L'étude de la Science Chrétienne a apporté tant de bienfaits dans notre foyer qu'il me serait difficile de dire quels sont ceux pour lesquels j'ai le plus de reconnaissance. Cependant, j'éprouve une gratitude de plus en plus grande pour la connaissance de la toute-présence et de la toute-puissance de l'Amour, ainsi que de la certitude de l'unité de l'homme avec Dieu,— connaissance qui produit une confiance et un courage suffisants pour faire face à tout problème que présente le mal.
Pendant près de huit ans, nous avons eu maintes preuves du pouvoir guérisseur de Dieu, tel que nous le fait connaître la Science Chrétienne, et nous avons reçu d'innombrables et précieuses leçons sur le développement de la Vérité. La guérison pour laquelle nous avons premièrement recherché le secours de la Science Chrétienne sembla se réaliser un peu lentement; mais nous la trouvâmes, comme dit Jésus, “par la prière et par le jeûne,”— prière qui est le désir d'acquérir la compréhension spirituelle et le jeûne qui nie les prétentions de la matière et de toute fausse loi. Notre fils aîné avait souffert de l'épilepsie depuis sa tendre enfance et l'on nous avait dit qu'il n'y avait aucune chance de guérison; mais depuis trois ans au moins il est entièrement guéri, grâce à la Science Chrétienne. La dernière fois que le mal se manifesta, le néant nous en parut si clair qu'aucune crainte ne se montra, et tout cela sembla n'être qu'un rêve. L'ancienne crainte d'une rechute fut complètement effacée. Cette guérison seule suffit pleinement à remplir nos cœurs d'une gratitude d'amour, mais nous en avons eu bien d'autres dans notre famille qui se compose de cinq membres. L'automne dernier, ce même enfant eut la diphtérie et fut complètement guéri au bout de dix jours environ, sans l'aide d'un praticien. Aucun membre de la famille n'a ressenti le moindre symptôme de cette croyance, même pas un mal de gorge, ni à cette époque-là ni plus tard.
Il y a environ un an, un autre de nos enfants se plaignait un jour de certaines douleurs accompagnées de fièvre, ainsi que d'autres troubles discordants, qui augmentèrent au point où l'on s'aperçut vers le soir qu'il s'agissait d'une méningite,— maladie dont j'avais souffert étant enfant et que j'avais toujours beaucoup redoutée pour mes enfants. Sans parler de ce mal à qui que ce soit, je me mis au travail comme la Science Chrétienne nous enseigne à le faire. Je me rendis parfaitement compte que la crainte était dans ma propre pensée et que la méningite ne pouvait exister dans le royaume de Dieu, où cet enfant avait la vie, le mouvement et l'être. Cette pensée fut si puissante que la guérison s'accomplit en moins de cinq heures; tout symptôme avait disparu. Le lendemain matin l'enfant se rendit à l'école comme d'habitude, en parfaite santé.
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