C'est avec une profonde et joyeuse reconnaissance que je me souviens du jour où je fus conduite à la Science Chrétienne. C'était en 1912. J'étais phtisique, et attendu que je n'avais pas confiance en la médecine, même à cette époque, je me fis soigner par un docteur qui employait des moyens naturels. Il désirait que j'aille dans un sanatorium pour les tuberculeux; mais comme je m'y refusai énergiquement, il me dit qu'il ne s'occuperait plus de moi. Je lui dis que je ne désirais pas être au milieu de gens malades, mais de gens bien portants, ce qui me permettrait peut-être de me remettre. Je me fis encore une fois examiner à Dresde, et le même verdict fut prononcé. Depuis lors mon état empira de jour en jour, de sorte que la pensée que je devais mourir persista de plus en plus.
A cette époque une chère amie entendit parler de la Science Chrétienne. On lui avait prêté un numéro du périodique allemand: Der Herold, qu'elle me donna à lire, et elle offrit d'aller à Dresde voir une praticienne de la Science Chrétienne pour moi. A son retour elle m'apporta quelques publications de la Science Chrétienne à lire. A ce moment-là je ne comprenais pas comment cette lecture pouvait agir sur ma santé, mais je lus chaque jour, et au bout de quelques jours un changement se produisit en moi. Je repris de l'appétit, tandis qu'autrefois il m'arrivait souvent de ne rien manger pendant plusieurs jours. Au bout de deux semaines environ je me sentis tout à fait bien portante, et, un mois plus tard, j'allai avec mon amie à la montagne où nous dûmes marcher pendant plusieurs heures par jour. Un jour la fièvre me prit. Mon amie appliqua le peu de vérité qu'elle comprenait. Le lendemain matin je me levai et nous pûmes continuer notre course sans arrêt. En rentrant nous fîmes faire notre photographie que nous envoyâmes à la praticienne; elle nous écrivit qu'elle la garderait comme souvenir. Alors, nous commençâmes à nous rendre compte que j'avais été guérie par ce court traitement.
La même année en automne, je me rendis pour la première fois à Dresde où j'achetai un exemplaire du livre de texte de Mary Baker Eddy: Science et Santé avec la Clef des Écritures, qui venait d'être traduit en allemand, et je commençai à lire les Leçons-Sermons. Depuis lors, j'ai surmonté bien des choses avec l'aide de la Vérité. Bientôt je fus appelée à aider d'autres personnes, car tous ceux qui me connaissaient étaient surpris de mon prompt rétablissement, effectué sans l'aide médicale.
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