“Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous soulagerai.”

“Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous soulagerai.” Telles furent les paroles que nous adressa le “bon berger.” Moi aussi, j’étais fatiguée et chargée, et c’est le cœur plein de gratitude que je désire témoigner de ma guérison, qui s’est effectuée grâce au Christ, la Vérité.

En décembre 1922, je tombai sérieusement malade de la grippe qui tourna en pleurésie. A cette époque je ne connaissais pas la Science Chrétienne, et me faisais soigner par la médecine. Au bout de trois mois la guérison paraissait complète. Mais on constata qu’elle n’était pas permanente. Peu après, une maladie de cœur se déclara et me causa beaucoup d’ennuis. En même temps, j’avais entendu parler de la Science Chrétienne, et je dus alors choisir entre cet enseignement et le traitement médical. Espérant encore trouver du secours dans les choses matérielles, je consultai un médecin. Malgré tous les efforts qu’il fit sincèrement, mon état ne s’améliora pas; et plus le mal se prolongeait, plus j’étais déprimée et découragée, et plus j’avais le sentiment que le décret divin m’infligeait la maladie, et que je devais par conséquent la supporter avec patience.

Toutefois, je désirais ardemment être débarrassée d’une telle calamité, aussi je résolus de renoncer au médecin et de me faire traiter par la Science Chrétienne. L’aide me fut affectueusement et patiemment accordée, et j’appris à corriger mon mode de penser. Plus j’étais réceptive à la Vérite, plus mon état s’améliorait. Deux mois plus tard, tout le mal avait disparu, et je pus vaquer à quelques légers travaux. La Vérité avait guéri tant mon esprit enténébré que mon corps; de sorte qu’aujourd’hui je peux accomplir plus de travail que je n’en ai jamais fait auparavant. Ce fut la première fois que je ressentis le pouvoir guérisseur de la Vérité, tel que Christ-Jésus le révéla et le démontra.