Que de bienfaits nous devons à notre vénérée Leader, Mary Baker Eddy, qui, grâce à sa pure vision de la vérité nous donna le livre de texte de la Science Chrétienne: Science et Santé avec la Clef des Écritures! Les explications inspirées de la Science Chrétienne nous éclaircissent la Bible, et nous apprenons à en saisir la signification spirituelle. Les paroles que nous avons si souvent lues et entendues sans les comprendre nous apparaissent maintenant sous une nouvelle lumière. Tout incident que rapporte l'Ancien ou le Nouveau Testament renferme une précieuse leçon, qui nous amène à reconnaître que Dieu est la seule Vie.
Dans le vingtième chapitre de l'Évangile selon saint Jean, nous trouvons la merveilleuse expérience de Marie, qui se rendit la première au sépulcre de grand matin, le jour de la résurrection, et qui vit que la pierre avait été enlevée. Elle courut vers “Simon Pierre et l'autre disciple que Jésus aimait,” ainsi que le raconte saint Jean, pour leur faire part de ce qui s'était passé, disant: “On a enlevé du tombeau le Seigneur et nous ne savons pas où on l'a mis.” Pierre et l'autre disciple vinrent alors à la tombe pour se convaincre qu'elle était vide, et s'en retournèrent chez eux; mais Marie resta. Elle avait écouté intelligemment les enseignements du Maître, et c'est ce qui lui permit, alors qu'elle regardait dans le sépulcre, de voir les anges: “Les pensées de Dieu se communiquant à l'homme; des intuitions spirituelles, pures et parfaites” (Science et Santé, p. 581). Puis elle entendit cette question: “Pourquoi pleures-tu?” Désirant toujours ardemment voir celui qu'elle croyait perdu, elle répondit: “Parce qu'on a enlevé mon Seigneur et que je ne sais où on l'a mis.”
Mais le Maître qu'elle aimait était avec elle, à ce moment-là. Elle le vit qui était là; mais elle ne le reconnut pas. Elle entendit de nouveau cette question au sujet de la cause de son chagrin. Cette fois-ci elle venait de celui qu'elle supposait être le jardinier. Espérant que celui qui le questionnait saurait comment elle pourrait retrouver ce qui semblait être perdu, elle dit: “Seigneur, si c'est toi qui l'as emporté, dis-moi où tu l'as mis j'irai le prendre.” Puis, nous lisons ceci: “Jésus lui dit: Marie!” Cet appel renfermait tant d'amour qu'il eut le pouvoir de la faire sortir de son rêve de douleur. “Elle se retourna”! Elle se détourna du tombeau vide et reconnut soudainement combien sa douleur avait été sans fondement; car elle vit devant elle le Seigneur ressuscité! Elle reconnut en lui le Maître qui avait vaincu la mort, et démontrait ainsi la nature de la vie éternelle. Elle ne pouvait prononcer que cette seule parole: “Rabbouni”! Quel bonheur elle aurait eu à le tenir, afin qu'il ne disparaisse plus! Mais Jésus l'en empêcha, disant: “Ne me touche pas; car je ne suis pas encore monté vers le Père!” Elle ne devait pas l'entraver, car il ne s'était pas encore élevé à la plénitude de sa démonstration. Il lui dit donc affectueusement: “Va vers mes frères et disleur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu.” Dans son Message to The Mother Church for 1902 (p. 8) notre Leader écrit: “L'ego, c'est-à-dire le Moi, va vers le Père, et par cela même l'homme est semblable à Dieu.” Marie fut heureuse de livrer le message du Maître, et sa résurrection de la tombe produisit pour elle aussi une résurrection des croyances matérielles vers une compréhension plus élevée de l'être spirituel.
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