[Réimprimé d'après la Christian Science Sentinel du 26 octobre 1929]
Avis
Mr. James A. Neal a donné sa démission en qualité de membre du Conseil des Directeurs de L'Église Mère, et Mr. Charles E. Heitman a été nommé à sa place. Il y a eu un échange de lettres qui suivent:
Le Conseil des Directeurs de l'Église de la Science Chrétienne
Boston, Massachusetts, 7 octobre 1929
Le Conseil des Directeurs de l'Église de la Science Chrétienne Mes chers Collègues,
Après avoir donné pendant dix-sept ans mes services continus en qualité de membre du Conseil des Directeurs de L'Église Mère, je vous soumets ma démission par la présente en vous priant d'opérer à ce sujet dès que cela vous sera possible.
Bien que cette décision puisse vous surprendre, je la donne comme résultat d'une démonstration différée, jointe au désir d'avoir plus de temps pour ma pratique et mon enseignement.
J'ai toujours considéré la fonction de Directeur de L'Église Mère comme étant la plus importante de notre mouvement, et j'ai tâché de remplir fidèlement les devoirs qu'elle impose. Nos rapports intimes dans le cours de ces années ont toujours été harmonieux, et pour moi ils ont été des plus bienfaisants en tous temps. Puisque je resterai ici à Boston, permettez-moi de me placer à votre disposition pour le cas où vous désireriez à un moment quelconque avoir recours à l'aide qu'il serait en mon pouvoir de donner.
Espérant et croyant que vous serez divinement guidés en faisant le choix de mon successeur, je vous prie d'agréer mes salutations sincères,
Boston, Massachusetts, 10 octobre 1929
Mr. James A. Neal
Cher Ami,
C'est avec répugnance que nous nous rendons à votre désir du 7 octobre de quitter les fonctions que vous avez si longtemps remplies à titre de membre du Conseil des Directeurs de l'Église de la Science Chrétienne, sans qu'il y ait eu un seul moment de désaccord entre nous.
Pendant dix-sept ans vous avez protégé fidèlement et sans relâche les intérêts de L'Église Mère et de ses membres; vous avez suivi avec dévouement les instructions de notre Leader, Mrs. Eddy, avec qui vous avez autrefois été en relations personnelles et qui, à diverses reprises, vous a confié des missions spéciales.
Votre présence nous manquera à nos réunions; cependant, sachant que vous resterez à Boston et que nous pourrons vous consulter si l'occasion s'en présente, notre regret relatif à votre démission est quelque peu amoindri.
Le fait que vous consacrerez dorénavant tout votre temps à votre pratique et à votre enseignement importants sera certainement approuvé par vos nombreux amis.
Nous observons avec satisfaction que vous êtes entièrement d'accord avec nous concernant le choix de votre successeur: Mr. Charles E. Heitman.
Vos amis dévoués
[Réimprimé d'après la Christian Science Sentinel du 2 novembre 1929]
Avis
Le Conseil des Directeurs de L'Église Mère, La Première Église du Christ, Scientiste, à Boston, Massachusetts, annonce l'élection de Mr. Roland R. Harrison à la charge de Gérant de La Société de Publications de la Science Chrétienne. Il succède à Mr. Charles E. Heitman, qui a récemment été élu membre du Conseil des Directeurs. Ce dernier annonce aussi l'élection de Mr. Frank L. Perrin aux fonctions d'Éditeur Exécutif de The Christian Science Monitor.
[Réimprimé d'après la Christian Science Sentinel du 12 octobre 1929]
Cours d'instruction
Il semble y avoir chez quelques professeurs une tendance croissante à solliciter des élèves pour leurs classes, et à permettre, sans s'y opposer et sans corriger, que d'autres en fassent autant. C'est agir tout à fait contrairement à la Section 5 de l'Article XXVII du Manuel de L'Église Mère, qui est ainsi conçue en partie: “Les membres de L'Église Mère, autorisés par ses Statuts à enseigner la Science Chrétienne, ne solliciteront pas d'élèves pour leurs classes et ils n'inciteront ni n'autoriseront d'autres personnes à le faire. Aucun membre de cette Église ne détournera de suivre une classe d'instruction.”
Le cours d'instruction est un événement important dans la vie du Scientiste Chrétien qui désire avancer dans sa compréhension de Dieu et dans son application de la loi de l'harmonie relative à l'Amour divin. On ne devrait ni précipiter cette instruction pour céder au désir humain, ni la retarder lorsque l'étudiant est prêt à la recevoir. C'est donc à l'élève, et à lui seul, qu'il appartient de décider quand il est temps de faire sa demande auprès du professeur qu'il a choisi. Ensuite, c'est au professeur de décider si celui qui a fait sa demande est éligible et prêt. Ces deux décisions devraient être faites après examen et démonstration, et sans qu'il y ait ni obstacle ni intervention du dehors. Le professeur ou son étudiant sont aussi coupables, s'ils sollicitent un élève en perspective ou le persuadent d'entrer dans une certaine classe, que l'est un élève, qui n'a pas un fond d'expérience et de compréhension nécessaires, d'entrer dans une classe, simplement parce qu'on l'y pousse ou qu'on le sollicite.
La qualité, non le nombre, est la première question que le professeur devrait prendre en considération lorsqu'il forme sa classe. Il vaut bien mieux avoir une petite classe, composée d'élèves ayant les qualités nécessaires, que d'en avoir une complète, tachée par ci et par là d'élèves qui ne sont ni prêts ni mûrs, ou qu'on a sollicités.
Le professeur ne devrait jamais confondre l'ardent désir de l'élève avec la bonne volonté, non plus que l'élève ne devrait, pour faire son choix, prendre en considération l'endroit qu'habite le professeur. Cependant, il serait bon de tenir compte de la proximité, attendu que la fréquentation des réunions de l'Association annuelle est très importante pour le développement. Il est pourtant reconnu que dans certains cas ceux qui ont fait le plus long trajet, soit d'un côté soit d'un autre, ont le plus gagné. C'est toujours faire un pas recommandable dans la Science Chrétienne que de sacrifier la considération personnelle pour l'acquisition du bien.
En faisant le choix d'un professeur, l'élève à venir ne devrait pas nécessairement se borner à ne considérer que les professeurs qui sont membres de sa propre église filiale, ou même de son propre champ. Il vaudrait mieux que certains élèves soient loin de leur professeur et ne puissent promptement s'adresser à lui pour qu'il les guide quand ils ont à résoudre un problème. L'élève qui se tourne avant tout vers Dieu et qui a la certitude de trouver en Lui sa réponse fait honneur à son professeur et à sa religion. L'élève qui se fie à lui-même est celui qui réussit, car dans la Science, la confiance en Dieu est la seule vraie confiance.
En toutes circonstances et toutes les fois qu'il est question du cours d'instruction, l'élève et le professeur devraient d'abord se tourner vers l'Amour divin et uniquement vers lui qui est l'intelligence illimitable, l'Esprit infini, pour avoir la réponse à ces questions importantes, dont l'une est: A qui ferai-je ma demande? et l'autre: Qui accepterai-je? Il est toujours bon d'avoir en mémoire ces paroles de l'Écriture: “Confie-toi en l'Éternel de tout ton cœur Et ne t'appuie pas sur ta prudence. Pense à lui dans toutes tes entreprises Et il aplanira tes sentiers.”
