Une des nombreuses guérisons que la Science Chrétienne a effectuées en moi est celle de surmonter l'habitude de fumer. Le problème semblait lent à se résoudre; mais j'appris à faire mon travail moi-même, et j'en fus merveilleusement récompensé.
Étant jeune garçon, j'avais l'impression que tous les hommes fumaient et qu'on devenait un homme aussitôt qu'on savait se servir du tabac. Cette idée erronée, jointe à une passion pour le tabac que, soi-disant, j'avais héritée, me fut préjudiciable. Je commençai donc très jeune à fumer et continuai ainsi pendant bien des années. Un jour je résolus d'y renoncer et j'y réussis en employant la prétendue force de volonté; mais au bout d'un an, je cédai de nouveau au désir qui ne m'avait jamais quitté. Plus tard je m'intéressai à la Science Chrétienne, et à mesure que la vérité m'éclaira, le désir d'être affranchi de cette habitude de fumer se réveilla en moi lorsque je lus, à la page 454 de Science et Santé avec la Clef des Écritures, cette déclaration de Mrs. Eddy: “L'usage du tabac et des boissons alcooliques n'est pas en harmonie avec la Science Chrétienne.” Désirant ne me livrer à aucune chose qui ne fût pas “en harmonie avec la Science Chrétienne,” je cessai de nouveau de fumer, cependant j'en avais encore le désir. Au bout de trois mois je commençai à perdre l'espoir de jamais pouvoir vaincre cette habitude. Cependant je travaillai de mon mieux et ne fumai pas. Un jour que je lisais un article dans un ancien numéro du Journal, l'espoir me revint. Cet article me montra qu'en Science Chrétienne, lorsqu'une guérison s'est effectuée ou qu'un problème a été résolu, le témoignage du sens matériel et erroné a disparu. Ainsi je compris que je devais surmonter ce désir.
En cherchant à m'éclairer davantage, mon étude me montra graduellement, mais clairement, que j'avais cru en “plusieurs dieux” (maints pouvoirs); car j'avais cru que ma soi-disant force de volonté était un pouvoir réel. Je trouvais que c'était merveilleux d'avoir de la force de volonté et de pouvoir faire ce que l'on voulait. A la page 144 de Science et Santé, Mrs. Eddy dit: “La force de volonté humaine n'est pas la Science. La volonté humaine appartient aux soi-disant sens matériels, et il faut en condamner l'usage.” Ce furent précisément des paroles comme celles-ci qui m'éveillèrent et me firent voir que je devais abandonner ce qui, ainsi que je l'avais cru, était si merveilleux, ce que j'avais tant aimé et dont j'étais fier, mais qui, je m'en rendais bien compte alors, n'était pas réel. Je devais renoncer à y croire si j'espérais faire des progrès en Science. A mesure que je commençais à constater les merveilleux bienfaits que j'avais déjà reçus par ma compréhension de la vérité, je compris graduellement qu'il n'y a qu'un seul Dieu, une seule puissance, et je me défis ainsi proportionnellement de la croyance aux autres pouvoirs aussi bien que de la passion pour le tabac, jusqu'à ce que la croyance et le désir aient été entièrement surmontés. Lorsque nous mettons de côté toutes les croyances en d'autres pouvoirs et que nous savons qu'il n'y a qu'une seule puissance, qui est Dieu, nous mettons en pratique la Science Chrétienne.
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