Le Bien Indivisible

A La page 335 du livre de texte de la Science Chrétienne: Science et Santé avec la Clef des Écritures, notre bien-aimée Leader, Mary Baker Eddy, dit: “L'Esprit est la seule substance, l'infini Dieu invisible et indivisible.” Quelle pensée inspiratrice et fortifiante est cette indivisibilité de l'unique Dieu infini, que notre Leader représente dans les sept synonymes pour désigner la Divinité (voir Science et Santé, p. 465) ! Par exemple, l'Esprit est, de toute nécessité, indivisible, puisqu'il ne renferme pas de matière, et qu'il ne peut absolument pas être divisé contre lui-même. Aucune croyance matérielle ni finie ne peut émaner de l'Entendement infini et éternel, Dieu, non plus qu'elle ne peut y pénétrer; par conséquent, toute communication venant de Dieu à Sa réflexion pure, l'homme spirituel, est vraie, éternelle, joyeuse et salutaire. Tout chercheur sincère a immédiatement et perpétuellement accès à cette unité indivisible du bien, qui est un véritable sanctuaire, un véritable asile pour tous. Christ-Jésus, le grand Guide, dit avec raison: “Je suis la porte: si quelqu'un entre par moi, il sera sauvé; il entrera et sortira, et il trouvera de la pâture.” L'inspiration dont chacun a particulièrement besoin est donc accessible à tout instant.

Mrs. Eddy montre avec une patience et une sagesse merveilleuses les étapes mentales que chacun doit faire afin d'apprendre à prouver de plus en plus son union indissoluble avec Dieu, le bien. Il doit en tous temps reconnaître que le pouvoir du bien est suprême, et qu'il est capable de combattre toute circonstance difficile qui pourra sembler survenir aux mortels. Aucun mensonge de la croyance mortelle n'affecte la Vérité infinie. C'est précisément parce que c'est là le fait inaltérable que l'effort constant du soi-disant esprit charnel, le père des mensonges, semble contester, discréditer, déguiser ou nier le fait de la suprématie du bien, et, si possible, de si bien décourager celui qui cherche avec sincérité, qu'il pourra, ou bien tomber dans le piège d'abandonner sa requête spirituelle, ou bien ne la poursuivre qu'à moitié. La Science Chrétienne nous met à même de reconnaître que ces faussetés de l'esprit charnel sont l'antéchrist, l'opposé du Christ, la Vérité. Si le chemin de la démonstration semble être long et escarpé, rappelons-nous que la Vérité infinie, Dieu Lui-même, nous fournit cette courageuse persistance et cette joie perpétuelle et spirituelle dont tout chercheur sincère a besoin.

Qu'il est encourageant de se rendre compte que c'est Dieu, notre Père-Mère céleste, qui nous a implanté dans le cœur le désir ardent d'être fidèles et courageux, et que l'Entendement divin dirige, soutient, protège et fait pleinement fructifier les vraies idées et les vrais désirs qui nous viennent à chacun du cœur même de l'Amour infini. Aussi, l'étudiant de la Science Chrétienne, vigilant et reconnaissant, rend-il “à Dieu ce qui est à Dieu.” Il tourne sans crainte le dos à la suggestion mensongère qui lui dit que sa foi et son courage sont défaillants, et se met mentalement du côté du fait glorieux de l'indivisibilité de l'Esprit, qui ne donne à la soi-disant erreur matérielle ni le temps, ni l'espace, ni l'occasion d'agir, nulle part, sous quelque masque ou quelque prétexte que ce soit. Alors, l'ennemi qu'il faut vaincre, c'est la propre déception mortelle; et, ainsi que nous le dit notre Leader à la page 339 de Miscellaneous Writings: “L'expérience est le vainqueur, jamais le vaincu; et de la défaite ressort le secret de la victoire.”