Nombreux sont les bienfaits que j'ai reçus grâce à l'étude et à la pratique de la Science Chrétienne.
Il y a plusieurs années, je souffrais d'une maladie vénérienne qui minait rapidement ma santé. Je dus renoncer aux médicaments, car ils ne servaient de rien; et quoique j'eusse entendu parler de la Science Chrétienne depuis nombre d'années, je n'approfondissais pas ce sujet. J'avais un exemplaire de Science et Santé, où je lisais de temps à autre; finalement je sentis que j'avais grand besoin de cette aide et me mis à étudier plus sérieusement. J'étais sûr que le livre de texte contenait la vérité, mais je n'arrivais pas à me guérir; d'autre part, j'hésitais à solliciter le secours d'un praticien, car j'avais peu d'argent et pas assez d'humilité pour demander un traitement dans ces conditions. Enfin, après plusieurs mois de tourments, joignant à ma lettre une petite somme, j'écrivis à un praticien pour lui demander de l'aide. Quelques jours plus tard, j'allais beaucoup mieux, mais n'étais pas tout à fait guéri. Je me consacrai plus assidûment à l'étude de la Science Chrétienne; je lus les Leçons-Sermons contenues dans le Livret Trimestriel de la Science Chrétienne, et pourtant mon état restait le même. Alors je me rendis compte que j'étais guéri d'une habitude qui durait depuis vingt ans et plus — celle de la boisson. Je ne pouvais attribuer ma maladie qu'aux excès de boisson, mais en attendant le mal n'avait pas disparu.
Plusieurs fois je fus tenté de boire, mais je savais déjà « qu'il n'y a pas de plaisir réel dans les faux appétits, » comme le déclare Mrs. Eddy à la page 404 de Science et Santé; j'avais appris que « l'Amour ne se hâte pas de nous délivrer de la tentation, car l'Amour entend que nous soyons éprouvés et purifiés » (ibid., p. 22). Quand je reçus du praticien une note se montant à treize dollars, j'en éprouvai du ressentiment; mais la réflexion me fit voir les choses sous un autre jour. Autrefois j'avais payé au docteur une somme d'argent, et j'avais eu d'autres frais: remèdes, trajets en chemin de fer, etc., le tout sans aucun résultat; cette fois-ci, une maladie apparemment dangereuse était devenue beaucoup moins grave et j'étais complètement guéri de la boisson; mais à cette époque je n'attribuais pas au travail du praticien la destruction de ce qui semblait être la cause du mal. Pour finir je me rendis compte que cet homme devait être sincère et que la somme en question lui était due, car il l'avait bien gagnée; je lui écrivis donc que je lui enverrais l'argent dès que cela me serait possible; et quelques jours plus tard, j'étais complètement guéri.
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