[Extrait de la Christian Science Sentinel du 1er octobre 1932]
Le Secrétaire de L'Église Mère prépare actuellement les demandes d'admission envoyées par ceux qui aspirent à devenir membres de L'Église Mère, en vue des décisions que le Conseil des Directeurs de la l'Église la Science Chrétienne devra prendre en novembre, au moment de l'élection semestrielle. Les candidats pensent parfois que leur demande sera acceptée s'ils l'envoient peu avant la date de l'élection; or un avis du Secrétaire paraissant dans tous les numéros de la Christian Science Sentinel fixe la date à laquelle les demandes doivent lui parvenir, bien que des demandes reçues plus tard puissent quelquefois encore être prises en considération. Pour éviter la possibilité d'un retard, certaines églises filiales ont trouvé utile de lire à leurs cultes, quelque temps avant l'élection, un avis indiquant la date à laquelle les demandes d'admission de ceux qui désirent entrer dans L'Église Mère devraient parvenir au Secrétariat.
Sitôt reçues, les demandes d'admission sont examinées, et l'on s'assure si elles sont “correctement rédigées” (Manuel de l'Église, Art. VI, Sect. 3). Dans le cas contraire, un nouveau formulaire accompagné d'une circulaire où certaines instructions ont été soulignées, est envoyé au candidat, et celui qui avait contresigné la demande reçoit une lettre explicative. Le candidat dont la demande est correctement préparée et ne donne lieu à aucune autre correspondance préliminaire reçoit un accusé de réception, et sa demande est classée par ordre alphabétique. Peu avant l'élection dont la date est fixée par le Manuel (Article XIII, Section 2), on dresse une liste de toutes les demandes pour en faciliter l'examen par les Directeurs.
Plusieurs semaines avant les élections, le Secrétariat devient le théâtre d'une grande activité. De nombreuses demandes arrivent tous les jours. Lorsqu'elles sont “correctement rédigées,” on prépare des enveloppes portant l'adresse des candidats; on écrit les certificats destinés aux membres et les lettres leur souhaitant la bienvenue, qu'on place ensemble dans leurs enveloppes respectives, afin de pouvoir aviser promptement ceux que les Directeurs auront acceptés comme membres. Lorsque les Directeurs font savoir que tels candidats sont devenus membres de L'Église Mère, les enveloppes contenant leur certificat sont vérifiées et déposées dans les sacs de dépêches qu'on transporte ensuite à la poste. Malgré la promptitude avec laquelle les certificats sont expédiés, certains candidats désirent tant savoir s'ils ont été reçus membres de L'Église Mère qu'ils s'en informent par télégramme.
[Extrait de la Christian Science Sentinel du 8 octobre 1932]
Dans les nombreuses lettres envoyées par ceux qui ont fait un séjour au Sanatorium des rives du Pacifique, à San-Francisco, nous signalerons certains passages montrant quel sentiment de paix et de guérison l'on éprouve dans ce bel endroit.
Une personne écrit: “Toute l'atmosphère est pénétrée d'amour, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du bâtiment. Le sourire, les aimables paroles et les attentions des adjoints, nous prouvent qu'ils sont toujours en contact avec l'amour.”
Un autre correspondant dit: “J'oubliai le monde en franchissant votre seuil. A mon arrivée, j'avais de grands espoirs au sujet du home, et je reçus en abondance ce que j'attendais. Le home est certainement ‘un coin de ciel descendu sur la terre.’ J'appréciais le bon esprit qui régnait parmi les adjoints, l'amabilité des hôtes, les arbres, les jardins, les fleurs, et le privilège de pouvoir cueillir des violettes... Le séjour que j'ai fait chez vous m'a certainement enrichi.”
Une troisième personne écrit qu'elle ne s'était pas rendu compte de ce que le Sanatorium peut offrir, non seulement aux malades, mais à ceux qui désirent étudier et se reposer pendant quelques jours; elle ajoute: “J'appréciai beaucoup la paix qui régnait au sein d'une activité normale, ce qui est bien différent de la stagnation; et j'aurais voulu chanter: ‘Étranger, tu es l'hôte de Dieu’ ” (Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy, p. 254).
Citons encore ce passage écrit par quelqu'un qui s'attachait peut-être mentalement à ce qu'il faut savoir abandonner: “Dès le premier jour, j'acquis une meilleure compréhension de ce que signifie “lâcher prise.” Je suis sûr que, si leur pensée est réceptive, tous ceux qui entrent chez vous pourront s'associer aux sentiments qu'exprime ce dernier verset d'un de nos cantiques:
“ ‘Certaine est Sa bonté
Qui ne change jamais:
Je jette à Ses pieds mon fardeau,
En chantant je m'en vais.’ ”
Parmi ceux qui sont entrés au Sanatorium des rives du Pacifique ou au Sanatorium de Chestnut Hill, dont les services datent de plus loin, beaucoup ont vraiment déposé leur fardeau et sont partis le cœur joyeux.
[Extrait de la Christian Science Sentinel du 8 octobre 1932]
Le Département des Annonces de la Société de Publications de la Science Chrétienne remarque que le Champ dans son ensemble comprend mieux la mission des Comités d'Information sur les metteurs d'annonces. Elle en voit une preuve dans le fait que quatre-vingt-dix-huit comités de ce genre ont été nommés en 1931 dans des districts qui n'en avaient pas auparavant. Jusqu'ici, cinquante-six nouveaux comités ont été nommés en 1932, y compris celui du district où est située L'Église Mère, ce qui porte le total à neuf cent trente-neuf comités, travaillant dans six cent quatre-vingt-cinq localités différentes.
[Extrait de la Christian Science Sentinel du 15 octobre 1932]
Préalablement enregistré au moyen de l'électricité, un programme durant quinze minutes, composé de questions et de réponses sur la Science Chrétienne, a été diffusé le dimanche 25 septembre 1932 par les postes émetteurs WFBR, de Baltimore, Maryland, et WJAY, de Cleveland, Ohio.
Cette transcription électrique a été approuvée par le Conseil des Directeurs de l'Église de la Science Chrétienne; elle reproduit un dialogue apparemment entre deux personnages dont l'un commencerait à s'intéresser à la Science Chrétienne, tandis que l'autre est versé dans les enseignements de Mrs. Eddy et répond à bien des questions telles qu'en pourrait poser un investigateur. Plus tard viendront d'autres transcriptions électriques ayant également pour sujet la Science Chrétienne.
La diffusion de ces programmes est dirigée par les Préposés de la Presse, qui peuvent se procurer à Boston, auprès de leur Chef, les transcriptions, accompagnées de renseignements et d'instructions quant à la manière d'en faire usage. Les diffusions du 25 septembre furent immédiatement appréciées, au double point de vue du texte enregistré et de la technique de l'opération; aussi plusieurs Préposés de la Presse ont-ils déjà pris des mesures en vue d'utiliser cette première transcription.
Une personne qui a entendu le dialogue diffusé par le poste de Baltimore écrit: “Je suis heureux de savoir que la vérité est présentée avec tant de compréhension que tous pourront la saisir.”
Un autre auditeur écrit: “Permettez-moi d'exprimer mon appréciation et ma reconnaissance au sujet du dialogue admirablement rendu dimanche dernier au radio par les soins du Préposé de la Presse... La sincérité des interlocuteurs doit avoir fait une profonde impression sur tous ceux qui les ont entendus. J'espère que nous aurons par la suite beaucoup d'auditions de ce genre.”
[Extrait de la Christian Science Sentinel du 24 septembre 1932]
En 1889, les Scientistes Chrétiens résidant à Boston pressentirent la nécessité d'un Recueil de Cantiques de la Science Chrétienne; et la même année, dans The Christian Science Journal de juillet, le Rédacteur sollicitait des propositions quant au meilleur moyen de le composer, et demandait qu'on lui envoyât à cet effet des cantiques appréciés. Il mentionnait la possibilité d'en avoir sous peu une petite collection s'adaptant à être chantés en commun, “destinés à l'École du Dimanche” et pouvant aussi servir aux cultes de l'église; il disait que la chose était “urgente” et qu'il fallait agir immédiatement. A cette époque, l'École du Dimanche comprenait non seulement des jeunes gens, mais des adultes, et les cultes de l'église étaient dirigés par un pasteur et non par des Lecteurs. Cette collection parut sous forme d'une grande carte pliée contenant le texte de cantiques appropriés et bien connus, avec l'indication des mélodies sur lesquelles ils pouvaient se chanter. Une partie de ces textes et de ces mélodies parurent dans le premier Recueil de Cantiques de la Science Chrétienne et ont été conservés dans les éditions revisées, y compris celle de 1932. Avant qu'on eût cette collection imprimée sur une carte, le “Social Hymn and Tune Book,” édité par l'Association Unitaire Américaine, était en usage à L'Église Mère, bien qu'on chantât parfois certains cantiques tirés d'un autre recueil. Un travailleur ayant connaissance de ces débuts dit que les cantiques préférés étaient ceux qui consolaient, donnaient du courage et manifestaient le pouvoir guérisseur du Christ — ceux qui faisaient connaître la présence actuelle du royaume des cieux.
En juillet 1890, les membres de ce qu'on nommait le Comité d'Édition, c'est-à-dire les prédécesseurs des Administrateurs actuels de la Société de Publications de la Science Chrétienne, prirent des mesures pour qu'un Recueil de Cantiques fût préparé par un comité; et le 20 septembre 1890, ils décidèrent par un vote la publication à titre provisoire d'un cahier de quatre pages contenant des chants. La préparation du recueil occupa deux ans environ, et il parut en 1892. A cette époque, la plupart des cantiques avaient deux textes qui pouvaient se combiner avec trois mélodies différentes, le tout imprimé sur deux pages en regard. En 1898, le recueil fut revisé, et les paroles placées entre les portées au lieu d'être imprimées séparément au bas de la page, même lorsqu'il s'agissait d'un texte identique chanté sur une autre mélodie. Les Scientistes Chrétiens accueillirent avec joie les deux éditions de ce recueil, dont ils comprenaient la valeur pour eux-mêmes et pour les cultes de l'église. Il contenait quelques-uns des cantiques écrits par Mrs. Eddy et particulièrement chers aux Scientistes Chrétiens; d'autres y furent ajoutés par la suite, de sorte que l'édition de 1932 contient sept des cantiques de notre Leader, dont chacun a plus d'une mélodie. Au foyer de Mrs. Eddy, le chant des cantiques était une source d'inspiration presque quotidienne. Souvent notre Leader se plaisait à chanter avec les gens de sa maison.
En 1909, les Directeurs de L'Église Mère, qui détiennent les droits d'auteur, en arrivèrent à la conclusion que le recueil avait besoin d'être augmenté et complètement revisé, et chargèrent un comité de ce travail. Avec cette révision, jointe à celle qui s'est achevée cette année-ci après un labeur de quatre ans, on peut dire que le contenu du volume s'est rapproché de l'idéal des Scientistes Chrétiens qui en préparèrent la première édition. En d autres termes, le recueil se compose aujourd'hui dans son ensemble de cantiques dont les paroles sont conformes à la Science Chrétienne, et respirent le courage, l'inspiration et la guérison. Il y a quatre cents ans que Martin Luther disait au sujet des chants ainsi compris: “La musique est un don divin des plus glorieux et des plus beaux, dont Satan est l'ennemi juré; car elle soulage le cœur, allège les soucis, et détruit la fascination des mauvaises pensées.”
[Extrait de la Christian Science Sentinel du 24 septembre 1932]
Le dimanche 3 septembre 1932, ceux qui vinrent à L'Église Mère pour le culte du matin trouvèrent, dans les cases sous les bancs, des nouveaux recueils révisés; et le mercredi suivant, après la réunion du mercredi soir, l'auditoire, sur l'invitation des Directeurs, resta pour consacrer environ vingt minutes à l'étude des nouveaux cantiques. Une grande assemblée prit joyeusement par au chant; et les participants constatèrent que, selon les prévisions du Rédacteur du Journal de 1889, le Recueil s adapte particulièrement bien au chant commun, et sera un bienfait pour les Scientistes Chrétiens, car il porte la santé dans ses rayons.
[Extrait de la Christian Science Sentinel du 1er octobre 1932]
Le Conseil des Directeurs de l'Église de la Science Chrétienne a autorisé le Comité distribuant des Publications pour le compte de l'Église Mère, et les fonctionnaires de l'École du Dimanche de cette église, à distribuer aux personnes qui en désirent des exemplaires du Recueil de Cantiques de la Science Chrétienne, édition 1910, maintenant remplacé par le nouveau Recueil revisé.
Cette façon d utiliser l'ancien volume dissipera les regrets qu'a peut-être suscité son remplacement. L'édition de 1910 a fait beaucoup pour la Cause de la Science Chrétienne durant les vingt dernières années; et bien des personnes qui aiment ce recueil seront heureuses d'en avoir des exemplaires dont elles puissent parfois faire usage dans leur foyer.
[Extrait de la Christian Science Sentinel du 22 octobre 1932]
Dans le bâtiment original de L'Église Mère, le soir du 30 septembre 1932, les moniteurs et les fonctionnaires de l'École du Dimanche de L'Église Mère, ainsi qu un grand nombre d élèves, s'assemblèrent pour exercer des nouveaux cantiques contenus dans Le Recueil de Cantiques revisé de la Science Chrétienne. Ce fut une joyeuse réunion, car le chant était plein d'expression et de spontanéité. Le Comité de Révision du Recueil était représenté par quelques-uns de ses membres; l'un d eux présida 1 assemblée de la façon la plus aimable, et donna des renseignements pleins d intérêt sur les cantiques qu on allait exercer. Ceux qui pouvaient chanter d autres parties que le soprano furent priés de le faire, car les cantiques paraissent en général beaucoup plus beaux lorsqu'on les chante à quatre voix. A ce sujet, une lettre venant du Champ demande que les Scientistes Chrétiens qui chantent le contralto, le ténor ou la basse, exercent ces voix et contribuent ainsi à produire l'harmonie indiquée par les compositeurs.
En ce qui concerne L'Église Mère, Le Conseil des Directeurs de l'Église de la Science Chrétienne a prévu une période d'exercice régulière pour les nouveaux cantiques, après les réunions du mercredi soir; et ceci nous rappelle que, dans toute l'étendue de notre pays et à l'étranger, les Scientistes Chrétiens s'assemblent également pour chanter des cantiques de louange. Quel bien peuvent faire ces moments consacrés à louer Dieu! Il ne s'agit cependant pas d'ajouter quoi que ce soit aux réunions du mercredi soir: les répétitions de chant ont un caractère purement occasionnel et commencent après la clôture de la réunion. A L'Église Mère, des personnes qui n'étudient pas la Science Chrétienne ont pris part à ces exercises pour pouvoir jouir du chant.
Les Directeurs de L'Église Mère reçoivent de nombreuses lettres du Champ, exprimant l'appréciation des travailleurs qui ont reçu avec joie le Recueil revisé. Un Scientiste Chrétien écrit: “Je suis sûr que le chant et l'exercice de ces nouveaux cantiques aideront beaucoup à établir dans tous les cœurs plus d'unité et d'harmonie;” un autre dit: “La beauté du livre entier nous réjouit pour bien des raisons, et montre en particulier les grands progrès de notre mouvement. L'adjonction de deux cantiques écrits par notre chère Leader, et de plusieurs cantiques connus et aimés a fait couler des larmes de gratitude. Avec quelle joie nous chanterons ces hymnes en réalisant leur message de guérison!”
Certains correspondants mentionnent avec gratitude l'universalité du nouveau Recueil et le fait qu'il renferme de beaux cantiques empruntés à bien des pays différents. Une Norvégienne élevée dans l'Église luthérienne parle de la joie que lui procurent plusieurs des vieux cantiques luthériens retrouvés dans le Recueil; et ces chants de son enfance lui rappellent une pensée du poète Whittier:
“Car tout le bien des temps passés
Reste pour nous encourager.”
[Extrait de la Christian Science Sentinel du 22 octobre 1932]
Occupant plus de six cents employés dont la plupart se rattachent aux premiers colons établis dans les monts Apalaches, la “Kingsport Press,” à Kingsport, Tennessee, trouve que l'impression du nouvel Recueil est “une des tâches les plus agréables” qu'elle ait jamais entreprises. Ces employés avec leurs familles constituent un groupe de trois mille personnes environ; c'est une population intelligente et digne d'estime, qui aime la musique; et ceux qui travaillaient au Recueil chantaient ou fredonnaient souvent des cantiques. On aime à se représenter les cinquante machines à coudre fonctionnant sous la direction d'ouvriers dont plusieurs chantonnent une mélodie trouvée dans le Recueil de Cantiques de la Science Chrétienne.
[Extrait de la Christian Science Sentinel du 1er octobre 1932]
Un Scientiste Chrétien habitant l'Angleterre nous écrit qu'il apprécie dans la Christian Science Sentinel les comptes rendus des progrès de la nouvelle Maison d'Édition. Il dit notamment: “Nous sommes reconnaissants de pouvoir envoyer notre quote-part pour fortifier les mains de ceux qui ont entrepris une tâche aussi gigantesque.”
Au moment où ceci est mis sous presse, la structure d'acier de la Section “A” atteint sa plus grande hauteur; elle est surmontée du mât sur lequel, le 19 septembre à midi, on hissa le drapeau indiquant que les constructeurs de la charpente métallique avaient accompli leur tâche. Ce symbole d'achèvement peut bien être arboré chaque fois qu'une des grandes divisions de l'œuvre totale est complétée, car les travaux surveillés avec compétence par le Comité de Construction de la Maison d'Édition, l'architecte, les ingénieurs et les entrepreneurs, se poursuivent avec une célérité et une harmonie admirables.
Le parapet de calcaire formant le bord extérieur de la Section “B” est presque entièrement construit; les blocs de pierre reposent sur un blindage de cuivre plombé, qui a été fixé au niveau du toit dont il suit le pourtour. Dans la même section, on installe une poste pneumatique qui reliera toutes les parties du bâtiment et obviera à la nécessité de faire porter les messages. Dans la Section “A,” les coffrages de bois qui servent à construire les planchers en brique et en béton, passent aux étages supérieurs, tandis qu'on achève les planchers des étages inférieurs.
Tout au bout de la Section “B,” sur les rues de Clearway et Dalton, se trouvent les fondements de la bascule sur laquelle on pèsera les camions chargés de dépêches quittant la Maison d'Édition, ce qui facilitera l'expédition du courrier. La bascule employée à 107 Falmouth Street sera transportée et fixée sur son nouvel emplacement au temps voulu.
Entre autres choses intéressantes, le nouveau bâtiment sera pourvu d'une installation qui, d'une station centrale amènera de l'air frais et assaini. Il pénétrera dans les locaux soit par des issues au plafond, soit par des bouches laissées spécialement de chaque côté des fenêtres. De plus, en hiver la vapeur des radiateurs dissimulés partout chauffera le bâtiment. L'air chaud passera verticalement à travers une grille placée sous la fenêtre, ce qui évitera les courants d'air. Le chauffage du bâtiment commencera en novembre.
Selon les prévisions, certains départements travaillant sur des machines pourront prendre possession de leurs nouveaux locaux en avril ou en mai; mais le Section “A,” qui contiendra les bureaux, ne sera prête que plus tard.
[Extrait de la Christian Science Sentinel du 15 octobre 1932]
Des lettres intéressantes et pleines d'amour continuent d'accompagner les contributions qui parviennent au Trésorier de L'Église Mère et aux Directeurs. Elles sont trop nombreuses pour pouvoir être toutes mentionnées dans cette colonne, mais voici ce que disent quelques-unes des plus récentes:
Une église qui était en arrière pour ses dépenses et ses obligations, se demandait s'il était juste de spécifier le montant des contributions mensuelles que ses membres pourraient fournir; après avoir reçu la lettre circulaire concernant les fonds à fournir pour la nouvelle Maison d'Édition,— lettre que Le Conseil des Directeurs de l'Église de la Science Chrétienne envoya le 14 octobre 1931,— elle se rendit compte qu'il est sage d'entreprendre toutes choses d'après un plan bien ordonné. Nous apprenons qu'au sein de cette église, les questions financières se règlent maintenant d'une manière harmonieuse et systématique. Comme le dit notre correspondant: “Qui eût pensé que la construction de la nouvelle Maison d'Édition réglerait une question qui troublait depuis longtemps cette petite église filiale?”
Un jeune garçon qui fréquente l'École du dimanche d'une église de la Science Chrétienne avait accumulé sou à sou cinq dollars en faisant des commissions, en vendant des journaux, etc., lorsqu'on annonça à l'école du dimanche que les élèves pouvaient faire des dons en faveur de la nouvelle Maison d'Édition s'ils le désiraient; cet enfant dit tout de suite qu'il donnerait ses cinq dollars et recommencerait d'économiser en vue de son premier projet. On lui expliqua qu il pouvait ne donner qu'une partie de la somme, mais il refusa en disant qu'il désirait donner le tout.
Un homme condamné à la détention perpétuelle dans une prison d'État commença d'étudier la Science Chrétienne après son entrée dans cet établissement. L'aide reçue par les enseignements de Mrs. Eddy éveilla chez lui une telle reconnaissance, qu'il fit parvenir au Fonds de Construction de la Maison d'Édition une contribution de cent dollars, somme qu'il avait gagnée au pénitencier. A cet effet, il dut obtenir l'autorisation du Conseil de Surveillance nommé par l'État, et se montra très heureux de ce que sa demande fût accordée.
[Extrait de la Christian Science Sentinel du 8 octobre 1932]
Ceux qui suivent le boulevard Fenway dans la direction de L'Église Mère remarquent que la silhouette des bâtiments s'est modifiée. Sans atteindre les proportions du dôme qui surmonte l'annexe de l'Église, la charpente métallique destinée à la Section “A” de la Maison d'Édition s'élève à une hauteur considérable. Il est évident qu'on doit jouir sur cette tour d'un vaste panorama; mais comme les planchers en brique et en béton ne sont pas encore construits aux étages supérieurs, et qu'il faut s'accrocher aux poutrelles d'acier, nous nous abstiendrons de décrire ici la vue de Boston et de ses alentours, y compris le port, qui est réservée pour le moment aux audacieux.
Les puissantes grues d'acier qui fonctionnaient presque au haut de la tour d'acier ont été démontées, et des grues plus petites, dressées sur un des étages en saillie, en ont descendu les différentes pièces jusque dans la rue. Les huit monte-charges en bois employés pour poser les pierres de la Section “B” seront bientôt transportés dans la Section “A,” car en “B” la maçonnerie est presque terminée; il ne reste à construire qu'une petite partie du parapet, et les murs latéraux de l'attique et du quatrième étage, que les plans de l'architecte placent en retrait.
Le soubassement de granit est déjà posé dans la Section “A.” Contrairement à ce qui s'est fait pour la Section “B,” les murs de cette portion de l'édifice seront construits en brique revêtue de calcaire, les deux matériaux étant placés simultanément. Le placage se fixe directement à la brique au moyen de crampons en métal.
Derrière le parapet de la Section “B” se trouve le chéneau encaissé avec doublage de cuivre et la bavette qui recueillent les eaux du toit; l'inclinaison de la pierre facilite l'écoulement et empêche que les eaux ne détériorent la façade. Bien haut, sur les étages en saillie de la Section “A,” on a fixé des maquettes en plâtre de la corniche et du parapet, ceci pour faciliter l'architecte qui doit étudier cette partie de la construction.
L'attique de la Section “A” aura réellement deux étages de hauteur; employé comme entrepôt, il servira aussi à loger le mécanisme des ascenseurs, les pompes et les réservoirs. Déjà les trois moteurs destinés aux ascenseurs de cette section ont été hissés jusqu'à l'étage supérieur, ou onzième étage, par les grues d'acier qui ont ensuite été démontrées; et ils reposent sur des planches formant un palier provisoire à quarante-six mètres au-dessus du niveau de la rue. Pour le moment, les hommes travaillant aux étages supérieurs doivent se servir d'escaliers en bois qui disparaîtront par la suite.
Le nombre des ouvriers construisant la Maison d'Édition atteint parfois six cents, et ces hommes se font remarquer par leur entrain et leur esprit d'initiative; ils sont heureux d'être occupés à une tâche où, comme l'ont dit quelques-uns d'entre eux, on ne cherche pas à “bâcler,” mais où l'on tend au contraire à la perfection.
[Extrait de la Christian Science Sentinel du 22 octobre 1932]
Avec un fracas de tempête couvrant même le bruit fait par les ouvriers qui rivent des poutrelles aux plus hauts étages de la nouvelle Maison d'Édition, un puissant treuil finit d'arracher l'assemblage de pilotis métalliques qu'on enfonça l'hiver dernier pour étayer les bords de l'excavation. Puisque les murs du sous-sol sont construits et la structure d'acier terminée, ces étais et les lourdes poutres d'appui qui reposaient sur le plancher inférieur ne sont plus nécessaires.
La Section “A” de la Maison d'Édition s'élève au niveau de la Section “B” par trois étages perpendiculaires; le quatrième étage est en retrait, ainsi que le cinquième. La tour qui s'élève au-dessus comprend trois étages de dimensions égales; les étages neuf et dix sont tous deux en retrait, ce dernier étant surmonté d'un attique formant le onzième étage. Aux angles du toit qui couvre le troisième étage sont placés de gros monte-charges en bois pour élever les pierres de revêtement.
Une fois mis en place, l'acier de charpente est enduit d'asphalte, tandis qu'il arrivait peint en rouge au chantier. A l'entrée principale de la Maison d'Édition, donnant sur Norway Street, les encadrements en béton des trois portes conduisant dans un spacieux vestibule ont été débarrassés de leur coffrage et sont enduits d'asphalte avant d'être revêtus de calcaire. D'un côté de l'entrée, on gravera dans la pierre la liste des ouvrages de Mrs. Eddy, et de l'autre côté, la liste des périodiques publiés par la Société de Publication de la Science Chrétienne. Au centre de la Section "A" donnant sur Massachusetts Avenue, au plafond du premier étage, on a placé une forte poutre d'acier d'une portée considérable. Depuis que le plancher du deuxième étage est bétonné, on peut voir que cette poutre porte des crampons métalliques qui soutiendront le cadre d'une grande glace à travers laquelle on apercevra le jardin clôturé,— charmant coup d'œil dont jouiront les hôtes du Salon de Réception. Au niveau du premier étage, une plate-forme en béton s'étend jusqu'au jardin; elle servira de fondement à l'une des entrées du Salon de Réception. Ce salon, la Salle de Vente adjacente, le Département des Annonces du Monitor (section locale et exposition), les locaux réservés aux visites, ainsi que le vestibule embrassant deux étages et donnant accès aux ascenseurs, à la station téléphonique, etc., seront parmi les parties les plus attrayantes du nouveau bâtiment.
Les ouvriers sont frappés de l'harmonie et de la coopération qui prévalent dans cette entreprise, et le surveillant général a dit récemment: “Dans les milieux syndicalistes de notre localité, chacun sait bien que cette entreprise se fait remarquer par les rapports harmonieux maintenus entre le syndicat et tous ceux qui ont part au travail.”
Le beau temps persiste à Boston, et les travaux avancent d'une manière satisfaisante.
