La Science Chrétienne a complètement changé le cours de ma vie, et ma gratitude est sans bornes. J'ai ressenti le pouvoir de cette glorieuse vérité, car j'ai été instantanément guéri d'alcoolisme aigu ou d'ivrognerie J'avais commencé par boire un peu, mais il semblait que l'alcool était devenu mon maître; et cela durait depuis si longtemps que j'étais sûr d'être incurable. La médecine m'offrait non la guérison permanente, mais un soulagement infime et temporaire; aussi étais-je fort incrédule lorsque, pour faire plaisir à une sœur que j'aimais, je consentis à l'accompagner chez une praticienne de la Science Chrétienne dont l'aide me guérit instantanément. Je passai moins d'un quart d'heure chez elle et me trouvai complètement guéri d'un vice qui remontait à vingt ans. Le traitement de la praticienne m'éveilla si bien à la Vérité divine que le lendemain je réalisai ma guérison, et cette glorieuse réalisation ne m'a plus jamais quitté.
Peu de temps avant cette délivrance, les docteurs avaient dit que je vivrais encore tout au plus quelques mois; ils avaient diagnostiqué la sclérose du foie et l'empoisonnement des reins. Depuis bien des années, je n'avais pas fait un repas normal; le peu que je mangeais ne me paraissait pas bon; j'avais des souffrances physiques et beaucoup de crainte. Mais après ma guérison merveilleuse, je pus tout de suite prendre mes repas normalement et avec plaisir, même les déjeuners auxquels j'avais renoncé de longue date. Les douleurs et les maux me quittèrent entièrement, et mieux encore, toute crainte disparut.
Avant d'aller chez la praticienne, je m'étais procuré une bouteille d'alcool supplémentaire que j'avais mise dans la cave à charbon pour le cas où les cafés et les hôtels seraient fermés à mon retour, ce qui me priverait de ma ration du soir. J'avais en outre chez moi ma boisson de la nuit, que depuis plusieurs années j'avais dû prendre afin de pouvoir dormir ne fût-ce qu'une demi-heure de suite. Après avoir quitté le bureau de la praticienne, je me rendis immédiatement dans la cave à charbon pour boire le contenu de la bouteille que j'y avais cachée; mais sans faire aucun effort de volonté, je m'avisai de laisser cette bouteille intacte jusqu'au lendemain matin, où pensais-je je l'apprécierais davantage. Entrant dans la maison, je préparai comme de coutume ma forte dose de whisky et la plaçai près de mon lit pour la prendre avant de m'endormir. Cependant je m'éveillai à l'aube et vis à ma grande surprise, que la liqueur tout éventée était encore dans le verre. Son aspect ne me plus pas, je la jetai et résolus de boire ce qui était caché à la cave. Mais une fois encore je constatai que je n'avais pas envie de boire; je remis la bouteille dans sa cachette, pensant la retrouver quand je rentrerais après avoir travaillé dur pendant dix heures. En quittant le travail je me rendis tout droit à la cave. Mais lorsque je pris en main la bouteille, je sentis qu'elle avait perdu tout pouvoir sur moi. Avec calme je la brisai contre les morceaux de charbon, et j'eus du plaisir à voir se perdre son contenu. Vingtquatre heures auparavant, l'alcool était tout pour moi!
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