Durant l'automne 1927, la Science Chrétienne me fut exposée pour la première fois par une amie; très peu de temps après, je me procurai le livre de texte, Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy, et me mis à l'étudier. Dès lors, j'ai eu le désir le plus sincère de comprendre réellement ces merveilleux enseignements et de pouvoir les démontrer dans ma vie. Grâce à la Science Chrétienne et au secours de dévoués praticiens, j'ai reçu de nombreux bienfaits, ce qui m'engage à exprimer ma profonde gratitude. Je suis surtout reconnaissante de ce que, par l'interprétation que Mrs. Eddy nous donne de la Bible, j'ai appris à comprendre que Dieu est Amour. Ceci m'a rendue beaucoup plus confiante et plus heureuse, de sorte que, perdant graduellement les pensées de crainte, je vois toujours davantage le bien et constate l'irréalité de l'erreur.
Il y a deux ans, je me trouvai à maintes reprises dans des circonstances difficiles au point de vue des finances et de l'administration de mon domaine; mais si faible qu'elle soit, ma compréhension de la Science Chrétienne me permet d'envisager l'avenir avec confiance, sachant que Dieu conduit et gouverne tout. A un certain moment, l'attitude d'un de mes semblables aurait pu me causer beaucoup d'anxiété; mais la Science Chrétienne m'a appris à éloigner de ma pensée toute erreur concernant l'homme, et ceci m'aida à résoudre ce problème.
Je suis sincèrement reconnaissante des nombreuses guérisons effectuées par la Science Chrétienne. Pendant plus de vingt ans, j'avais dû prendre chaque jour quelque chose pour régler les fonctions digestives. En novembre 192 7, je me débarrassai de tous mes médicaments, y compris ceux qui étaient destinés aux maux de tête, aux rhumes, et caetera. Après deux mois environ de traitement à distance par une dévouée praticienne, les indigestions furent complètement vaincues et ne reparurent jamais.
L'an dernier, à plusieurs occasions, je dus redemander de l'aide. Un jour d'avril, en descendant rapidement un escalier, je glissai sur le parquet bien ciré et tombai si lourdement sur le bras droit que je me déboîtai gravement le coude et me fis mal à la jointure de l'épaule. Bien que j'eusse aussitôt essayé de comprendre l'irréalité des lésions physiques et de savoir qu'il n'y a “pas de vérité dans la douleur” (Science et Santé, p. 113), je sentis que je ne pouvais vaincre cette erreur toute seule; au prix de grandes difficultés, j'écrivis donc à un praticien pour lui demander du secours. Le lendemain matin, après une nuit presque sans sommeil, je commis la grande erreur d'examiner soigneusement mon bras; à son aspect, et comme la douleur semblait aiguë, la crainte et le doute s'emparèrent de moi, aussi résolus-je de telephoner au praticien. Ses paroles dénotaient une telle fermeté et une confiance si naturelle qu'elles détruisirent immédiatement mes doutes. La douleur diminua très vite, et au bout de quelques jours je pouvais un peu plier le bras. Au cours de la guérison qui ne s'effectuait pas aussi rapidement que je l'avais espéré, la crainte essaya parfois de revenir; mais l'affectueux et patient secours du praticien me redonnait toujours et bien vite une confiance positive. Un éditorial de la Sentinel du 27 avril 1929, intitulé: “Tous ... à terre, sains et saufs,” m'a spécialement secourue à ce moment-là. Depuis longtemps, je peux faire normalement usage de mon bras, et je suis profondément reconnaissante à Dieu de cette guérison et de tous les autres bienfaits que j'ai reçus. J'éprouve une reconnaissance bien naturelle tout d'abord envers notre Leader, qui nous a montré le chemin conduisant à la vraie compréhension de Dieu et de Christ, puis envers la praticienne qui m'aida beaucoup au commencement, et le praticien qui m'indiqua si admirablement la voie menant du sens à l'Ame. Je suis aussi sincèrement reconnaissante envers la chère amie qui fut la première à me conduire à la Science Chrétienne, et envers tous les Scientistes qui m'ont aidée par leur exemple et leurs paroles affectueuses.— Château Brand, par Mark-Redwitz, Bavière.
