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La Compassion

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’août 1922


L'homme le plus compatissant qui foulât jamais la terre fut Jésus de Nazareth. Comparable à de larges rubans d'or, la vertu de la compassion traversa toute sa vie de pureté et de bénignité merveilleuses. Il pouvait être nécessaire à l'occasion que Christ Jésus exposât les moyens subtiles et malveillants de l'erreur,— c'est-à-dire, qu'il flagellât les changeurs et ceux qui vendaient des pigeons dans le temple et qu'il ordonnât péremptoirement au mal de se retirer de lui; mais l'esprit de compassion était toujours là, enrichissant du pouvoir guérisseur même ses paroles de réprobation, parce que derrière chaque parole et chaque action il y avait une profonde compréhension de la totalité de l'Amour divin. Le mal pouvait réclamer présence et pouvoir; le Maître pouvait avoir à condamner la croyance avec le juste dédain dont il était capable; mais parce qu'il connaissait si bien, connaissait si scientifiquement, la nature illimitée de la bonté et de l'amour du Père, son cœur était toujours compatissant.

Un jour, après que le Maître eut fait beaucoup d'œuvres merveilleuses, telles que guérir un homme “atteint de paralysie” et une femme malade d'une perte de sang, rendre la vue à deux aveugles, rétablir “un homme muet, possédé d'un démon,” ressusciter la fille de Jaïrus du profond sommeil de la mort, “il fut ému de compassion” envers les foules, “parce qu'elles étaient épuisées et dispersées comme des brebis qui n'ont pas de berger.” Et en cette occasion sa compassion fut si vive envers les enfants des hommes qui étaient éprouvés, qu'elle tira de sa bouche ces paroles mémorables: “La moisson est grande, mais il y a peu d'ouvriers. Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers dans sa moisson.” Quelle tendresse avait toujours le Maître! Que de choses merveilleuses il réunissait en lui: la vraie appréciation de la justice, la puissance de la douceur et les bontés de la compassion,—à la vérité, tous les fruits de l'Esprit!

Or, la Science Chrétienne engage l'humanité à suivre de tout cœur le Fondateur du Christianisme; et non seulement cela, elle enseigne comment on peut le faire, en donnant l'explication de la Science de Vie qui lui était bien connue. La vie de Jésus était basée sur une profonde et exacte connaissance de Dieu, Principe divin. Sa vie était l'expression de cette connaissance, rendue manifeste dans tout acte de guérison, toute parole et tout acte de compassion, toute victoire sur la croyance au mal; aussi peut-on dire qu'elle a été la plus sublime qui fût jamais vécue. A la page 18 de son Message pour l'année 1902, Mrs. Eddy dit de lui: “Jésus était compatissant, vrai, fidèle dans ses censures, prêt à pardonner.” Et une ou deux lignes plus loin elle ajoute ces paroles significatives: “Aucune aversion, aucune rivalité, aucune tromperie, n'entre dans le cœur qui aime ainsi que Jésus a aimé.” Le Fondateur du Christianisme a donné un exemple qui devrait toujours être suivi par ceux qui ont obtenu, même dans une petite mesure, cette compréhension spirituelle qui animait ses paroles et déterminait chacun des actes de sa vie.

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