Une reconnaissance joyeuse ne cesse de monter à Dieu depuis que j'ai prouvé Sa douce protection dans les circonstances suivantes. Le 30 décembre 1927, dans la soirée, je regagnais à bicyclette mon domicile à 5 km. de Genève, en longeant la route suisse. J'étais presque arrivé lorsque je me sentis brutalement enlevé de ma bicyclette et lancé avec une violence inouïe, la tête la première, contre un mur de pierre bordant la route. Je venais d'être projeté par un side-car venant derrière moi, dont les occupants ne m'avaient pas vu sur la route; et comme ils ne ralentirent pas leur allure, le choc fut terrible! Cependant, j'eus le temps de réaliser cette affirmation: Dieu est ma Vie, entre le moment où je fus enlevé de ma bicyclette et celui où je venais m'abîmer contre le mur de pierre. Je ne perdis pas connaissance, malgré de fortes blessures à la tête, par lesquelles le sang coulait à flot. Les deux occupants du side-car, dont l'un était légèrement blessé, essayèrent de me relever, mais je retombai aussitôt comme une masse. Il me sembla alors que j'entendais cette question: Est-ce que ta vie est dans ce corps mortel? A ce moment je me relevai, sentant que je pouvais marcher. Je pris place dans le side-car, qui me conduisit à mon domicile. Arrivé chez moi, je pus rassurer ma mère, qui était très effrayée par tout ce que les apparences lui suggéraient, et elle courut chercher une amie praticienne qui se rendit compte, lorsqu'elle me vit une heure après l'accident, que la démonstration était faite, car je me sentais très bien. Je pus dormir cette nuit même, et lorsque, le lendemain, ma mère vint ouvrir la porte de ma chambre, elle vit que j'appuyais ma tête sur les blessures sans que cela me fît aucun mal. Seuls, la jambe et le pied droits restaient un peu sensibles. Dans la matinée, le mieux se fit sentir, et l'après-midi, je partis pour Genève, où je marchai jusqu'au soir, sans souffrance ni fatigue. Le lendemain matin, je pus chanter le solo au service.
Un ami Scientiste, venu le lendemain de l'accident, se réjouit avec moi de l'efficacité du pouvoir divin démontré par la Science Chrétienne; et mes amis non Scientistes furent stupéfaits d'une guérison aussi prompte et complète. Personnellement, je sais que j'ai été tendrement protégé par l'Amour divin. C'est avant tout vers Dieu que va ma reconnaissance, et mon cœur déborde de gratitude envers Mary Baker Eddy pour l'enseignement de la Science Chrétienne, qui nous met à même de nous protéger et qui nous montre si clairement que l'erreur n'est jamais réelle, mais que le bien seul est intronisé.
En essayant d'orienter ma pensée selon les enseignements de la Science Chrétienne, de grands changements se sont opérés en moi, moralement et physiquement. La confiance en Dieu et l'assurance que tout Lui est possible ont détruit le doute et m'ont guéri de la neurasthénie. Une maladie d'estomac qui m'avait torturé pendant très longtemps est retournée à son néant primitif au moment où une amie Scientiste Chrétienne m'expliquait la règle de la guérison physique, telle que nous l'enseigne Mrs. Eddy dans Science et Santé avec la Clef des Écritures. Quel privilège de savoir que nous ne perdons rien en abandonnant nos fausses notions humaines, mais qu'en recherchant “premièrement son royaume et sa justice,” toutes choses légitimes nous seront donnés par-dessus.
Connectez-vous pour accéder à cette page
Pour avoir le plein accès aux contenus du Héraut, activez le compte personnel qui est associé à tout abonnement au Héraut papier ou abonnez-vous à JSH-Online dès aujourd’hui !