[Réimprimé d'après la Christian Science Sentinel du 13 avril 1929]
L'examen que subit celui qui désire être reçu dans une église de la Science Chrétienne ne se fait pas simplement dans le but de savoir combien de Science Chrétienne connaît l'aspirant, mais aussi de savoir s'il désire beaucoup en avoir une plus grande connaissance. On se rendra suffisamment compte de ce qu'il sait en lui posant quelques questions bien choisies; son attitude générale envers la Science Chrétienne, sa fréquentation des services de l'église et surtout ses efforts d'appliquer ce qu'il sait déjà montreront à quel point il désire en savoir davantage. Ces deux conditions essentielles pour l'admission d'un candidat à l'église, savoir: le degré de sa compréhension et de son expérience et son désir d'avancer, devraient être pris en considération impartialement; l'un ne doit pas éclipser l'autre.
C'est commettre une grave erreur que de fouiller jusqu'au fin fond la connaissance de la lettre de la Science Chrétienne chez le candidat que l'on examine, alors que l'on déprécie son désir d'acquérir une plus grande mesure de l'esprit de cette Science. L'église qui pose à ceux qui voudraient se faire membres une série de questions pareilles à celles qu'un professeur de la Science Chrétienne adresserait à quiconque aspire à suivre un cours d'instruction, fera naître un obstacle qui pourra fermer la porte à plus d'une personne digne d'être considérée favorablement. Non seulement cela pourra conduire à rejeter une grande proportion de ceux qui ont fait leur demande, mais, ce qui est peut-être d'une plus grande importance, cela décourage d'autres aspirants et les empêche de faire leur demande lorsqu'ils apprennent ce qui les attend.
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