos radiodiffusions, comme en font foi des lettres venant entre autres du Canada, de la Louisiane, de l'Orégon, de la Jamaïque, et disant la joie que nos cultes procurent à ceux qui y ont part. »

Première Église, Shanghaï (Chine), annonce la dédicace d'un bel édifice destiné aux cultes. Une conférence faite dans cette église et radiodiffusée, attira le plus nombreux auditoire qu'on eût vu au cours des années dernières, et bien des nationalités y étaient représentées. L'école du dimanche a presque doublé; elle se compose d'enfants allemands, américains, anglais, chinois et russes.

Les six églises de Philadelphie, les deux organisations Scientistes Chrétiennes aux universités de Pensylvanie et de Temple, ont suivi une voie progressive en ce qui concerne la Salle de Lecture qu'elles administrent en commun: elles se sont assuré de plus grands locaux et ont loué au rez-de-chaussée du même bâtiment une devanture où sont placés la Bible, les ouvrages de notre Leader, et les publications les plus récentes.

L'assemblée s'ajourna après avoir chanté la Doxologie.

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