Je ne suis pas venue à la Science Chrétienne parce que je cherchais la guérison physique, ni même le bonheur, mais parce que je désirais ardemment être meilleure. Dès lors, j'ai appris en Science que Dieu nous a donné le droit d'être heureux; et plus d'une fois j'ai éprouvé la bénédiction que ressentent ceux qui touchent le bord du vêtement guérisseur du Christ.
Un enfant qui m'est cher souffrait des suites d'une opération; son état réclamait beaucoup de soins, et pendant deux mois environ je passai toutes mes journées à l'hôpital, veillant même quelquefois la nuit. Finalement il fut guéri par le traitement de la Science Chrétienne, et les docteurs qui l'avaient soigné reconnurent eux-mêmes cette guérison.
Quelques jours avant que le patient quittât l'hôpital, je contractai une maladie prétendue infectieuse — un érésipèle. Les infirmières avertirent mon mari de la gravité de mon cas, et dirent qu'elles avaient eu récemment trois décès dus à cette cause. Cette nuit-là, j'eus une forte fièvre. Je m'attachai fermement à Dieu et n'acceptai pas un instant la pensée que ce mal était venu pour ne plus me quitter, car j'avais souvent été guérie par la Science Chrétienne. Je persistai à rendre grâces à Dieu de tout mon cœur pour mon état parfait, sachant que les conditions discordantes sont tout à fait irréelles. En présence du malaise physique, je déclarai sans cesse que j'étais exempte de la maladie, que j'avais tout pleinement en Lui puisque je suis l'enfant bien-aimée de Dieu, de l'unique Père. Je fus admirablement soutenue par les pensées harmonieuses de ma famille, dont tous les membres sont Scientistes Chrétiens. Au bout de quinze jours environ, j'étais à mon poste de Deuxième Lectrice.
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