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Les Auxiliaires de la Guérison

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de septembre 1931


La guérison par la Science Chrétienne peut correctement se considérer de différentes manières. C'est ainsi qu'on peut la considérer comme comprenant, ou comme ne comprenant pas, un agent personnel et un sujet personnel. En l'absence d'un agent ou d'un sujet personnels, la guérison se produit lorsque l'Entendement infini, agissant par le sens spirituel, dissipe un effet provenant du sens matériel. Dans le cas où une même personne est à la fois agent et sujet, la guérison a lieu lorsque la personne réalise pour son propre compte une idée-Christ à la place d'une croyance malfaisante. Si elle implique un agent personnel et un sujet personnel, la guérison survient lorsqu'un praticien reçoit de l'Entendement infini et qu'il réalise une vérité absolue au lieu d'une erreur entretenue par le patient. Dans ce cas, l'unité de l'être et l'effet de la loi divine fournissent une explication supplémentaire. Ces facteurs aident à expliquer pourquoi Jésus pouvait dire (Matthieu 8:7): "J'irai et je le guérirai."

Un cas peut se définir comme étant une condition, un état ou une situation quelconques nécessitant la subjugation du mal par le bien. Il est donc possible que, dans un cas particulier, l'erreur ou le mal affecte plus d'une personne ou touche aux droits de plus d'une personne. La pratique de la Science Chrétienne est entièrement éthique; mais, d'accord avec l'éthique la plus élevée, toute personne dont les droits sont atteints ou menacés par une erreur peut manier cette dernière d'une façon approfondie par le traitement spirituel, et peut à cet effet recourir à un praticien. Ce qui précède est abondamment illustré dans le ministère du Maître. Voir, par exemple, Luc 7:1–16. La proposition qui vient d'être énoncée présente en outre un auxiliaire de guérison, car le traitement spirituel devrait rester sur le plan où l'erreur ou le mal est détaché des personnes. Mrs. Eddy a exprimé le point de vue correct dans ces paroles énergiques (Science et Santé avec la Clef des Écritures, p. 71): "Le mal n'a pas de réalité. Il n'est ni une personne, ni un lieu, ni une chose, mais simplement une croyance, une illusion du sens matériel."

En dernière analyse, la guérison en Science Chrétienne est une guérison divine; aussi est-elle facilitée lorsque les personnes en cause peuvent penser moins à leurs personnalités humaines et davantage à l'être réel. Les praticiens devraient cependant désirer et exiger de la part des patients une certaine mesure de collaboration. Les opinions peuvent différer quant au minimum qu'il faudrait requérir sous ce rapport — peut-être serait-ce le désir sincère d'être guéri par la Science Chrétienne. La parole suivante adressée par Jésus au paralytique couché près du réservoir de Béthesda (Jean 5:6): "Veux-tu être guéri?" n'implique-t-elle pas cette condition? Que le patient s'attende à la guérison, à une prompte guérison, voilà qui est d'un secours plus efficace encore et constitue un puissant facteur de succès. L'expectative est comme la foi, elle est salutaire à n'importe quel degré. Peut-être n'est-ce que "la foi pour être guéri" (Actes 14:9), peut-être est-ce la foi qui guérit, autrement dit "une foi absolue dans le fait que tout est possible à Dieu" (Science et Santé, p. 1).

Pour la guérison de la maladie, le praticien (qu'il agisse pour lui ou pour d'autres) trouve de l'aide non seulement dans une compréhension positive de la réalité, mais encore dans un concept métaphysique exact de la maladie. Sur ce sujet, l'une des meilleures explications est la suivante, empruntée à la page 411 de Science et Santé: "La maladie est toujours provoquée par un faux sens qui est nourri mentalement au lieu d'être détruit. La maladie est une image de pensée extériorisée." Une analyse aussi exacte de la maladie met le praticien en état de manier la maladie. En outre, cette dissection métaphysique du sujet apprend au patient (qu'il soit ou non en même temps le praticien) la manière dont il peut aider et comment il doit ne pas entraver. Les paroles précitées et d'autres qui leur sont semblables, contenues dans les écrits de Mrs. Eddy, impliquent que quiconque veut s'affranchir ou rester libre à l'égard de la maladie doit veiller attentivement à ne point admettre ou entretenir des croyances ou des impressions contribuant, semble-t-il, au désordre mental et physique. Le patient qui s'assure les services d'un praticien devrait en outre s'abstenir de lui susciter des obstacles en lui décrivant avec plus de détails que le praticien n'en désire entendre les aspects erronés de la situation. Les renseignements fournis par le patient peuvent aider le praticien à discerner l'erreur ou les erreurs qui paraissent avoir eu un effet causal, mais un tableau impressionnant des conditions fâcheuses n'est ni nécessaire ni désiré.

Ce qu'il faut au praticien de la Science Chrétienne pour traiter un cas d'une manière efficace, c'est une forte et vive conscience des faits absolus qui s'y rapportent; il doit saisir clairement certaines idées déterminées qui représentent la vérité absolue de la situation. Cette constatation met en lumière un autre auxiliaire de guérison, qui est en même temps un auxiliaire de progrès. Nous devrions cultiver la capacité d'exprimer des idées qui soient claires et d'ordre spécifique. Nous ne devrions pas nous contenter de penser à Dieu d'une manière générale seulement, ni de penser à l'homme indéfiniment ou vaguement. Mrs. Eddy a dit que "l'homme est aussi défini et aussi éternel que Dieu" (Unity of Good, p. 49). Elle nous a également exhorté d'une manière implicite à acquérir la vraie conception ou compréhension de l'homme, et à nous y rendre conformes. Voir Science et Santé 259:28–9; 259:11; 247:17; 248:13–32; 407:24; 409:21. L'erreur nous assiège de ses faux rapports concernant l'homme ou nous-mêmes bien plus que de ses faux rapports concernant Dieu. Aussi nous faut-il savoir exactement ce qu'est l'homme et quelles sont les qualités de l'homme. Nous devrions partant cultiver la faculté d'être clairs, précis et positifs, non seulement en ce qui concerne Dieu, mais encore au sujet de l'homme et du moi véritable.

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