La lutte de Job et sa certitude de la droiture de l'homme montrent nettement les grands efforts que fait le cœur humain pour trouver quelque explication des expériences amères: le péché, la maladie et la mort par lesquels les mortels paraissent passer. Si l'opposition semble poursuivre nos sincères efforts et entraver notre avancement, si la maladie et la détresse paraissent nous enchaîner, nous sommes portés à attribuer nos difficultés à Dieu.
Nous connaissons tous le récit du chagrin et des accès d'amertume qu'eut Job avant d'admettre que sa façon matérielle de penser, “obscurcit le conseil par des paroles sans science.” Dès qu'il reconnut ceci, il s'arrêta en pensée sur la perfection de Dieu et sur les faits éternels de l'existence. Alors il put faire cette confession paisible et joyeuse: “Mes oreilles avaient entendu parler de toi; Mais, maintenant, mon œil t'a vu.”
L'acte de satisfaire ses besoins matériels, la santé physique et la prospérité matérielle tendront peut-être à encourager une croyance à la justice personnelle. Il était facile à Job pendant ses jours de prospérité d'être “le père des pauvres” et de secourir les orphelins. Sa bienfaisance et sa bonté lui apportèrent de la gloire et de l'honneur. Mais quand tout appui matériel lui eut fait défaut, il apprit, à la suite d'une lutte pénible, à reconnaître que Dieu est la source et la substance éternelle de toute existence et de toute activité véritables. Sans aucun doute, les paroles d'Élihu: “Personne ne peut regarder le soleil quand il resplendit dans les cieux, Après qu'un vent a passé et les a purifiés,” aidèrent Job à rompre le rêve de la souffrance et à comprendre ce que signifiaient ses expériences.
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