A Travers tous les écrits de notre bien-aimée Leader, Mary Baker Eddy, il y a un magnifique thème, en vérité, un thème dont le chant a pénétré dans les cœurs des hommes depuis que Christ-Jésus, notre Guide parfait, donna son merveilleux message aux hommes; et ce thème est l'union de Dieu avec l'homme. Une simple lueur de ce qu'il signifie, accordée aux sages et aux bons de chaque époque, les a inspirés à louer et à glorifier Dieu; et maintenant que son message tout entier, qui apporte la joie, nous a été révélé dans la Science Chrétienne, nous le méditions avec reconnaissance, et nous nous efforçons à avoir une réalisation plus claire de cette vérité bénie et éternelle. A la page 516 de Science et Santé avec la Clef des Écritures, Mrs. Eddy a écrit: “L'homme et la femme en tant que coexistants et éternels avec Dieu réfléchissent à jamais, en qualité glorifiée, l'infini Père-Mère Dieu.” Cette pensée, si nous la tenons fidèlement devant nous, et si nous la comprenons, a le pouvoir de vaincre toutes les croyances discordantes et erronées de ce grand et seul pécheur et falsificateur, l'entendement charnel ou mortel.
La nature absolue de la vérité de la coexistence de l'homme avec Dieu fait que nous ne saurions aller trop loin en l'examinant pieusement, ni ne saurions nous en servir trop constamment; et il ne pourrait survenir aucune circonstance dans laquelle elle ne devrait être notre premier souci et la chose sur laquelle nous nous reposons finalement. En suivant la logique infaillible de notre Leader, basée sur cette déclaration, nous serons de plus en plus convaincus, élevés et fortifiés.
Quel que soit le problème que nous ayons à affronter, il ne faut jamais l'accepter dans la conscience comme réel ni le croire insoluble, si nous nous servons promptement de cette vérité de la coexistence de l'homme avec le Père. L'homme réel peut-il être maladif? Non, puisqu'il est un avec le Père parfait. Peut-il être pauvre? Non, parce que coexister avec Dieu c'est demeurer dans la conscience du bien illimité. Peut-il manquer de sagesse? Non, puisque la sagesse infinie est toujours avec lui, quel que puisse être le semblant. Peut-il être négligé, dans l'affliction, se sentir seul? Non, puisque cela serait la séparation de l'Amour divin omniprésent, en qui “nous avons la vie, le mouvement et l'être.” On peut toujours faire ces dénégations, et elles nous amèneront à savoir que “la pénétration infinie de la Vérité,” dont notre Leader parle à la page 2 de Unity of Good, peut explorer tous les coins sombres de nos ennuis particuliers et en dissiper les ombres avec sa lumière; car “il n'y a point en lui de ténèbres,” ainsi que le dit le disciple bien-aimé.
S'il y a des moments où il semble que nous ne puissions pas être en état de nous servir de notre compréhension avec efficacité, il serait utile que nous analysions nos pensées et que nous voyions au juste à quel point nous nous attachons constamment et habituellement à ce que nous avons reconnu comme étant vrai. N'oublions pas que si nous accordons du pouvoir à une pensée erronée relativement à quelque autre personne, nous nions aussi directement l'union de l'homme avec Dieu que s'il s'agissait de nous-mêmes. Avec quel empressement perçons-nous ainsi les accusations de l'erreur contre notre frère avec “l'épée de l'Esprit”? Entretenons-nous la croyance que quelqu'un est incapable de remplir sa place légitime? C'est là un des contes les plus subtils du serpent, à savoir, que notre frère ne sait pas,— qu'il n'a pas assez d'intelligence pour savoir,— mais que nous en avons assez nous-mêmes. Naturellement, si nous basons notre raisonnement sur l'évidence des faux sens matériels, nous pourrons être justifiés en croyant à l'infériorité de notre frère; mais ce n'est pas à ce point de vue que se place le Scientiste Chrétien. Parce qu'il se trouve quelqu'un qui n'a pas réussi, faut-il que nous aidions à l'erreur à l'entourer du nuage sombre et embarrassant appelé manque d'intelligence? Ne pouvons-nous pas voir que puisque “Dieu ne fait pas acception de personnes,” Il ne peut retirer la sagesse à qui que ce soit et le priver ainsi de toute direction?
Humainement parlant, les hommes ont, peut-être, plus souvent tort que raison lorsqu'ils tentent de juger les capacités mentales d'un autre; et nous trouvons que les grands penseurs et les hommes qui ont du succès ont de la répugnance à condamner quiconque à prouvé son utilité d'une façon quelconque, et qu'ils ont de la patience avec ses fautes tant qu'il y a quelque raison plausible pour avoir de la confiance en lui. Si telle est l'attitude de l'homme d'affaires capable, combien plus il est nécessaire que le Scientiste Chrétien déclare que la perfection de l'homme coexiste avec Dieu! Le moyen le plus commode que l'erreur puisse trouver pour produire une croyance de séparation, c'est de nous pousser à déprécier les efforts de notre frère et à estimer les nôtres au-dessus de leur valeur; et si, parfois, nous trouvons que c'est l'inverse, cela n'en vaudra pas mieux, attendu que dans l'un ou l'autre des deux cas on nierait que l'Entendement est capable de créer toutes Ses idées parfaites, et cela indiquerait que telle personne ou telle autre est retranchée de l'Entendement parfait et infini, ce qui déshonorerait Dieu et l'homme.
Lorsque nous réfléchirons à tout le temps que nous passons à penser aux autres, et que nous verrons dans quelle mesure ce penser est erroné, nous trouverons qu'il faudra qu'il se fasse un plus grand changement que celui qui s'est fait jusqu'alors dans la conscience humaine, avant que nous puissions toujours promptement sentir notre union avec Dieu au moment nécessaire. Cependant, le pouvoir de la vérité, si l'on s'y fie, nous fera sortir des ténèbres, bien que ce soit peut-être à travers des tribulations, et nous indiquera le chemin en avant. Il est vrai qu'il faut voir l'erreur comme erreur, mais il faut aussi cesser de la voir comme ayant de la réalité. Un mensonge qui n'est pas nié pourra entrer dans notre conscience et être oublié, mais il fortifie toujours les liens de la matérialité, nous unissant davantage à l'erreur et nous rendant moins capables de comprendre la Vérité qui est Esprit, et la création qui est spirituelle.
La vérité concernant l'union de l'homme avec Dieu, le bien, réfute sans cesse l'évidence des sens matériels, qui semblent constamment nous accuser. Nous avons le privilège, grâce à notre acceptation de la Parole de Dieu, telle que nous la révèle la Science Chrétienne, de nous ranger du côté de Dieu et de nous sentir élevés vers des régions plus hautes et plus joyeuses de la pensée, là où il n'y a pas de condamnation, mais où il est possible d'aimer et d'être aimé. “L'amour est. .. l'accomplissement de la loi,” dit saint Paul; et certainement l'amour ne saurait accepter en tant que réel le mensonge accusateur relatif à notre frère, il ne voit que l'image et la ressemblance de Dieu.
Non seulement nous devrions nier que l'erreur puisse en aucune façon avoir de l'empire sur notre semblable, mais nous devrions aller beaucoup plus loin et nous attendre à ce qu'il reflète beaucoup de bien, en sorte que nous puissions louer Dieu d'autant plus joyeusement à cause de l'homme réel qu'Il a créé. On peut discerner les qualités glorifiées de l'homme, de l'expression de Dieu, et en jouir; elles apportent plus de beauté et de bénédiction. L'homme ne pourrait coexister avec Dieu sans refléter la merveilleuse intelligence de Dieu dans les admirables fonctions du bien que l'Amour divin a instituées pour glorifier l'existence réelle. La grande louange que chantèrent prophète, psalmiste et apôtre, laquelle fut si grande, en vérité, qu'ils épuisèrent leur langage en tentant de l'exprimer, fut inspirée par une compréhension de la bonté de Dieu et de la perfection de Son œuvre. Combien nous nous méprenons, alors, d'accepter le jugement de l'erreur aveugle concernant les idées de Dieu! Comment pouvons-nous nous attendre à avoir la domination qui nous est promise avant d'avoir vu une plus grande mesure de Dieu à travers Son œuvre la plus élevée, l'homme, et avant que tous les dons du Père: sagesse, capacité et justice se voient dans l'enfant de Son amour? Nous trouverons les paroles insuffisantes pour exprimer notre joie quand nous pourrons voir que l'accusateur de notre frère est abattu et que nous pourrons contempler l'œuvre glorieuse de Dieu,—“l'homme et la femme en tant que coexistants et éternels avec Dieu.”