Nous lisons dans l'Épître aux Hébreux: “La parole de Dieu est vivante et efficace.” J'aimerais parler de deux guérisons très rapides qui démontrèrent la véracité de ces paroles.
Un matin, il y a de cela plus d'un an, trois ou quatre heures après m'être levée, je fus prise d'un étourdissement. Tout d'abord je n'y fis pas très attention, mais le malaise sembla devenir aigu et me rendit très malade. J'appelai ma sœur, car pendant un moment j'eus le sentiment que je passais dans l'au-delà. Ma sœur arriva, et, n'étant pas Scientiste, elle me saisit le bras et me tâta le pouls en disant: “Laisse-moi te donner quelque chose; c'est à peine si je sens battre ton pouls.” Pendant tout ce temps je ne pouvais me coucher sans m'évanouir. Je me sentais trop malade pour faire mon travail de la Science moi-même, aussi nous appelâmes une praticienne, qui put heureusement commencer le travail immédiatement. En moins d'une demi-heure, ma sœur me regarda et me dit: “Je crois que tu peux te coucher maintenant.” “Ce n'est pas nécessaire,” lui répondis-je, “car je suis guérie.” J'appelai la praticienne et lui dis que j'étais remise; puis je repris le travail que je faisais avant de me sentir subitement malade.
Une autre guérison rapide s'effectua il y a trois ou quatre ans. Depuis une semaine environ, un rhume de cerveau avait essayé de se déclarer. Je ne fis aucun travail spécial de Science pour cela, car il me semblait que ce n'était guère la peine d'y faire attention; mais un soir, aussitôt après avoir dîné, je sentis que l'état s'aggravait à tel point que je me rendis compte que je devais me faire aider, sans tarder, car je pouvais à peine respirer ou parler. Ma première pensée fut de téléphoner à une praticienne; puis la seconde fut celle de tâcher de faire le travail moi-même. J'allai dans ma chambre, et la première chose que je vis fut The Chistian Science Monitor. Je le pris et l'ouvris à la page de l'article religieux dont le sujet ce jour-là était: “La Vie.” J'en avais lu la moitié environ lorsque j'arrivai à ces paroles: “Aimez vos Ennemis,” citées de la page 8 de Miscellaneous Writings, écrit par Mrs. Eddy: “Ne considérez comme ennemi que ce qui souille, efface et détrône l'image-Christ que vous devriez refléter.” Je lus ces paroles plus de huit ou dix fois, lorsque je me rendis compte que j'étais entièrement guérie.
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