La Science Chrétienne entra dans ma vie au moment où j'avais grand besoin de sa puissance curative et régénératrice. Je possédais le livre de texte, Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy, mais je ne l'ouvrais guère et le laissai pendant sept ans dans ma bibliothèque, à l'époque où j'habitais Victoria (Colombie Britannique). Avant mon départ de cette ville, une personne à qui les enseignements de la Science Chrétienne avaient fait du bien me conseilla d'examiner la chose de plus près lorsque je serais de retour. A Paris, en 1914, des amis me donnèrent quelques numéros de la Christian Science Sentinel; mais ce fut seulement l'année suivante, à Londres, que je me sentis prête à accepter la vérité.
J'accompagnai quelques amis à un service du soir, et l'on me prêta le livre de texte. Je me mis à lire le lendemain matin en commençant par la Préface. La première phrase fut semblable à l'appel du clairon pour ma conscience endormie. Je m'éveillai à la simplicité et à la grandeur des vérités exprimées dans le chapitre intitulé La Prière. Je fermai le précieux livre quelques instants, et demandai à Dieu de bénir ma lecture, afin que mon oreille entende, et que mon coeur comprenne le message que m'apportait Science et Santé. Dieu me répondit par la guérison. Trois jours plus tard, je constatai que j'étais délivrée de troubles digestifs, bien que je n'eusse plus touché aux grains dont j'avais fait un usage constant. Très surprise d'être libérée de la souffrance, je demandai à ma fille ce qu'il fallait faire. Elle me répondit: “Eh bien, vous n'avez qu'à continuer l'étude du livre de texte, sans vous occuper de l'opinion d'autrui.” Encouragée par cette preuve de l'amour et de la sollicitude infinis de Dieu, par une froide matinée d'hiver j'enlevai la bande dont j'enveloppais, pour le tenir au chaud, un de mes genoux qui était malade. Ce mal n'a plus jamais reparu. Quelques années plus tard, une maladie interne se déclara tout à coup. Je demandai à mon fils s'il fallait consulter un docteur, ou si Dieu serait mon unique médecin. A mon grand soulagement il répondit: “Dieu, maman.” Je suis profondément reconnaissante de ce qu'en ces moments d'épreuve mes chers enfants m'aient apporté les messages angéliques que m'envoyait Dieu.
Je ne puis dire combien j'ai joui et bénéficié d'un cours d'instruction. Je suis membre d'une église filiale et de La Première Église du Christ, Scientiste, à Boston, Massachusetts. Ma visite à Boston a été pour moi une source d'inspiration; j'ai rencontré là de nombreux et bienveillants amis, tout prêts à m'aider le long du chemin raboteux. Les paroles ne pourront jamais exprimer ce que je dois à l'amour désintéressé de notre chère Leader. Elle démontra vraiment dans sa vie ces paroles du disciple bien-aimé: “N'aimons pas en paroles et avec la langue, mais en action et en vérité,” faisant ainsi “de nos paroles des rayons dorés, qui s'unissent à la lumière radieuse de nos actes” (Christian Healing, p. 19); elle nous a également donné ce sage conseil: “Ne suivez votre Leader que dans la mesure où elle-même suit le Christ” (Message to The Mother Church for 1901, p. 34).
Connectez-vous pour accéder à cette page
Pour avoir le plein accès aux contenus du Héraut, activez le compte personnel qui est associé à tout abonnement au Héraut papier ou abonnez-vous à JSH-Online dès aujourd’hui !
