[Extrait de la Christian Science Sentinel du 16 mars 1935]
Parfois les personnes qui projettent un séjour au Sanatorium de l'Association de Bienfaisance de la Science Chrétienne à Chestnut Hill demandent si elles auront l'occasion de visiter certains endroits intéressants,— par exemple, près de Concord (New-Hampshire), les lieux habités autrefois par Mrs. Eddy et où se trouve maintenant Le Home Scientiste Chrétien de Pleasant View. On leur répond que le Sanatorium met à la disposition des hôtes un service d'automobile qui leur permet d'arranger ces excursions. Il faut compter une journée pour visiter le Home de Pleasant View et les endroits avoisinants qui ont eu quelque rapport avec Mrs. Eddy. On peut aussi faire des courses moins longues pour voir des lieux intéressants, soit à Boston soit aux environs; il y a notamment Swampscott et Lynn, où l'on aime à visiter la maison de Broad Street — le premier immeuble acheté par Mrs. Eddy — qui contient la petite chambre haute où elle acheva d'écrire Science et Santé. En outre, les hôtes du Sanatorium peuvent prendre des arrangements pour aller aux cultes de L'Église Mère.
On a parfois posé cette question: Ceux qui séjournent au Sanatorium peuvent-ils inviter leurs amis à assister aux réunions du mercredi soir ou aux cultes du dimanche qui ont lieu dans la Salle des Assemblées? Oui, si la Direction les y autorise.
A ceux qui demandent: Peut-on inviter des amis à dîner et les garder ensuite un moment?— on répond: La chose est possible dans certaines limites et s'il y a des places disponibles dans la salle à manger. Les demandes à ce sujet doivent être faites à l'avance.
D'aucuns désirent savoir si une personne qui est encore membre d'une église autre que l'église Scientiste Chrétienne peut être reçue au Sanatorium pour se reposer et étudier, ou encore pour recevoir des soins. Voici la réponse: Si cette personne s'est tournée sérieusement vers la Science Chrétienne, même sans avoir encore formellement rompu ses attaches religieuses d'autrefois, elle pourra sans doute être admise à condition qu'il y ait de la place pour la recevoir et que le Comité chargé d'examiner les demandes soit d'accord. Oui, le Sanatorium pendant un temps limité offre à ses hôtes un foyer, et la direction désire que les nouveaux venus en profitent.
[Extrait de la Christian Science Sentinel du 1er juin 1935]
Le présent numéro de la Sentinel contient un avis disant que la Société d'Édition fait paraître sous forme d'une édition nouvelle le livre intitulé: Christian Science and Its Discoverer, par Miss E. Mary Ramsay, d'Édimbourg.
En 1913, Miss Ramsay était Déléguée à la Presse pour la partie est de l'Écosse, ce qui l'obligeait à écrire dans les journaux de la région et à rectifier les erreurs publiées parfois au sujet de Mrs. Eddy. Un éditeur d'Édimbourg lui demanda de préparer un petit volume sur Mrs. Eddy et ses enseignements. Dans la pensée de cet éditeur, l'ouvrage ferait partie d'une série de livres écrits chacun par un représentant de la doctrine en cause. Miss Ramsay discuta cette idée avec certains membres du Conseil des Directeurs de l'Église de la Science Chrétienne, à Boston. Mais les événements politiques et la tragédie de la guerre modifièrent les choses, si bien que la publication du livre écrit par Miss Ramsay resta en suspens. En 1923, l'ouvrage parut sous une forme modeste à Cambridge, Angleterre, pour être réimprimé l'année suivante avec certaines additions. Naturellement, ce livre s'est surtout répandu dans les pays se rattachant à l'Empire britannique; mais il aura une circulation encore plus générale maintenant que La Société d'Édition de la Science Chrétienne en est devenue propriétaire et le fait paraître à nouveau.
En revisant son livre, l'auteur a pu bénéficier des données correctes que lui a fournies le Rédacteur du Bureau d'Histoire et de Documents de L'Église Mère; elle a aussi obtenu une certaine aide de la part d'autres personnes qui connaissent les événements et les faits en cause. Dans cet ouvrage, la vie de Mrs. Eddy se présente sous l'angle de ce qu'elle-même a fait. Le livre contient des notes marginales renvoyant le lecteur à certains passages écrits par Mrs. Eddy; il contribue ainsi à mieux faire connaître les mobiles et les desseins dont s'inspirait notre Leader dans ses efforts pour donner au genre humain la vraie compréhension du christianisme primitif, grâce au rétablissement en Science Chrétienne de l'œuvre curative accomplie par Jésus-Christ.
« Mapparium »— ce terme nouvellement forgé remplacera celui de « Salle du Globe, » qu'on avait tout d'abord adopté, faute de mieux, pour décrire une installation spéciale logée dans la Maison d'Édition de la Science Chrétienne. Le mot « mapparium » est étymologiquement correct, car il vient de mappa, mot latin signifiant carte, et de la terminaison arium, qui désigne entre autres la place ou le lieu destiné à quelque chose. L'explication suivante est inscrite sur l'extérieur de la galerie: « Ce globe présente la carte du monde dans ses proportions véritables, car sa surface a la même courbure que celle de la terre; le spectateur placé à l'intérieur voit toutes les parties du monde et saisit le rapport qu'elles ont entre elles. »
[Extrait de la Christian Science Sentinel du 8 juin 1935]
Durant les fêtes du Jubilé qui ont marqué le vingt-cinquième anniversaire de l'avènement du roi George V, douze églises de la Science Chrétienne à Londres se sont mises d'accord pour louer un magasin avec devanture. Dans ce local qui donne sur le Haymarket, une des artères les plus passantes, elles ont installé une exposition pour faire connaître The Christian Science Monitor. C'était une manifestation intéressante, faite pour éveiller l'attention de bien des personnes parmi les foules qui circulèrent à Londres pendant les fêtes.
Cette exposition s'est ouverte le 7 mai et a duré environ deux semaines. Le Conseil des Directeurs de L'Église de la Science Chrétienne a câblé comme suit ses félicitations au comité représentant les diverses églises: « Félicitons de votre intéressante et belle exposition à Londres, durant les semaines du Jubilé, et félicitons les douze églises de Londres qui ont pensé à établir la chose en faveur du Monitor. »
[Extrait de la Christian Science Sentinel du 15 juin 1935]
Les Scientistes Chrétiens qui ont un phonographe s'intéressent aux disques reproduisant les morceaux d'orgue, les cantiques ou les chants de la Science Chrétienne. Les personnes qui habitent des régions écartées et qui n'ont pas à leurs cultes d'autre instrument que le phonographe, apprécient tout spécialement ces disques. Par exemple, des lettres venues de l'Inde expriment l'espoir qu'on aura bientôt un plus grand choix de disques, car il en est quelquefois fait usage aux cultes. Nous savons également que ce genre de musique est le seul dont disposent certains groupes ayant des cultes de la Science Chrétienne dans l'Alaska ou dans d'autres régions éloignées; alors l'auditoire chante avec la soliste de L'Église Mère, et l'on entend l'accompagnement des orgues que reproduit le phonographe.
Il y a quelques années, la contatrice qui chantait alors les solos à L'Église Mère prêta son concours à la Columbia Phonograph Company, Inc., de New-York, pour la préparation d'un disque à double face reproduisant deux cantiques de Mrs. Eddy empruntés à l'Hymnaire de la Science Chrétienne (édition de 1910):
Saw Ye My Saviour, N 178.
O Gentle Presence, N 197.
Ce disque figure dans le catalogue actuel de la Columbia Phonograph Company sous le N° 50017D.
Certains se souviendront peut-être qu'en 1930 on enregistra sur quatre disques à double face de la musique religieuse exécutée à L'Église Mère par l'organiste et la cantatrice qui étaient alors en fonctions. Ces disques portent la désignation R.C.A. Victor Records, et comprennent les cantiques suivants, empruntés à l'Hymnaire de la Science Chrétienne (édition de 1910):
Orgue: Shepherd, Show Me How to Go, par Mary Baker Eddy, N 195.
Cantiques divers:
1. I Look to Thee in Every Need, N° 176.
2. I Need Thee Every Hour, N° 182.
3. Come Ye Disconsolate, N° 241.
4. How Gentle God's Commands, N° 93.
(Tout ceci figure dans le catalogue Victor, N° 4171.)
Dans la même série de disques, on trouve en outre:
Chant et Orgue:
Oh, He Whom Jesus Loved Has Truly Spoken, N° 172.
The Stranger of Galilee, par Morris, Solo.
(Catalogue Victor, N° 4172.)
Saw Ye My Saviour, par Mary Baker Eddy, N° 178.
O Gentle Presence, par Mary Baker Eddy, N° 197.
(Catalogue Victor, N° 9629.)
O'er Waiting Harpstrings of the Mind, par Mary Baker Eddy, Solo. Musique
de Root.
Love, par Mary Baker Eddy, Solo. Musique de Root.
(Catalogue Victor, N° 9630.)
On peut aussi se procurer ces deux derniers solos en s'adressant à The Gramophone Company, Limited, Sydney (Australie).
Depuis lors, deux disques reproduisant quatre cantiques ont été préparés par une autre personne, et sont en vente dans les magasins où la firme R.C.A. Victor place ses produits. Ces cantiques, dont voici la liste, sont empruntés à l'édition revisée de l'Hymnaire de la Science Chrétienne:
Brood O'er Us with Thy Shelt'ring Wing, par Mary Baker Eddy, N 30.
I Love to Tell the Story, N° 414.
(Catalogue Victor, N° 4244.)
O Dreamer, Leave Thy Dreams, N° 412.
O Gentle Presence, par Mary Baker Eddy, N° 208.
(Catalogue Victor, N° 4245.)
On peut aussi obtenir ces disques par The Gramophone Company, Limited, Sydney (Australie).
Les disques dont les noms suivent reproduisent des cantiques empruntés à l'Hymnaire de la Science Chrétienne (édition revisée); enregistrés en Angleterre, ils sont mis en vente par la Columbia Graphaphone Company, Limited, Londres, et la Columbia Phonograph Company, Inc., de New-York:
From Sense to Soul, N° 64.
Jesus' Prayer, N° 157.
I Love Thy Way of Freedom, Lord, N° 136.
All Glory be to God Most High, N° 9.
Voici quels numéros ces disques portent dans les catalogues Columbia:
États-Unis
3004D, N° 64
2989D, N° 157
3004D, N° 136
2989D, N° 9
Grande-Bretagne
DB 1354
DB 1354
DB 1355
DB 1355
A l'heure actuelle, une personne qui remplaça temporairement la soliste de L'Église Mère collabore avec la Victor Company pour l'enregistrement de quelques cantiques et solos de la Science Chrétienne, qui seront bientôt offerts au public.
[Extrait de la Christian Science Sentinel du 27 juillet 1935]
Pendant le Jubilé de Leurs Majestés Britanniques, un comité représentant douze églises Scientistes Chrétiennes de Londres prépara ce qu'on a nommé l'Exposition jubilaire du Christian Science Monitor; cette manifestation dura onze jours et reçut mille sept cent cinquante visiteurs appartenant à presque toutes les parties de l'Empire britannique, aux États-Unis, et à plusieurs pays d'Europe. Parmi ces hôtes, beaucoup entraient pour la première fois en contact avec le Monitor et apprenaient que ce quotidien compte des abonnés un peu partout.
Le numéro spécial que le Monitor publia le 17 avril 1935 en l'honneur du Jubilé rendit les plus précieux services, car il constituait un lien entre l'exposition du Monitor et les solennités qui avaient attiré tant de monde à Londres. En réponse à bien des questions, on put faire ressortir la valeur des divers éléments que comporte ce journal et indiquer quel est son objectif.
Grâce à une étroite collaboration qui fut pour elles un sujet de joie, ces douze églises londoniennes purent organiser et maintenir l'exposition du Monitor, au rez-de-chaussée d'un immeuble situé dans une rue passante. Les résultats obtenus leur paraissent être bien dignes des efforts nécessités par cette entreprise. Parmi les visiteurs qui voyaient pour la première fois les publications de la Science Chrétienne, certains vinrent ensuite dans les Salles de Lecture et fréquentèrent les cultes. Plusieurs s'intéressèrent à la guérison en Science Chrétienne.
[Extrait de la Christian Science Sentinel du 10 août 1935]
Pour permettre au lecteur de mieux comprendre la position de The Christian Science Monitor en ce qui concerne les nouvelles et les éditoriaux qu'il publie, nous reproduisons un passage paru le 7 mars 1934 dans un éditorial intitulé « La Lecture de votre Journal »:
Les rédacteurs ne créent pas les pages des nouvelles. C'est le monde qui s'en charge. La rédaction peut trier et classer les informations selon le plan qu'elle a choisi, mais ce sont les actions des hommes qui lui fournissent des matériaux... Ni les préjugés ni l'admiration ne constituent véritablement des nouvelles. Il faut pour cela des faits... Il se peut que dans la section réservée aux nouvelles, un journal consacre toute une page aux faits et gestes d'un personnage célèbre, sans toutefois croire en lui ou en son œuvre. On s'occupe ainsi de lui simplement parce que ses actes influent beaucoup sur le sort d'autres personnes. Par contre, les éditoriaux n'auront peut-être à son sujet qu'un bref paragraphe désapprobateur, à moins qu'ils ne l'ignorent complètement.
Il est désirable que tous les lecteurs du Monitor puissent se rendre compte de l'attitude du public concernant tel ou tel sujet important; ils doivent pouvoir apprécier la portée des différentes nouvelles publiées dans leur journal.
Récemment, quelques lettres et un article imprimé se sont plaints que le Monitor subisse l'influence du communisme. Cette allégation est probablement due au fait que le Monitor a publié des nouvelles où figuraient les partisans du communisme et a brièvement indiqué quelques-unes de leurs opinions. La réponse que le Conseil de Rédaction a fait parvenir à l'un des scripteurs contient le passage suivant:
Le Monitor n'est point attiré par le communisme, ne s'appuie pas sur cette doctrine, ne l'a jamais prônée, et reconnaît que sur bien des points essentiels, elle est contraire à l'individualisme de la religion chrétienne. Le Monitor a toujours cherché à présenter d'une manière objective et fidèle ce qui se passe en Russie; et dans ce dessein, nous avons publié au sujet des défauts et des lacunes du communisme, ce que nous envisageons comme le récit le plus autorisé qu'un journal des États-Unis ait jamais fait paraître... Le Monitor ne croit pas que la meilleure manière de faire comprendre le communisme consiste à cacher au lecteur tout point de vue qui ne soit pas contraire à cette doctrine; aussi avons- nous parfois reproduit certaines de ces opinions... Nous croyons qu'on se défend le mieux contre le communisme en corrigeant les injustices qui lui procurent un terrain favorable; que la pratique de la démocratie et de ses principes constitue le plus ferme rempart de la démocratie.
[Extrait de la Christian Science Sentinel du 17 août 1935]
A l'occasion du vingt-cinquième anniversaire de l'avènement de Leurs Majestés Britanniques, les quatre cent vingt-trois églises Scientistes Chrétiennes situées en Grande-Bretagne ou dans un des autres pays constituant l'Empire britannique, ont signé une Adresse enluminée qui fut présentée au roi George et à la reine Marie. Des couleurs exquises et de fines dorures ornaient cette Adresse, dont certaines lettres étaient en or repoussé. Les marges étaient décorées d'enluminures; on y voyait notamment le dôme de L'Église Mère et la tour de l'Église originale qui se détachaient sur un ciel d'un bleu intense, formant un ensemble impressionnant. Les fleurs employées comme ornements représentaient différentes parties de l'Empire britannique; il y avait par exemple la rose pour l'Angleterre, le chardon pour l'Écosse, le lotus pour l'Inde. Chaque signataire reçut un fac-similé anastatique de l'Adresse, plus une copie de la lettre par laquelle le Ministère de l'Intérieur avait accusé réception de l'envoi; et les églises furent très heureuses de constater que l'Adresse était si belle et si bien rédigée. Ce témoignage d'estime et de loyauté fut placé sous les yeux du Roi, et la lettre par laquelle le Ministère de l'Intérieur accusa réception contenait cette phrase: « Le Roi a bien voulu dire à quel point il apprécie la beauté de votre Adresse. » Celle-ci concluait de la manière suivante: « Dans le règne de Vos Majestés, puisse cette année propice apporter à Vos Majestés la paix et le bonheur, et l'assurance que les temps approchent où, selon les paroles d'Ésaïe, ‘la terre sera remplie de la connaissance de l'Éternel, comme le fond de la mer est rempli par les eaux qui le couvrent.’ »
[Extrait de la Christian Science Sentinel du 31 août 1935]
En juin dernier, une personne qui a suivi de très près toutes les entreprises des cinq dernières années et soutenu financièrement le Fonds de Reconstruction et d'Ameublement, écrivait au Conseil des Directeurs de l'Église de la Science Chrétienne:
Je constate que certains visiteurs qui estiment avoir fait de grands sacrifices en faveur de la nouvelle Maison d'Édition, n'éprouvent pas la joie à laquelle ils auraient droit lorsqu'ils voient ce superbe édifice et ses installations. Peut-être l'entendement mortel leur dit-il: « La Maison d'Édition est plus vaste ou plus belle que les circonstances ne l'exigeaient; » et ils sont abattus au lieu d'être pleins de bonheur. Ils s'apitoient sur eux-mêmes tandis qu'ils devraient ressentir une gratitude triomphante.
Dans ce cas, évidemment, l'abnégation se laisse ravir sa récompense légitime. Inspirés par l'amour, la reconnaissance et l'esprit de sacrifice, nos membres ont doté la Cause d'un instrument approprié; mais tous les donateurs n'ont pas développé la réceptivité qui leur permettrait d'accueillir la bénédiction que mérite leur fidélité. Je suis convaincu qu'il y a un travail à faire et un avertissement à donner pour que le Champ se rende pleinement compte du bien accompli par son dévouement.
Pour tels d'entre nous, les choses se passent un peu comme si Abraham, qui s'était montré prêt à sacrifier son fils Isaac, avait perdu courage lorsque le bélier préparé pour le sacrifice eut été placé sur l'autel; comme si le patriarche avait été si absorbé par le sentiment de ses privations qu'il n'aurait pu entendre la voix de l'ange lui annonçant la grande récompense que l'Éternel lui réservait. Ou bien encore, comme si le serviteur diligent qui avait fait valoir son dépôt et gagné cinq nouveaux talents, eut été si attristé par le sentiment de ses rudes labeurs qu'il n'aurait pu entendre cette parole du maître: « Tu as été fidèle en peu de choses, je t'établirai sur beaucoup. »
A maintes reprises, Mrs. Eddy nous assure que le renoncement est récompensé. Elle dit par exemple: « L'abnégation de soi est la route du ciel » (Non et Oui, p. 33:13); et ailleurs: « En retour des sacrifices individuels, quelle récompense d'avoir guéri par la Vérité les malades et les pécheurs — de s'être assuré l'amitié du public et l'attention constante des générations futures! » (Miscellaneous Writings, p. 364:6.)
A ma connaissance, la nouvelle Maison d'Édition et le Bâtiment administratif récemment transformé sont pour beaucoup le sujet d'une joie sans mélange, tandis que certains ne participent guère à cette joie. Vous connaissez sans doute parfaitement la situation; mais je vous la soumets parce qu'à mon sens, il importe de trouver les meilleurs moyens de guérir cela. Il faut cas échéant aider ceux qui ont fait des sacrifices et leur montrer qu'ils peuvent avoir leur récompense légitime — la joie à laquelle ils ont droit, et la vision véritable de ce qu'a produit leur sacrifice.
Maintes églises ou sociétés ont fait parvenir avec joie des messages analogues à celui-ci:
Le Comité de cette Église tient à exprimer sa reconnaissance pour la nouvelle Maison d'Édition et ses activités; c'est avec joie que les membres ont soutenu l'œuvre entreprise.
Les passages suivants sont extraits d'une autre lettre:
Notre nouvelle Maison d'Édition, l'agrandissement des jardins de l'Église, l'installation de vos bureaux dans l'ancienne Maison d'Édition, les rapports de l'Assemblée annuelle — toutes ces choses témoignent du travail qui s'accomplit au Quartier Général; elles montrent que, selon la parole de Mrs. Eddy, « le progrès est la loi de Dieu » (Science et Santé, p. 233).
Chaque église filiale est sensible à cet avancement; et puisque nous sommes attachés au cep, nous nous efforcerons aussi de progresser et d'obéir sans cesse à notre Leader.
« Donnez et on vous donnera: on versera dans votre sein une bonne mesure, pressée, secouée, débordante » (Luc 6:38).
On sait que notre livre de texte, Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy, s'imprime notamment sur fin papier bible, ce qui rend possible un format commode; et les Scientistes Chrétiens qui apprécient ces exemplaires apprendront avec intérêt comment l'éditeur a pu obtenir pour la première fois du papier bible oxford. Ce fin papier était jadis réservé exclusivement aux Bibles publiées par l'Oxford University Press, et au Livre de prières anglican, que cette même maison imprime depuis des années.
En 1890, alors qu'il se trouvait pour la première fois à New-York, un Scientiste Chrétien qui avait récemment suivi le cours de Mrs. Eddy à Boston visita le dépôt américain de l'Oxford University Press. Il y trouva une Bible qui entrait facilement dans la poche de son manteau: sans concordance ni parallèles, ce volume était relié en maroquin du Levant et imprimé sur le fin papier bible oxford dont nous avons déjà parlé. Il demanda tout de suite au gérant de lui procurer du papier de ce genre, pour l'impression de Science et Santé; et s'adressant à Mrs. Eddy, il obtint la permission de faire imprimer les exemplaires en question par l'éditeur auquel elle avait confié la publication du livre de texte. Il reçut bientôt une lettre du représentant de l'Oxford University Press, disant qu'il était inutile de demander ce genre de papier: on ne le vendait à personne, car on le réservait exclusivement aux Bibles et aux Livres de prières. Mais sur une nouvelle demande, le représentant promit d'écrire à la firme principale en Angleterre, pour voir ce qu'on pourrait faire. Quelques semaines plus tard, il informa son correspondant qu'Oxford refusait de vendre une quantité quelconque de ce papier.
Le Scientiste Chrétien ne perdit pas la chose de vue, mais entretint une correspondance intermittente avec le gérant de New-York. Finalement, en 1894, quatre ans après sa première démarche, il reçut du papier bible oxford en quantité suffisante pour imprimer vingt-cinq exemplaires de Science et Santé, nombre au-dessous duquel l'imprimeur ne pouvait se charger de ce travail. Le papier fut remis à John Wilson et Fils, Cambridge (Massachusetts), firme bien connue qui à cette époque imprimait les ouvrages de Mrs. Eddy.
Avec le papier reçu d'Oxford, on put imprimer non pas vingt-cinq, mais cinquante livres de texte, qui furent très soigneusement reliés en maroquin du Levant. L'exemplaire qu'on envoya tout de suite à Mrs. Eddy lui fit grand plaisir. Certains des Premiers Membres de L'Église Mère, et quelques amis, reçurent également un de ces livres. Ce tirage faisait partie de la quatre-vingt-quatrième édition de Science et Santé, dont un exemplaire fut placé dans la pierre d'angle de L'Église Mère originale; mais ce volume, imprimé à une date antérieure, a du papier relativement épais.
Un peu plus tard, l'agent de l'Oxford University Press se rendit à la Maison d'Édition de la Science Chrétienne à Boston, et dit en substance: « Comme vous achetez beaucoup de nos Bibles à prix élevé, nous avons résolu de vous fournir le papier bible indien oxford pour l'impression de Science et Santé. » Cette offre extrêmement agréable fut acceptée sans délai; et dès lors l'édition de poche de Science et Santé a été imprimée sur ce papier fin.
Quand parut Miscellaneous Writings, il fut également possible d'en tirer deux éditions, l'une sur papier épais et l'autre sur papier bible indien oxford; à l'heure actuelle, on peut se procurer tous les ouvrages de Mrs. Eddy (sauf Christ and Christmas qui est illustré), imprimés sur papier bible, avec de belles reliures en maroquin soit noir, soit brun ou bleu.
