Quelle merveilleuse image de tendresse Ésaïe présente dans le verset que voici: “Comme un berger, il paîtra son troupeau. Il recueillera les agneaux entre ses bras et les portera dans son sein. Il conduira doucement les brebis qui allaitent”! Il serait difficile d'exprimer par des paroles un sens plus beau de la tendre sollicitude de notre Père-Mère pour tous Ses petits enfants. Le prophète avait dit de la puissance de Dieu: “Voici le Seigneur, l'Éternel, qui vient avec puissance; de son bras il exerce le pouvoir souverain;” et il fit aussitôt suivre cette pensée de la puissance et du gouvernement de Dieu, par la pensée de la tendresse de Dieu; car Il gouverne toujours avec amour.
La pensée de la force doit toujours être alliée à la tendresse, car Dieu, Amour divin, est la puissance unique; et nous ne saurions penser à la puissance de l'Amour sans penser en même temps à la tendresse de l'Amour. Cette conscience de la tendresse de Dieu détruit la crainte; mais si nous pensons à la toute-puissance de Dieu sans comprendre Son amour immuable pour Sa création, la crainte pourra demeurer. Le meilleur moyen d'avoir conscience de la tendresse de Dieu, c'est de nous efforcer de faire nous-mêmes preuve de tendresse, car nous ne comprenons que ce que nous démontrons; et pour que nous comprenions la tendre sollicitude de Dieu, il faut que la tendresse spirituelle se reflète dans nos pensées et nos actes.
Jésus, celui qui fut le plus conscient de l'omnipotence de Dieu, et qui démontra le plus complètement cette merveilleuse puissance, était toujours conscient de la tendresse de Dieu; et il démontra la force spirituelle en traitant avec tendresse tous ceux qu'il approchait. Le Maître décrivit la tendresse de Dieu dans la parabole du fils prodigue, qui représente le père allant à la rencontre du fils repentant, quand il était “encore loin,” et lui pardonnant tendrement; et dans la parabole du bon Samaritain, Jésus fit ressortir qu'il est nécessaire que chacun reflète la tendresse du Père qui secourt avec bonté tous ceux qui ont besoin d'aide. Mrs. Eddy dit dans Science et Santé avec la Clef des Écritures (p. 518): “Les riches en esprit aident les pauvres, étant unis en une grande fraternité, ayant tous le même Principe, ou Père; et béni soit celui qui voit le besoin de son frère et y pourvoit, trouvant son propre bien en cherchant celui d'autrui.”
Connectez-vous pour accéder à cette page
Pour avoir le plein accès aux contenus du Héraut, activez le compte personnel qui est associé à tout abonnement au Héraut papier ou abonnez-vous à JSH-Online dès aujourd’hui !