L'homme, le véritable, l'homme spirituel, reflète Dieu. En qualité d'image et de ressemblance de Dieu, ses vraies fonctions sont d'exprimer la bonté, la puissance et l'amour de Dieu. Notre grand Maître a dit: “Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement!” Ceci ne saurait mieux s'appliquer à nuls autres qu'aux Scientistes Chrétiens. Assurément, nuls autres n'ont reçu plus gratuitement qu'eux; et par conséquent, nuls autres qu'eux ne devraient être plus prêts à partager avec autrui leurs nombreux bienfaits. Notre révérée Leader nous a dit à la page 45 du Manuel de L'Église que “par les larges canaux de L'Église Mère” il y a “une occupation déférente et suffisante pour tous ses membres;” et selon que nous nous rendons compte des nombreuses occasions qui se présentent pour y servir affectueusement, nous sommes de plus en plus reconnaissants de la façon dont la sagesse a guidé notre Leader.
L'erreur chercherait volontiers à nous faire oublier ces privilèges, et empêcherait ainsi non seulement notre avancement individuel, mais aussi le développement de notre Cause bien-aimée. On ne devient musicien qu'en étudiant constamment la musique; et l'on ne devient des Scientistes Chrétiens qu'en mettant en pratique le bien que l'on a appris. Nous devrions faire bon accueil à toute opportunité qui se présente de partager ce qui a si abondamment enrichi nos vies, afin d'apporter un bienfait aux autres. Lorsqu'on jette un caillou dans un récipient contenant de l'eau, celui-ci forme des cercles concentriques qui s'étendent de plus en plus jusqu'à ce qu'ils atteignent le bord. De même, un acte affectueux, une parole bienveillante arrivent jusqu'à l'humanité et la bénissent. Nous ne pouvons en limiter le pouvoir; car ils émanent de Dieu et sont destinés à porter des fruits dans l'œuvre de la guérison et de la rédemption.
Parmi les nombreuses opportunités qui ont été mises à notre portée pour répandre la Science Chrétienne, nulle ne demande un plus profond dévouement que celle d'enseigner à l'École du Dimanche de la Science Chrétienne. Il n'y en a peut-être pas de plus importante pour la prospérité à venir de la Science Chrétienne. Là, nous avons la pensée de la jeunesse qui, dans bien des cas, est grandement exempte des croyances de la fausse éducation et de la théologie erronée, et qui est prête à saisir les grands faits de l'être, lesquels bénissent si abondamment. Les enfants de l'École du Dimanche de la Science Chrétienne sont destinés à devenir plus tard des membres de l'Église de la Science Chrétienne; et nous ne saurions nous consacrer trop sérieusement à eux, si nous nous attendons à ce que notre église accomplisse le but élevé qu'envisageait notre Leader. Un travail aussi noble que celui-ci est digne d'une préparation attentive, et l'on devrait résolument combattre toute tentative que fait l'erreur pour empêcher les moniteurs de se rendre à leurs classes. On a souvent observé que lorsque le moniteur est régulièrement à sa place le dimanche matin, les élèves observent généralement la même régularité; mais, lorsque le moniteur est négligent et irrégulier à son poste, la classe est très encline à manifester la même erreur. Nous remarquons que le soi-disant devoir qui nous éloignerait volontiers pour une fin de semaine pourrait souvent être accompli dans le courant de celle-là. Lorsque nous ferons le travail de Dieu en premier lieu, notre travail temporel n'en souffrira pas.
Il y a encore un privilège qui donne de la joie, c'est celui d'être huissier. Plus d'une personne qui fréquente nos services a reçu sa première impression de notre église et de ses activités selon l'accueil qu'on lui a fait lors de sa première visite à notre culte. Assurément, nous devrions recevoir affectueusement tous ceux qui franchissent le seuil de notre portail, et personne n'a une meilleure occasion de le faire que l'huissier. Le but de nos services n'est absolument autre que de guérir; et l'étranger qui sera dans nos portes et que l'on y introduira avec un accueil affectueux et cordial, pourra alors y être guéri de quelque préjugé contre la Science Chrétienne, ou de quelque méprise la concernant. On connaît bien des cas de guérisons de ce genre, et ils se multiplieront selon que nous apporterons une consécration plus ou moins grande à notre travail.
L'œuvre de distribution est aussi une occasion précieuse de prêcher l'évangile de la Science Chrétienne. On peut de a sorte arriver à bien des gens auxquels on ne pourrait parvenir autrement. On ne devrait jamais faire ce travail avec routine, mais accompagner de pensées d'amour chaque publication que l'on envoie, et l'on devrait se rendre compte de sa mission curative de la vérité. L'auteur de ces lignes eut l'avantage d'apprendre à connaître la Science Chrétienne par un numéro du périodique: The Christian Science Journal, qui avait été placé dans une de nos bibliothèques publiques par un comité de distribution des publications de la Science Chrétienne, et il ne cessera jamais d'être reconnaissant de ce Journal, qui y avait été déposé si sagement et si affectueusement. Il est impossible de se rendre compte de la guérison qui découle de nos périodiques. Nous savons que, dans la mesure où ceux qui les expédient pour qu'ils remplissent leur mission sont pénétrés d'amour pour Dieu et pour l'homme, ce courant guérisseur s'élargira de plus en plus dans sa course. Nous lisons à la page 7 de Non et Oui: “Dieu a assigné aux Scientistes Chrétiens de nobles tâches et Il ne leur épargnera aucune de ces tâches qu'ils ne les aient accomplies strictement.”
Nous avons reçu tant de bien et de bénédictions grâce au ministère de la Science Chrétienne, que ce n'est qu'en rendant le plus grand service à Dieu et à notre Cause, que nous pourrons payer, ne serait-ce qu'en partie, la dette que nous avons contractée. Lorsque nous nous rendons compte des efforts sérieux qu'ont fait notre grand Maître et notre révérée Leader, et qu'aujourd'hui nous jouissons abondamment des fruits de leurs labeurs, nous ne pouvons rien faire de mieux en retour que de consacrer chacun de nos efforts à refléter un amour plus élevé, plus pur et plus désintéressé.
