Il n'existe pas de paroles suffisantes pour exprimer ce que la Science Chrétienne signifie pour moi et ce qu'elle a signifié dans ma vie durant les quinze dernières années. Une gratitude profondément sincère me porte à donner ce témoignage de l'efficacité curative du Christ, la Vérité, tel qu'il fut révélé à notre siècle par Mary Baker Eddy.
Dès mon enfance j'étais d'une santé délicate et je recevais presque constamment les soins d'un médecin. J'avais été très malheureuse dans ma vie, et la perte de presque tout ce qui m'était cher m'avait enlevé tout désir de vivre. Il s'était manifesté de graves dérangements internes qui, suivant les médecins, nécessitaient une opération immédiate; et, même alors, ils ne pouvaient répondre de ma guérison. Je subis deux opérations dans l'espace de huit jours, puis je revins à la maison,— faible, malade et souffrant de beaucoup de prétendues suites. Je ne pesais que quatre-vingt-cinq livres, et j'avais apparemment le système empoisonné par les nombreuses et fortes doses de médicaments et de narcotiques qu'on m'avait fait prendre. Il s'ensuivit une prostration nerveuse; et un trouble organique, dont j'avais souffert depuis mon enfante et que les médecins disaient ne pouvoir guérir, s'aggrava. Des maux de tête presque continuels et un profond sentiment de découragement, s'ajoutant à ces autres difficultés, me rendaient la vie misérable.
Dans ce moment de besoin une amie me prêta le livre, “Science et Santé avec la Clef des Écritures,” par Mary Baker Eddy. Je le lus une première fois, simplement pour me rendre compte de ce que croyait mon amie, la Scientiste Chrétienne. J'en commençai la lecture une seconde fois avec le désir sincère d'en comprendre quelque peu les enseignements pour mon propre bien. Quatre points me frappèrent et me parurent clairs de prime abord. Le premier, c'est que le Dieu de la Science Chrétienne est un Père-Mère tendre, affectueux,— chose que je n'avais jamais connue humainement. Puis j'appris que Dieu est Vie et que l'homme est Sa réflexion; conséquemment, que je ne pouvais échapper à mes maux par la mort physique, mais que je devais apprendre à les affronter et à les maîtriser par la compréhension spirituelle. La troisième découverte m'apporta beaucoup de joie: c'est le fait que la Science Chrétienne me donnait quelque chose que je pouvais comprendre et appliquer pour mon propre bien. Seuls ceux qui ont, comme moi, “beaucoup souffert entre les mains de plusieurs médecins,” savent pourquoi je me réjouissais tant de cette occasion que j'avais de travailler à mon propre salut. Ce qui ne m'empêche pas d'avoir la gratitude la plus sincère pour les médecins bienveillants qui se sont efforcés de me secourir. Le quatrième point semble ressortir en termes variés, presque à chaque page de Science et Santé, à savoir: que Dieu, le bien infini, est le seul Entendement, la seule cause, le seul pouvoir et le seul créateur, et que rien n'a ni réalité ni existence en dehors de ce qu'Il crée. Je commençai immédiatement à penser que les conditions apparentes qui s'étaient manifestées ne faisaient nullement partie du bien infini; que par conséquent elles ne pouvaient être réelles; et qu'il était impossible que je puisse connaître, craindre ni éprouver quelque chose dont Dieu n'était pas conscient. En étudiant et en appliquant ce que j'étais à même de saisir, je trouvai que, de cette façon simple, la paix, la joie, l'assurance et un désir réel de vivre affluaient dans ma conscience. Laissant là toute lecture, excepté celle de la Bible, celle de Science et Santé et autre littérature de la Science Chrétienne, pas à pas je me rétablis, jusqu'à ce qu'enfin je fus guérie de tous les dérangements mentionnés plus haut et de bien d'autres encore.
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