L'application des règles exposées dans le livre de texte de la Science Chrétienne: Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy, m'a guérie de la crainte de la mort. Après bien des années de souffrance, durant lesquelles je reçus le meilleur traitement qu'offre la science matérielle, je me trouvai dans un état lamentable et désespéré. Les docteurs m'avaient condamnée, et les membres de ma famille et mes amis avaient été prévenus que je pourrais mourir subitement. J'avais plusieurs maladies, entre autres: l'appendicite, une péritonite, et de la tuberculose qui se manifestait avec une gravité de jour en jour plus alarmante. Je ne pouvais ni manger ni dormir malgré les fortes doses de narcotiques et les stimulants divers que l'on me donnait. Les douleurs étaient presque insupportables, et aucune fonction ne se faisait normalement. Je désirais la mort, tant je comprenais peu qu'elle ne m'affranchirait pas de l'inharmonie.
La Science Chrétienne m'avait été affectueusement présentée à plusieurs reprises, et je connaissais ainsi cette vérité curative depuis plusieurs années. Toutefois, je refusai positivement et résolument le secours de la Science Chrétienne, jusqu'à ce que le docteur m'informât qu'il ne me restait aucun espoir de guérison, et qu'il avait fait tout ce qui dépendait de lui. A cette heure de ténèbres et de désespoir, je demandai à ma mère de me traiter. Elle était dans la maison depuis ma maladie; elle était à mon chevet et était une fidèle étudiante de la Science Chrétienne. “La plainte du Péager” obtint “son humble désir” (Science et Santé, p. 448), car aussitôt toute crainte de la mort me quitta. Je retrouvai l'espoir, la force, l'embonpoint, le sommeil paisible et aussi un appétit normal. Au bout de très peu de temps, j'étais debout et je circulais allant et venant. Cette guérison eut lieu il y a vingtquatre ans, et il n'y a pas eu de récidive. Depuis, j'ai été guérie, protégée et comblée de bienfaits; j'ai été guérie d'angines chroniques, d'influenza et de maux de tête. Les nerfs d'une dent ont été tués sans douleur, mon désir de stimulants a disparu, et j'ai été protégée aux moments d'accidents.
Cependant, le plus grand des bienfaits conférés est l'accroissement continu de mon désir d'aimer Dieu davantage, de refléter dans une plus grande mesure l'Entendement “que Jésus-Christ a [eu]”; d'aimer de plus en plus mes semblables, et de témoigner ainsi de ce que la Science Chrétienne a fait pour moi.
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