Après avoir souffert fréquemment durant nombre d'années d'un mal intestinal, d'une appendicite et d'hémorroïdes, je fus soudainement atteint d'un mal particulièrement grave il y a quelques années, et je fus une fois de plus poussé à consulter un docteur. Il découvrit que j'avais non seulement un commencement de hernie, mais aussi une dilatation qui obstruait les intestins, et il me conseilla de me faire opérer si le mal empirait. Six mois auparavant, j'avais perdu mon fils aîné, âgé de douze ans et demi, et, attendu que j'étais encore sous le coup de cette perte, on avait prédit ma mort prochaine avant que le mal ne se répétât. Lorsque, par surcroît, je tombai malade de l'influenza, je crus, moi aussi, à ce verdict, de sorte que je fixai la date de l'opération avec le docteur au cas où je serais rétabli de l'influenza à ce moment-là.
Dans cette dernière extrémité mentale et physique, je me souvins d'un entretien que j'avais eu avec un cher collègue, peu après la mort de mon fils. Pour me réconforter, il m'avait parlé des enseignements de la Science Chrétienne concernant le secours et l'amour toujours présents de Dieu. Je m'accrochai à cette ancre, je commençai à lire le livre de texte de la Science Chrétienne: Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy, et j'allai chez une praticienne. Bien que j'aie eu des doutes durant un certain temps, je m'aperçus au bout de trois jours qu'il se produisait un changement en moi. Mes maux physiques diminuèrent beaucoup, et les enseignements clairs qui me furent donnés de la manière la plus affectueuse et la plus patiente, affermirent ma confiance et élevèrent ma conscience. Je commençai à croire à la tendre sollicitude et à la protection de Dieu, et fis tout pour mettre mentalement de côté tout ce qui pouvait m'entraver. Lorsque, deux semaines plus tard, je me rendis chez le docteur, pour obtenir une prolongation de mon certificat que demandait l'administration où j'occupais un poste, il m'examina de nouveau et fut surpris non seulement du changement qu'il trouva en moi et de ma bonne humeur, mais encore plus de la disparition du mal intestinal. Il déclara que j'étais complètement guéri et que l'opération n'était plus nécessaire. Lorsque je n'eus plus aucun doute de ce côté-là, je commençai à comprendre combien Dieu m'avait comblé d'amour et de bonté; et je fus rempli de félicité de me sentir en sûreté contre tout ce qui pouvait arriver. Depuis ce jour, je n'ai jamais été malade. Je suis profondément reconnaissant envers Dieu de Sa bonté, de Son amour et de Sa sollicitude, et j'ai une grande vénération pour cette chère femme,— Mrs. Eddy,— qui a montré le moyen d'arriver à la santé de l'esprit et du corps, à cette confiance et à cette grâce.
Dans l'intervalle, j'ai encore été témoin de deux guérisons effectuées en mon fils, âgé de onze ans. Un jour, il rentra de l'école pendant mon absence et, ne se sentant pas bien, il demanda à sa mère de le mettre immédiatement au lit. Au bout d'une heure de sommeil, il se réveilla ayant une forte fièvre. Étant donné qu'une première fois il avait été guéri de mouvements nerveux, grâce à l'application des enseignements de la Science Chrétienne, il demanda, malgré le mauvais temps, la permission d'aller chez une praticienne. Une heure après, l'enfant rentra tout joyeux, affranchi de la fièvre et ayant très faim. Il fit ses devoirs, et joua comme s'il n'avait jamais été malade. Une autre fois, il tomba malade et souffrit d'une forte toux. Il paraissait avoir la fièvre et n'avait pas eu de selle depuis plusieurs jours. Tout cela aboutit à une forte rougeole. De nouveau, la même praticienne lui fit affectueusement comprendre la vérité. La toux cessa le même jour, et la digestion se fit normalement sans aucune aide matérielle. Au bout de deux jours il était de nouveau bien portant.
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