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Tendresse et Puissance

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de janvier 1932


Les Scientistes Chrétiens n’ont aucun doute quant à la nature du Dieu qu’ils adorent. Ils comprennent que ce Dieu est Entendement ou Esprit tout-puissant, Vérité infinie, Amour infini. Ainsi, tout en sachant que Dieu possède un pouvoir infini, ils savent également qu’Il exerce ce pouvoir avec une tendresse infinie. “La tendresse accompagne toute la puissance que donne l’Esprit,” écrit Mrs. Eddy à la page 514 de Science et Santé avec la Clef des Écritures; et ces paroles s’accordent avec celles de Sophonie: “L’Éternel, ton Dieu, est au milieu de toi; il est le héros qui te sauve. Il éprouvera à ton sujet une grande joie; dans son amour pour toi, il gardera le silence; il sera plein d’allégresse à cause de toi.”

La connaissance du fait que Dieu est l’Amour tout-puissant détruit le mensonge que ce Dieu soit cruel, vindicatif et qu’Il nous afflige. Le Scientiste Chrétien ne pense jamais que Dieu connaisse le mal ou agisse avec perversité. Quel soulagement de ne pas croire que le Tout-Puissant inflige des châtiments, qu’Il ait fait des lois destinées à punir! Par contre, le Scientiste Chrétien se rend compte que le péché— les pensées et les actions mauvaises — attire inévitablement son propre châtiment sur ceux qui pensent et qui agissent mal; il sait en outre que, si les pécheurs se repentent et se détournent du péché, s’ils cessent de penser et d’agir avec perversité pour penser et agir selon la justice, la peine doit cesser, et les conséquences apparentes du péché doivent finalement disparaître.

Combien de personnes souffrent aujourd’hui, selon la croyance, des suites de péchés qu’elles ont peut-être commis jadis par ignorance! Ce qu’il leur faut, c’est de comprendre la puissance et la tendresse divines, de savoir que dans Son amour infini, Dieu n’a préparé pour l’homme que du bien. Ceci implique que Sa puissance est toujours prête à régénérer, à sauver les hommes, qui n’ont qu’à se détourner du péché et de ses affligeantes conséquences pour faire cesser le châtiment, puisqu’ils se soumettent ainsi derechef à la loi du bien. Les mortels doivent s’affranchir des fausses croyances concernant Dieu. Pour échapper à l’esclavage de l’ignorance et du péché, ils doivent comprendre Dieu tel qu’Il est — Celui qui est infiniment tendre et puissant.

Dieu étant omniprésent, rien n’est présent en aucun lieu sinon l’Esprit, la Vérité, l’Amour, le bien. Il s’ensuit que ce que les hommes appellent matière ou mal ne saurait avoir ni réalité, ni puissance. Qu’avons-nous donc à craindre? Comme le montre la Science Chrétienne, les mortels sont asservis à des croyances erronées. Voilà ce qui doit être détruit — ce qui peut être détruit par la compréhension que la Science Chrétienne donne de Dieu. La race humaine dans son ensemble doit parvenir à comprendre que Dieu possède tout pouvoir, que Sa création spirituelle est entièrement soutenue par Son pouvoir; et qu’étant irréel, ce qu’on nomme matière ou mal est dénué de pouvoir.

Lorsqu’on sait que Dieu est Entendement, on conçoit que Sa création se compose d’idées. L’homme est donc l’idée de Dieu. En outre, étant l’idée de Dieu, l’homme doit refléter la nature divine. En d’autres termes, l’homme est l’image de Dieu; par conséquent, l’homme réel exprime les qualités de l’Entendement divin, y compris le pouvoir, l’amour, la tendresse, l’intelligence, les capacités, et cela à un degré infini. Parce qu’ils ignorent ces choses, les mortels continuent à être esclaves du sens matériel. La compréhension spirituelle peut seule les soulager de ce fardeau. Ils doivent apprendre la vérité concernant Dieu et l’homme et démontrer cette vérité, pour se débarrasser de la fausse croyance aux limitations.

En ce qui concerne la maladie, nous devrions nous rappeler que Dieu nous a rendus capables d’utiliser la puissance divine. La Science divine démontre que la maladie est irréelle, puisque Dieu n’a créé que ce qui Lui est semblable — c’est-àdire, le bien. Ce fait devrait toujours nous être présent à la pensée lorsque nous cherchons à vaincre la fausse croyance à un mal physique. En guérissant la maladie par la compréhension spirituelle, nous ne tentons pas de détruire quelque chose de réel, mais bien de surmonter ce qui est en premier lieu une méprise mentale ou une illusion. La maladie provient de ce que l’on croit à la réalité de la matière ou du mal; elle est détruite par l’exercice des qualités qu’exprime l’homme en tant qu’image de Dieu,— par l’intelligence, l’amour et le pouvoir divins.

Nul ne devrait croire à l’incurabilité de la maladie: ce serait là limiter, selon la croyance, le pouvoir et l’amour de Dieu. Nous devrions réduire au silence le sens matériel, dont les arguments soutiennent la réalité de la maladie, et substituer aux erreurs de ce faux sens les vérités révélées par le sens spirituel. C’est d’une vision spirituelle plus claire que nous avons besoin. La pratique de la Science Chrétienne témoigne de bien des cas où, la pensée s’étant spiritualisée au point de concevoir que la seule création est celle dont Dieu est l’auteur,— la création des idées parfaites,— la croyance d’incurabilité s’est dissipée et la guérison s’est produite avec une extraordinaire rapidité. Et qu’il est facile, une fois la bataille gagnée, de reconnaître qu’on luttait contre un faux sens matériel!

On a grand besoin à l’heure actuelle de pratiquer la tendresse et la puissance de l’Amour divin dans toutes les relations humaines: l’esprit du Maître bien-aimé devrait se manifester d’une manière beaucoup plus marquée. Ne nous considérons-nous pas comme ayant subi l’influence du christianisme? Que signifie cela, sinon que nous nous efforçons de suivre Christ-Jésus, d’exprimer comme lui la tendresse, et de manifester le pouvoir spirituel qu’il exerçait sur le mal? Il faut envisager la situation telle qu’elle se présente: les nations chrétiennes du monde ne seront à la hauteur de l’idéal chrétien que dans la mesure où les chrétiens pris individuellement conformeront leur vie à cet idéal. Lorsque tous les chrétiens exprimeront la tendresse et la puissance de l’Esprit, cette tendresse et cette puissance ne manqueront pas de se manifester dans les relations internationales.

Il en est de même des rapports journaliers entre individus. Hommes et femmes permettent à l’égoïsme, à l’orgueil, à l’envie, à la jalousie, d’usurper la place de l’amour, de l’humilité, de la connaissance du bien comme étant universel, à la portée de tous: il en résulte l’inharmonie et la souffrance. Dans le chapitre extraordinairement sage qu’elle a consacré au Mariage, Mrs. Eddy dit (Science et Santé, p. 57): “Les deux sexes devraient être aimants, purs, tendres et forts.” Et ses paroles peuvent s’appliquer à l’ensemble des relations humaines. Si tous étaient invariablement “aimants, purs, tendres et forts,” s’ils démontraient constamment la tendresse et la puissance de l’Esprit, il en résulterait inévitablement des foyers où régneraient la joie et l’harmonie, des sociétés paisibles et prospères, et des nations où la justice serait suprême.

Les Scientistes Chrétiens ont l’assurance que ces choses sont près de s’accomplir, car la connaissance de Dieu et de Son idée, l’homme, se répand aujourd’hui à flots sur la terre entière. Comme le Psalmiste, ils sont certains que “l’Eternel donnera la force à son peuple; l’Éternel bénira son peuple en lui accordant la paix.”

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