Voici une des définitions du terme “santé” données par le dictionnaire américain Webster: “État de celui qui est vigoureux ou sain de corps, d’esprit ou d’âme; particulièrement, liberté à l’égard de la maladie ou de la douleur physiques.” Dans Rudiments de la Science Divine (p. 11), Mary Baker Eddy, Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne, nous dit que “la santé est la conscience de l’irréalité de la douleur et de la maladie; ou plutôt, la conscience absolue de l’harmonie à l’exclusion de tout autre chose.”
Avant de connaître la Science Chrétienne, nous avions en général un concept restreint de la santé; nous pensions qu’elle se bornait à l’absence pure et simple de maladie ou de douleur physiques. Nous supposions pour la plupart que jouir d’une parfaite santé signifiait être fort à la manière d’un athlète, exempt de maux, de douleurs et de maladies, sans égard à l’état moral ou spirituel de l’individu. Mais on ne peut dire que celui qui remplit ces conditions possède le vrai concept de santé, s’il n’a pas appris à protéger sa pensée, à la préserver des croyances de crainte, de faiblesse, de maladie et de décrépitude,— s’il n’a pas vraiment atteint “la conscience de l’irréalité de la douleur et de la maladie.” Et cela s’accomplit, comme la Science Chrétienne l’enseigne, par la réalisation consciente du fait que l’Entendement, non la matière, est l’unique source de vie, de force et de santé.
Celui qui souffre de la croyance à une mauvaise santé trouve tout naturel de penser qu’il s’adresse à la Science Chrétienne pour obtenir uniquement la santé physique. Mais l’obtention d’un concept purement matériel de santé et de force n’est pas la guérison qu’apporte la Science Chrétienne à celui qui souffre. Le grand but de la vraie guérison est la régénération de la pensée, la spiritualisation de la conscience, la transformation du concept humain de l’homme. La liberté à l’égard des maux physiques est un des effets de cette régénération. Le fait même de souffrir d’un sens de maladie prouve indubitablement que l’on croit que la santé et la force ont leur base dans la matière et dépendent des soi-disant lois matérielles, ou du moins sont influencées par ces prétendues lois. La guérison sera bien facilitée si l’individu consent à changer son concept de santé, s’il cherche la force dans l’Entendement et non dans la matière; s’il se rend compte qu’au lieu de s’efforcer de retrouver un état de santé perdu, impliquant la croyance que la force et la vigueur sont dans la matière et sujettes à des soi-disant lois matérielles, il cherche à obtenir un concept nouveau et plus élevé de la santé et de la force comme étant entièrement spirituelles.
Mrs. Eddy écrit à la page 373 de notre livre de texte, Science et Santé avec la Clef des Écritures: “Établissez le sens scientifique de la santé, et vous soulagerez l’organe oppressé. L’inflammation, la décomposition, ou le dépôt diminueront, et l’organe malade reprendra ses fonctions normales.” Pourrait-il y avoir promesse plus définie ou plus rassurante? Pour démontrer la véracité de cette assertion, nous devons établir dans notre conscience le vrai sens ou “sens scientifique de la santé.” A cet effet, il nous faut devenir conscients du fait que l’homme réel est l’image et la ressemblance de Dieu, de l’unique Entendement ou Esprit parfait, et que l’homme ne réflète ou n’exprime que les qualités de cet Entendement parfait.
Un étudiant de la Science Chrétienne fut guéri d’indigestion chronique et de bien d’autres maux par la réalisation du fait que l’homme est soutenu spirituellement. En cherchant avec persévérance dans la Bible et dans le livre de texte de la Science Chrétienne sa nourriture spirituelle — la vérité révélée; en employant dans sa vie journalière la vérité ainsi comprise, il vit s’améliorer son concept de santé et les maux physiques disparurent.
La prétendue origine de toute maladie est mentale: on peut toujours en trouver la base dans une fausse manière de penser. L’Entendement, Dieu, source de tout bien, est le seul pouvoir capable de dissiper les images mortelles de maladie et de péché, en les remplaçant par la compréhension spirituelle de la santé et de la sainteté. “O Éternel! guéris-moi et je serai guéri; sauve-moi et je serai sauvé, car tu es l’objet de mes louanges.”
La véritable guérison vient à ceux qui cherchent avec ardeur la vérité et qui l’appliquent ensuite avec diligence. En outre, la guérison spirituelle dépend de l’usage que nous faisons de la vérité que nous connaissons. Nombreux sont ceux qui, atteints de maladies soi-disant incurables, ont eu des guérisons instantanées au seuil même de cette découverte chrétiennement scientifique, c’est-à-dire à la lecture des premières pages de notre livre de texte.
Et d’où viennent ces guérisons remarquablement rapides? N’est-ce point du fait que ceux qui sont guéris font précisément ce que notre Leader recommande à la page 14 de son précieux livre de texte? Dans une phraséologie différant quelque peu des termes déjà cités, elle nous dit là comment parvenir au sens spirituel ou scientifique de la santé; et la guérison complète attend tous les chercheurs sincères qui méditent bien ses paroles et mettent à profit son exhortation: “Devenez conscients un seul moment du fait que la Vie et l’intelligence sont purement spirituelles,— qu’elles ne sont ni dans la matière ni matérielles,— et alors le corps ne fera entendre aucune plainte. Si vous souffrez d’une croyance à la maladie, vous vous trouverez soudainement guéri. La tristesse se change en allégresse lorsque le corps est régi par la Vie, la Vérité et l’Amour spirituels.”
