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Souffrant de la gêne qui régnait un peu partout, dans l'Ouest, je quittai...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de janvier 1924


Souffrant de la gêne qui régnait un peu partout, dans l'Ouest, je quittai mon foyer pour aller gagner quelques dollars. J'arrivai le 10 janvier à un chantier de traverses, et j'y travaillais depuis un mois, lorsque je me fis une petite entaille au-dessus du genou. Bien que les soins de première urgence m'aient été donnés par un employé du chantier, mon genou fut atteint de septicémie, même assez grave. On me transporta à l'hôpital et on opéra mon genou. Quelque temps après, je contractai l'influenza, et plus tard, une pleurésie; un jour, alors que j'étais sur mon lit de douleurs, le médecin vint vers moi et me demanda si je savais que j'étais très malade. Je lui répondis que je ne m'en étais pas rendu compte. Il me demanda alors l'adresse de ma femme et lui envoya une dépêche, disant que j'avais une pneumonie septique, que mon état était inquiétant et qu'elle devait venir immédiatement.

Mon frère, qui est Scientiste Chrétien, écrivit à une praticienne de la ville, bien que je ne fusse pas Scientiste Chrétien, moi-même et très peu au courant de cette religion. Elle arriva à mon chevet dans l'après-midi alors que j'étais au plus mal et ne pouvais pas respirer sans douleur; elle ne resta que quelques minutes près de moi et ne prononça que peu de mots; mais j'avais soif du pouvoir guérisseur de Dieu et je bus à grands traits la vérité, et il s'ensuivit que ce jour-là, toute douleur me quitta vers onze heures du soir. Je tombai bientôt dans un profond sommeil qui dura jusqu'au matin. Lorsque le docteur revint vers midi, j'étais sur mon séant en train de déjeuner, et vous ne pouvez vous imaginer sa surprise en constatant le grand changement qui s'était fait en moi. Je lui demandai si je pouvais me lever, mais il s'y opposa nettement, disant que ma température était trop élevée et que je devais rester tranquille, car mon sang était infecté par le streptocoque. Lorsque la praticienne revint me voir, je lui dis que le docteur s'était opposé à ce que je me lève; et le lendemain ma température baissa. Remarquant ce changement, le docteur me permit de me lever et mon rétablissement fut rapide. Environ dix jours plus tard, la jambe cessa de suppurer et j'augmentai de trois livres en une semaine. J'avais perdu trente-cinq livres pendant que j'étais alité.

Je me sentirais coupable envers Dieu si je ne rendais pas témoignage de Sa bonté pour moi; et j'espère bien sincèrement que beaucoup d'autres seront amenés à connaître Son amour, grâce à la Science Chrétienne et aux efforts infatigables des fidèles praticiens.

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