Le Révélateur vit dans sa vision céleste l'image de l'homme parfait. Entre autres gloires qui lui furent révélées, il décrivit le “fleuve de l'eau de la vie.” “Au milieu de la place de la ville” se trouve “l'arbre de vie, qui donne douze récoltes, produisant son fruit chaque mois; et les feuilles de cet arbre sont pour la guérison des nations.” Expliquant ce passage à la page 406 de “Science et Santé avec la Clef des Écritures,” Mrs. Eddy dit: “La Bible contient la recette de toute guérison;” et plus loin, “L'arbre est le symbole du Principe divin de l'homme et capable de faire face à toute éventualité, il rachète l'homme complètement du péché, de la maladie et de la mort.” L'étudiant de la Science Chrétienne est certain que la guérison de l'homme individuel aboutira à la guérison des états et des nations, car les “feuilles de cet arbre,” le remède parfait, en tant qu'expression du Principe divin, fera disparaître de la conscience humaine tout ce qui est dissemblable à l'idée divine — la création parfaite, que Dieu fit et déclara bonne, et qui est restée inchangée.
A la lumière de cette révélation, l'attitude que les nations ont prise les unes envers les autres, depuis qu'elles ont commencé à exister, semble étrange et anomale. Le code de l'éthique, dont l'observance a généralement été considérée comme nécessaire dans les rapports des hommes entre eux, a pour ainsi dire été abandonné dans les relations des nations entre elles, même entre celles qui se qualifient de Chrétiennes. La Règle d'Or, considérée comme guide parfait pour la conduite de chacun en particulier, a apparemment occupé peu de place dans les communications des nations entre elles. Cette situation malheureuse et répréhensive semble trop souvent s'être montrée en raison de la supposition erronée que le principal devoir d'un gouvernement est de gagner tout avantage matériel possible dans ses transactions avec ses voisins, et de protéger jalousement contre tout empiètement ses trésors chèrement achetés; en un mot, la tactique qui dit: “Prends tout ce que tu peux et garde tout ce que tu acquiers,” semble être très répandue. Cette fausse attitude a donné naissance au soupçon au lieu de la confiance, à la cupidité au lieu de la générosité, à la haine au lieu de l'amour fraternel, si bien que le vrai sens de fraternité a été obscurci.
Étant donné les relations pénibles des nations entre elles, qui menaceraient la civilisation même, si elles continuaient de la sorte, beaucoup se demandent s'il n'y a pas de remède pour un état de choses aussi intolérable. Cette question est définie, et la réponse en est certaine. Le moyen de salut est le même pour les hommes et les nations, et ni les uns ni les autres ne pourront l'obtenir qu'en partant d'un point de vue spirituel. L'établissement du royaume des cieux sur la terre comprend la Christianisation de la conscience nationale, non moins que la spiritualisation de la pensée de chaque individu. Remplacer la méfiance par la confiance, la haine par l'amour, la cupidité par la libéralité, l'égoïsme par le désintéressement, la malhonnêteté par l'honnêteté, tels sont les pas qui mènent vers l'établissement de la camaraderie internationale qui est la conséquence inévitable de l'application du Principe divin aux affaires humaines. Mrs. Eddy vit ce grand besoin et l'exprima à la page 286 de “The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany” en ces termes: “Pendant bien des années, j'ai prié journellement pour qu'il n'y ait plus de guerre, plus de tuerie barbare de nos semblables; j'ai prié pour que les peuples de la terre et des îles de la mer n'aient qu'un Dieu, qu'un Entendement; qu'ils aiment Dieu suprêmement, et qu'ils aiment leur prochain comme eux-mêmes.”
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