Mrs. Eddy dit à la page 404 de “Science et Santé avec la Clef des Écritures”:...

Mrs. Eddy dit à la page 404 de “Science et Santé avec la Clef des Écritures”: “Le pécheur bien portant est le pécheur endurci.” J'ai toujours été bien portant au point de vue physique, mais je ne l'étais guère au point de vue moral. La première expérience que j'ai eue avec cette vérité bénie eut lieu avant que je connusse rien de la Science Chrétienne, sinon que je savais qu'il existait une religion de ce nom; à ce moment-là, quelqu'un que j'aimais quitta ce monde. Cependant, ma fille qui avait été guérie de désordres physiques par le traitement de la Science Chrétienne, tint à ce que nous fissions venir une praticienne de la Science Chrétienne. Grâce à la compréhension de Dieu que cette chère femme avait obtenue par l'étude de cette vérité, il se produisit un sens de paix et d'harmonie, un calme complet, duquel je fus profondément reconnaissant.

Quoique, selon la croyance mortelle, j'aie été bien portant, je fus guéri de plusieurs discordances physiques grâce à la Science Chrétienne; mais ces bienfaits se réduisent au néant si on les compare à l'élévation spirituelle qui m'est venue par suite de l'étude de cette vérité et du sincère désir de mettre son enseignement en pratique. Toute ma vie j'avais été affligé de terribles désordres moraux,— la malhonnêteté, l'habitude de critiquer mon semblable, l'orgueil, l'envie, la jalousie, la méfiance, le ressentiment, l'irritation et les nombreuses pensées erronées qui accompagnent généralement ces défauts. Ceux-ci me causaient un grand trouble mental, qui se manifestait ordinairement sous forme de malaise physique; bien que, pendant longtemps, on ne se fût pas rendu compte que ceux-ci n'étaient que la conséquence du mauvais penser. Après avoir entrepris l'étude de la Science Chrétienne, avec la ferme conviction qu'elle est la vérité,— la vérité qui affranchit les hommes,— il ne se passa pas beaucoup de temps avant que l'absence de troubles physiques fût remarquée et qu'elle me portât à réfléchir plus sérieusement sur la cause et l'effet. Je commençai alors à m'apercevoir que dans la mesure où je vivais,— pensais et agissais,— conformément à ce que m'enseignait la loi de Dieu, grâce à l'enseignement de la Science Chrétienne, dans la mesure où je remonçais à la croyance à la volonté humaine et cherchais le royaume de Dieu, certain de Sa sollicitude protectrice toujours présente, le soulagement de tout sentiment de souffrance ne manqua jamais de se manifester; aussi ai-je toujours en moi, à l'heure qu'il est, une réalisation du pouvoir et de la bonne volonté qu'Il a de me protéger de tout mal, lorsque j'obéis à Sa loi. Ainsi que le dit St. Paul dans son épître aux Philippiens: “Je ne crois pas avoir encore atteint le but;” je me rends tout à fait compte de mes défauts, mais je m'efforce bien de refléter cet Entendement, ces sentiments, “que Jésus-Christ a eus;” et à mesure que je réussis mieux à obéir, je sens que je puis vraiment dire que je suis meilleur que je l'ai été avant de m'intéresser à la Science Chrétienne.

J'ai suivi un cours d'instruction. Je suis reconnaissant du grand privilège de pouvoir enseigner à l'École du Dimanche de la Science Chrétienne, ainsi que de celui de prendre part à d'autres intérêts dans l'église branche dont je fais partie. Je suis reconnaissant envers Mrs. Eddy de tous ses écrits bienfaisants; de l'Église Mère et du Manuel, qui en gouverne toutes les activités; et envers tous les chers amis qui ont tant fait pour m'aider dans mon trajet le long de la route céleste.