Je m'acquitte enfin d'une précieuse dette! Après avoir étudié la Science Chrétienne pendant dix ans, j'y crois fermement et suis devenue un disciple de Mrs. Eddy; et comprenant maintenant Dieu, le Principe divin, dans une mesure, je me sens aussi inébranlable qu'un rocher. Je suis née de parents religieux. J'appartenais à l'Église anglicane. Mes devoirs de membre y ont été stricement remplis. On m'a enseigné que Dieu est notre seul refuge, mais toute ma vie j'ai été aux prises avec le désespoir et la maladie, qui me mirent dans un piteux état. Cherchant la paix sans la trouver, je conclus que seule la mort pourrait me la donner. Priant et attendant avec patience, je végétai ainsi jusqu'au jour où une chère amie me remit le livre de Mrs. Eddy: Science et Santé avec la Clef des Écritures, en disant: “Lisez et croyez.”
Ce précieux livre devint mon compagnon le plus cher. Je ne pouvais m'en passer. Je désirais comprendre. J'avais faim de la justice. J'habitais loin de toute église de la Science Chrétienne, mais on m'envoyait de temps à autre quelques périodiques, dont la lecture m'apportait quelquefois une vraie joie et une vraie reconnaissance. Dirigée par une précieuse amie Scientistes Chrétienne, je surmontai bien des difficultés, et la Vérité répandait sa merveilleuse lumière. Je croyais!
Je n'oublierai jamais les pensées vivifiantes que m'apporta cette étude, et la paix qu'elles me donnèrent. Dieu était avec moi, et j'acquis la paix que je désirais ardemment. Au cours de ces années, bien des démonstrations s'effectuèrent, et je dois parler de l'une d'elles qui fut l'exemple le plus frappant du pouvoir du Christ, de la Vérité. J'ai soixante et onze ans, et cette démonstration a eu lieu l'hiver dernier. Je tombai dans l'escalier de service de ma maison et me disloquai fortement le bras. On me conduisit dans ma chambre, et une amie, qui se trouvait avec moi par hasard, appela aussitôt un docteur, bien que mon seul désir fût d'être seule avec Dieu. A travers de cruelles souffrances, je tâchai de me rappeler les paroles de mon psaume favori, le vingt-troisième, qui m'avait aidée à faire toute démonstration, et puis celles de “l'exposé scientifique de l'être,” que donne Mrs. Eddy à la page 468 de Science et Santé. Je les répétai maintes et maintes fois. Je sentis la présence de Dieu, et il ne me restait plus qu'à attendre. Le docteur arriva, et après avoir essayé pendant deux heures de faire pour le mieux, il décida que le travail ne pouvait être accompli que par un chirurgien; je dus par conséquent aller en ville. J'y consentis avec beaucoup de répugnance, et là je dus attendre un autre verdict. Mais tandis que je priais, un pouvoir surpassant celui des mains humaines était à l'œuvre, car, en regardant mon épaule, je vis littéralement l'os se remettre en place. Toute étonnée, je m'écriai joyeusement: “C'est l'œuvre de Dieu. Que Son nom soit béni. Qu'aucune main ne s'avise d'y toucher!” Personne ne voulait me croire. On me pria de me faire radiographier et j'y consentis. Alors, séance tenante, on déclara qu'un miracle m'avait guérie.
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